Faits Divers
La p*nd*ison d’un garçon de 10 ans crée la polémique à Lébamba
C’est une situation caucasse que vivent les populations de Malongo-Mapaga, quartier de Lébamba, dans la Ngounié. Le mardi 14 février 2023, la découverte macabre du corps sans vie du garçon de 10 ans, retrouvé pendu près des toilettes de la concession familiale, a plongé dans l’effroi les populations. Sur le sujet, les questions demeurent plus nombreuses que les réponses. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ce drame.
Les faits se déroulent le 14 février 2023. Alors que le monde célébrait la Saint-Valentin, le jeune Samuel BOUKA MOMBO, âgé de 10 ans, élèves en classe de 3e année à l’école l’alliance Chretienne de Makombo allait, comme à son habitude, chez les voisins. Le but de cette visite répétitive était de regarder la télévision, à chaque soir tombé. D’après nos confrères de l’Union, le lendemain, sa grand-mère, Henriette KOMBA, après avoir constaté l’absence du jeune garçon, décide de le chercher. Stupeur alors, lorsque sa grand-mère, découvre le corps sans vie du jeune homme, suspendue à une corde aux toilettes.
Depuis lors, Les questions qui se posent sont donc nombreuses. “Le suicide est l’apogée de la lâcheté” dit une pensée populaire. Samuel BOUKA MOMBO, aurait-il eu le courage ou la lâcheté de passer à l’acte. S’il n’a pas eu ce courage, qui l’aurait fait passer de vie à trépas ? S’agit-il d’un meurtre maquillé ? Qui en voulait au jeune homme ? Pourquoi ce jeune qui jusqu’à maintenant présenté comme sans problème serait en arrivée là ? Les questions sont multiples. Les questions se multiplient et les réponses manquent à l’appel. Pour une source proche de la famille, il s’agirait d’un meurtre maquillé en suicide.
Du côté des autorités judiciaires de la province, le procureur de la République de la ville de Mouila, une enquête a été ouverte afin de mettre en lumière les réelles circonstances de décès du garçon. Cette histoire n’est pas sans nous rappeler, toute proportion gardée, des faits datant de juillet 2022 au quartier Kinguélé, dans le 3e arrondissement de Libreville. Un jeune garçon avait été séquestré, violé puis tué par son bourreau avant que celui-ci ne prenne la poudre d’escampette. Celui-ci, Prince BALLA, 31 ans, sera rattrapé quelques jours plus tard. Vivement un dénouement similaire, si meurtre il y a.
Faits Divers
Ntoum /De l’amitié à la machette: sa vie sauve grâce à des passants
Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène”, disait Ahmadou KOUROUMA. Gédéon M.A, un gabonais âgé de 26 ans l’a bien compris … à ses dépens. Ce, après avoir été extirpé des griffes de la mort, que lui réservait ses 3 amis, le 30 juillet 2024, par des personnes de bonne volonté.
Den, Arnold et Lesmy-Dev assurent que tout serait parti d’un manque de respect. Entre “ragots”, intrusion et par-dessus tout le braquage de la mère de l’un des éléments de la bande par la victime, selon l’un des membres du trio vengeur, ils souhaiteraient vivement en découdre avec leur “faux-ami”.
Après l’avoir activement recherché pendant plusieurs jours dans toutes les artères de la ville de Ntoum, les 3 amis vont finalement retrouver l’évadé dans la nuit de mardi. L’entraînant dans un coin reculé de la ville, ils l’auraient poignardé sur tout le corps avant de le conduire sur les rails. Où, à l’aide de machettes, ils auraient découpé des parties du corps de Gédéon, informé “L’Union”.
