Société
Sécurisation du Grand Libreville: 980 infractions enregistrées en 24h

Le 04 janvier 2023, le préfet de police adjoint de Libreville, le colonel Michel KOMBILA KOMBILA a brossé le bilan de l’opération de sécurisation du Grand Libreville, entamée le 10 décembre 2022. Lequel plan a pour but de juguler
l’insécurité grandissante dans le Grand Libreville. Pour rappel, les forces de police nationale avaient entamées une opération de sécurisation de la ville en fin d’année 2022. Une opération d’envergure déclinée en quatre (4) points : les contrôles routiers, les patrouilles mixtes, opération de lutte contre l’insalubrité et l’occupation anarchique du domaine public et opération de lutte contre la grande criminalité. Dixit le colonel Michel KOMBILA KOMBILA, préfet adjoint de police de Libreville, «on retient de ces six opérations ponctuelles qui ont durée 4 heures de temps chacune, dans les zones bien ciblées, 393 infractions constatées en termes de défauts de cartes grise, défauts de visites techniques, non présentation de toutes pièces et de permis de conduire. Dans le cadre de l’immigration clandestine, c’est au total plus de 575 personnes, vivant dans le Grand Libreville en situation irrégulière, qui ont été interpellées. Et pour ce qui concerne la lutte contre la grande criminalité, les opérations menées dans ce cadre ont permis de procéder à l’interpellation de 12 individus de nationalités confondues, auteurs de détention et de consommation des stupéfiants. Les indélicats ont été mis à la disposition de le Direction générale de l’Office central de lutte anti-drogue (OCLAD)». Se réjouissant de ce que «la part active de la population a trouvé son intérêt dans la collaboration de notre action sur le terrain», Coupant net aux accusations selon lesquelles les commerçants des rues sont déguerpis sans mesures préalables, le colonel Michel KOMBILA KOMBILA s’est voulu clair. «Ces populations avaient été informées au préalable de ce qui allait se faire et appelle par la même occasion les forces de défense et la mairie à les accompagner dans le ramassage des débris issus de ces casses». Avant de conclure sur le sort réservé aux migrants clandestins. «Ils sont entre les mains de la direction générale de l’Immigration et de la documentation. Le Gabon, selon les textes de loi, prend soin de leur santé, donne à manger. Au cas échéant, ceux qui pourront régulariser leur situation le feront, pour les autres, ils seront rapatriés».
MEZ
Société
Judes RAPOTCHOMBO met la mairie de Libreville au pas (militaire)

Au cours d’une réunion de prise de contact avec les cadres et responsables de l’administration de la commune de Libreville, le Général de brigade Judes Ibrahim RAPOTCHOMBO, délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, a donné le ton des attitudes et habitudes qui doivent rythmer leur collaboration le temps de la transition. Son discours franc n’était pas pour égayer les agents qui ont bien compris que le changement du Gabon passe aussi et d’abord par le changement de [leurs] mentalités.
Pragmatisme et rapidité, le Président de Transition a placé ces atouts au-dessus de tout, pour mener de manière efficace cette période. Et Judes RAPOTCHOMBO se les approprie aisément, pour espérer rétablir le code de “réussite professionnelle” qui permettra de faire fonctionner correctement l’institution et d’atteindre les objectifs fixés.
Ainsi a-t-il dit à l’endroit des retardataires, nonchalants et réfractaires au changement «je n’ai pas la main qui tremble», pour les mettre à la porte. «Celui qui va se mettre en marge du mouvement global. Celui qui va continuer de faire comme avant, se sera mis lui-même à la porte». Des propos qui ont été accueillis dans le plus grand silence, tant ils mettent le doigt sur un ensemble de dysfonctionnements décriés par les usagers.
A-t-il poursuivi, imprimant les nouvelles règles de la mairie de Libreville, «je veux bien que les gens arrivent à 8h30», en raison de la rentrée scolaire. Par contre, «si vous venez à 11 heures, restez chez vous ! Si vous venez à 10 heures de grâce, restez chez vous ! Qu’est-ce que vous viendrez faire à 10h?». Rappelant chacun à sa responsabilité, quant au choix d’arriver à son poste en retard ou de rester chez soi, car pour ceux-là il n’hésitera pas à appliquer la sanction qui convient.
Société
Gabon: Jonathan IGNOUMBA au fait des réalités des agents de son département

Les trois dernières journées ont été particulièrement chargées pour le ministre de l’Agriculture, l’élevage et la pêche, Jonathan IGNOUMBA. De département en département, il a sillonné les directions générales et agences sous tutelle de l’État, pour toucher du doigt les réalités des collaborateurs. Et s’assurer ainsi de leurs conditions d’exercice.
«Nous devons aller vite. Le président l’a dit, que pays est en difficulté. Effectivement, il y a des problèmes dans l’administration surtout. Et nous devons nous atteler à régler ces problèmes», a rappelé le membre du gouvernement qui entend mener à bien les missions prioritaires du CTRI, au sein des départements placés sous sa tutelle.
Tout porte à croire que le chantier de l’amélioration des conditions de travail des agents du ministère de l’Agriculture, l’élevage et de la pêche est désormais ouvert. Et Jonathan IGNOUMBA l’a bien dit, «il faut aller vite».
Société
Gabon /Voie de contournement ADL: la livraison reportée en janvier 2024

La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville sera finalement livrée en janvier 2024. L’annonce officielle a été faite par la société adjudicataire Afcons dans un communiqué de presse.
Reliant les points Alibandeng – Okala, cette voie permettra de juguler les flux des embouteillages dans cette zone. Et de rendre un peu plus fluide la circulation entre les communes de Libreville et Akanda (Grand-Libreville).
La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville est construite par endroits en 2×3 voies et 3×2 voies sur un linéaire d’environ 4,5 km. Initialement, le chantier devait être livrée en juin 2023. Mais la société adjudicataire accuse 6 mois de retard.
Raisons avancées par l’entreprise indienne pour se justifier: des difficultés notamment liées à l’approvisionnement des agrégats et autres types de matériaux de construction. Il faudra donc encore un peu de patience pour les riverains.
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