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Afrique

Ali BONGO à Kinshasa, pour la 22e Session de la CEEAC

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Ali BONGO ONDIMBA séjourne à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Le président gabonais y participe aux assises de la 22ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique et des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui s’y tiennent ce samedi 25 février 2023. En marge de ce Sommet, se tiendra la Première Conférence maritime de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (COMAR-1), décidée par les Chefs d’Etat et de Gouvernement lors de la 20ème Session Ordinaire de la CEEAC en janvier 2022. Laquelle à pour objectifs la sécurisation de l’espace maritime de la CEEAC en vue du développement d’une économie bleue en Afrique Centrale.

Deux principales décisions seront adoptées à l’issue de cette conférence. la première portant adoption du Protocole révisé relatif à la stratégie de sureté et de sécurité des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales des Etats Membres de la CEEAC. La seconde portant adoption du Protocole relatif à la stratégie de développement de l’économie bleue durable en Afrique centrale, d’autre part.

Conformément aux nouvelles dispositions de la Réforme 2015-2020 de l’organisation régionale, le président congolais Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO passera le témoin à Ali BONGO ONDIMBA qui assurera la
Présidence de la CEEAC pour une période d’un an. Le Chef de l’État gabonais saisira l’opportunité de cette Présidence pour faire avancer la thématique relative aux questions environnementales sous l’angle des crédits carbone. De même que celles inhérentes au financement du processus d’intégration régionale en Afrique Centrale, et sur la problématique de la Libre
circulation dans la Région.

Il faut d’ailleurs se rappeler qu’au cours de la période allant de2016 à2020, le Chef de l’État gabonais fut porté à la tête de l’instance sous régionale pour un mandat notamment marqué par la réforme instaurant la Présidence tournante annuelle de cette Institution Communautaire. Créée le 18 octobre 1983, à Libreville. Elle est composée de onze (11) Etats Membres (Tchad, Rwanda, Sao-Tomé y Principe, Gabon, Cameroun, République du
Congo, Burundi, Angola, République Démocratique du Congo,
République Centrafricaine, Guinée-Equatoriale).

MEZ

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Afrique

Accusé de racisme, Kaïs SAIED se dit à la hâte “africain et fier de l’être”

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Deux semaines après son discours dénonçant l’arrivée de «hordes de migrants» subsahariens clandestins en Tunisie, le président Kaïs Saïed a reçu Umaro Sissoco EMBALO, le chef d’État bissau-guinéen et président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Selon le Chef de l’État tunisien qui dément tout propos raciste, son message avait pour seul objectif de faire appliquer la loi concernant les étrangers en situation irrégulière dans le pays. «Je suis contre la traite des êtres humains, des africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes de racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent !», a-t-il déclaré. Pour le président en exercice de la Cédéao qui a justifié sa venue à Tunis par la présence des ressortissants des pays de l’Afrique au sud du Sahara, les propos de son homologue ont été mal interprétés. «Je pense que même les Tunisiens vont comprendre que ses propos qui ont été détournés, ce n’est pas l’esprit, ce n’est pas la logique. Je ne pourrai pas croire que vous, président tunisien, pays de Bourguiba, peut être xénophobe ou raciste. Vous-même, vous êtes Africain… ». Rebondissant aux propos de son homologue, Kaïs Saïed a enchaîné : «Je suis Africain et je suis fière de l’être». Le président bissau-guinéen a assuré s’expliquer sur la situation, qui, selon lui, relèverait plus «d’incompréhensions». «En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kaïs SAÏED pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver». Pour rappel, le président tunisien avait affirmé, le 21 février, que la présence en Tunisie de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays. Des propos qui susciterent un tollé dans le pays, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne font état, depuis lors, d’une recrudescence des agressions les visant, au point de les faire se précipiter dans les ambassades pour être rapatriées.

MEZ

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Rafle des subsahariens en Tunisie: la Côte d’Ivoire investie 1 milliard de Fcfa pour la réintégration de ses 500 rapatriés

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Répondant au discours du président Kaïd SAÏED et à la situation spycho-sociale à laquelle les Ivoiriens, au même titre que d’autres africains de peaux noire, font face en Tunisie, le gouvernement de ce pays de l’Afrique de l’Est a annoncé par le Premier ministre Amadou KOULIBALY un plan d’une valeur d’un milliard de francs CFA pour aider ses ressortissants à une réinsertion, une fois leur retour effectif en Côte d’ivoire. Après recensement, 7 000 ivoiriens seraient actuellement dans le pays des aigles de Carthage, selon l’Institut national des statistiques tunisien. Parmi eux, 500 seraient volontaires à un retour en Côte d’Ivoire. «Aujourd’hui, des instructions ont été données pour enclencher les opérations de retour dans notre pays. Notre compagnie nationale, Air Côte d’Ivoire, a été mise en mission pour pouvoir opérer ces retours », a annoncé le Premier ministre ivoirien, Amadou KOULIBALY. Pour éviter que leur réintégration ne soit difficile au regard des conditions dans lesquelles ils sont contraints de quitter leurs pays d’accueil, le gouvernement a prévu, au travers de ce plan de rapatriement, qu’il leur soit remis un soutien financier. En effet, «des instructions ont été données pour qu’un pécule leur soit versé à leur retour en Côte d’Ivoire afin de faciliter leur réintégration» a rappelé le Premier ministre.

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Rafle des subsahariens en Tunisie: le Gabon emboîte le pas à la Guinée et prévoit le rapatriement des siens

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Depuis l’annonce, le 21 février 2023, par le Président Tunisien Kais Saïd de l’existence d’un “pseudo” complot vivant à remplacer la population blanche par celle noireces dernières vivent une situation sociopolitique des plus alarmantes. Suite à la demande transmise à l’ambassade du Gabon en Tunisie par l’Association des étudiants et stagiaires gabonais pour faciliter la procédure d’enregistrement de tous les ressortissants gabonais vivant sur le sol tunisien, désireux de prendre part à ce retour volontaire au pays, le représentant diplomatique a réagi. C’est par un communiqué du chargé d’Affaires que l’Ambassade du Gabon en Tunisie a fait l’annonce le 2 mars 2023, de la mise en place d’une stratégie de rapatriement pour les ressortissants gabonais souhaitant rentrer au pays. Après la Guinée Conakry, le tour est au Gabon de mettre en sécurité ses ressortissants en les rapatriant. L’heure est désormais à l’étude des possibilités de ne pas perdre les années universitaires pour les étudiants qui vont interrompre une année pour se mettre en sécurité auprès des leurs.

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