Ligotée, la victime va y être laisser pour morte, par ses assaillants après avoir perdu connaissance. C’est dans ces conditions que le jeune homme aurait été retrouvé par un passant, qui, à l’aide d’autres riverains, l’auraient conduit d’urgence à l’Hôpital d’instruction des armées du PK9, où sa vie a été mise hors de danger. Alors que ses agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Faits Divers
Port-Gentil /Terrain à plusieurs propriétaires: incarcérée pour escroquerie
Au Gabon l’on n’en finit pas de s’insurger des histoires de terrains aux multiples propriétaires. La plaine d’Ayeme, dans la commune de Ntoum en est un illustre exemple. Si de nombreuses affaires seraient en cours selon des sources bien informées de la localité, à Port-Gentil, le parquet vient d’acter l’incarcération de dame Eugénie K. NDJIMBI, à la prison du château, pour escroquerie et abus de confiance, précise “L’Union”. Ce, après avoir vendu sa parcelle, sise au quartier Trois Filaos à de nombreux individus dont elle percevait des sommes d’argent.
Yann O. (34 ans), Larry D. (49 ans), Valérie M.M. (49 ans) et Rodrigue B (43 ans) tous des gabonais, qui auraient versé d’importantes sommes d’argent à la propriétaire du terrain. Pour tous les acquéreurs convaincus d’être les nouveaux propriétaires jusque-là tout allait bien. Jusqu’à ce que le dernier cité décide d’entreprendre des travaux sur son acquisition, mais se retrouve nez à nez avec un autre, se présentant comme propriétaire.
Dès lors, une plainte est déposée contre la vendeuse, qui a été rapidement interpellée par les éléments de la police judiciaire, avant d’être présentée devant le parquet de la ville, qui l’a placée sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est à croire que les sanctions appliquées contre les auteurs de ces agissements ne sont pas assez sévères. Car les récidivistes semblent ne plus avoir crainte des autorités judiciaires et vendent même des biens qui ne leur appartiennent pas aux éléments de forces de l’ordre, les impliquant dans des agissements illégaux.
Faits Divers
Akanda /Viol en réunion d’une élève du lycée Mbélé: tout ne serait qu’un mensonge !
On le dira jamais assez, la jeunesse se livre à des délits en tous genres dont ils ne soupçonnent ni la portée, encore moins les conséquences. Les internautes avaient été émus par l’affaire du viol d’une jeune lycéenne inscrite en classe de terminale, au lycée Mbélé d’Angondjé. Suivant des versions reprises de la famille de la prétendue victime, le forfait qui se serait produit dans la nuit du 30 au 31 mai 2024, aurait été commis par une bande de 10 garçons, qui ne seraient autres que ses condisciples de classe, menés par l’un d’eux, fils d’un haut gradé de l’armée.
C’est au terme d’une enquête menée par les services de forces de police nationale, et la pression exercée par sa mère, que la jeune fille de 16 ans va revenir sur sa version. Laquelle révèle que s’étant rendue à une fête avec ses condisciples de classe, la jeune adolescente aurait consommé de l’alcool et d’autres substances. Avant de passer la nuit chez l’hôte de la soirée, d’où elle sortira dès les premières lueurs du jour, pour se rendre chez un de ses beaux-frères, au lieu-dit Premier campement, révèle “L’Union”.
Retrouvée dans les environs, elle aurait alors «menti», selon un source judiciaire citée par le quotidien, à ses parents, qui ont immédiatement répandu la version de leur enfant sur la toile. Où, l’identité de l’officier supérieur avait même été réclamée, puis dévoilée, alors que les internautes exigeaient que son fils et ses complices soient arrêtés et incarcérés. Notamment à l’évocation des prétendues intimidations par lesquelles l’homme des corps habillés se serait illustré vis-à-vis de la famille de la jeune fille.
C’est donc la réputation d’un établissement, d’un jeune, d’une famille qui auraient été entachées par un individu, qui aurait simplement choisi de ne pas assumer la responsabilité de ses actes. Une affaire qui nous rappelle bien l’importance de se rapprocher des services compétents avant de choisir de rendre publiques les identités des personnes prétendument impliquées dans une affaire. Au risque de les exposer en vain.