Faits Divers
Oyem: elle t*e son bébé et le jette dans une fosse

Nancy NYAGONE ELLANG, une gabonaise de 37 ans, séjourne depuis lundi février 2023 à la maison d’arrêt d’Oyem pour le meurtre présumé de son nouveau-né. Le mercredi 1er janvier, le village de Konossoville dans la province du Woleu-Ntem, a été le théâtre d’un acte hors du commun. En effet, entre 22h et minuit, dame Nancy NYAGONE ELLANG, 37 ans mettait au monde avec l’aide de sa nièce Yvette ABANG OVEH. Fait anormal, dame Nancy NYANGONE ELLANG aurait à la suite, au départ de sa nièce fait preuve d’un sang froid déconcertant en jetant le bébé à qui elle venait de donner la vie dans une fosse septique. Le lendemain, la présumée meurtrière vaquait normalement à ses occupations quand sa nièce est venue pour prendre les nouvelles du nourrisson. Et là, stupeur quand elle a constaté l’absence du bébé sans explication. Elle mis au courant les autorités villageoises. Ces dernières obtiendront de dame Nancy NYANGONE ELLANG l’aveu de son crime. La police judiciaire via la Direction générale des recherches (DGR) d’Oyem, sera mis au courant de l’infanticide. À leur arrivée sur les lieux, la présumée meurtrière se serait montrée très coopérative et aurait indiqué le lieu où se trouvait le corps sans vie de son nouveau-né. Depuis Lundi 6 février, elle est placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République et séjourne à la prison centrale d’Oyem d’où elle peut méditer sur son sort.
Faits Divers
Franceville: 2,2 millions de FCFA dérobés aux panthères dans leurs chambres d’hôtel

La victoire des panthères, à Franceville, le 16 novembre 2023, contre le Kenya aura eu un goût amer. Pour certains éléments de l’équipe nationale. Et pour cause, rapporte le quotidien “L’Union”, 3 d’entre eux, ainsi que l’intendant de la team, auraient été victimes de vol, leurs chambres auraient été visitées par des indélicats.
L’inventaire du butin emporté fait état d’une somme de 2,2 millions de Fcfa, près de 164 000 Fcfa en devises étrangères et de deux flacons de parfums de marques, cite le quotidien. Dès l’ouverture de l’enquête par l’antenne provinciale de la police judiciaire (PJ), deux femmes de chambres suspectées, ont été interpellées, puis interrogées, avant d’être relâchées, faute de preuves.
Commis sans effraction, les conditions de ce vol interrogent. Et les éléments de la PJ, n’excluraient pas à ce stade, que les indélicats fassent partie du staff de l’hôtel. D’autant que ces derniers détiennent les doubles de clés des chambres. Et si tel est le cas, ils devront faire face à la justice pour vol aggravé, ayant causé un préjudice financier, matériel et moral, conformément aux dispositions des articles 292 et 296 du Code pénal.
Faits Divers
Gabon: Glenn MOUNDENDE inhumé ce 17 novembre

C’est près de 4 mois après sa mort, le 21 juillet 2023, sous les balles des forces armées, que Glenn Patrick MOUNDENDE sera conduit vers sa dernière demeure. En effet, ce 16 novembre 2023, la dépouille du jeune homme qui s’est éteint à l’âge de 34 a sera conduite à Mandji, où un dernier hommage lui sera rendu avant son inhumation le lendemain, vendredi 17 novembre 2023 au cimetière de la ville.
Pour rappel, Glenn Patrick MOUNDENDE avait été tué par balles, dans la forêt, par des agents de la gendarmerie de Ndolou Mandji au sud du Gabon, alors que ce dernier réclamait de meilleures conditions de travail pour les employés des sites pétroliers exerçant dans la zone. Pour se faire entendre, il avait entrepris de prendre en otage de certains de ses collègues.
Faits Divers
Gabon /Élections générales août 2023: au gnouf pour avoir favorisé le vote des expatriés

C‘était son “business”. Séraphin NGUEMA O. s’était fait une réputation en qualité de faussaire. Aucun document n’était impossible à reproduire ou plutôt falsifier, pour lui. Récépissé de carte nationale d’identité, diplômes, acte de naissance, de mariage ou de décès, etc. Pour ce quinquagénaire (51 ans), doué en informatique, avait juste besoin d’un ordinateur et d’une motivation financière pour établir n’importe quel (faux) document.
Celui qui se dit fonctionnaire de l’État gabonais (à condition de vérifier l’authenticité des documents qui l’attestent), a avoué avoir permis à plusieurs sujets expatriés de prendre part au vote du 30 août 2023. L’annulation de ce scrutin n’annule pas son délit, encore moins sa peine. Car il a été écroué à la prison centrale de Libreville, pour faux et usage de faux.
C’est un des faux diplômes qu’il avait édité qui l’aurait conduit vers sa nouvelle demeure. Soumis à l’homologation auprès de l’administration compétente, celles-ci ont découvert la farce et saisi les services de police judiciaire, relate “L’Union”. Qui, au terme d’investigations, ont remonté le réseau jusqu’au faussaire, Séraphin NGUEMA O., qui devra désormais payer le prix de ses malversations.