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Economie

Gabon: de 26 004 à 19 000 tonnes, la production de sucre en baisse en 2022 selon la BEAC

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[Selon un test prévisionnel de conjoncture, réalisé en ce début du mois de novembre 2022, par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), la production sucrière gabonaise devrait enregistrer une baisse, cette année, comparativement à 2021. En effet, l’analyse révèle que le Gabon, notre pays, ne devrait pas dépasser les 19.000 tonnes de sucre en 2022. Or, selon des données disponibles au ministère de l’Economie, l’activité sucrière au Gabon a présenté, en 2021, des résultats mitigés, dûs à une contraction du volume de production du sucre transformé (-11,8%, à 19 848 tonnes), des ventes (-2,7%, à 31 097 tonnes) et du chiffre d’affaires, qui ont éprouvé certaines difficultés, notamment l’atonie de la demande locale et des obstacles liés à l’évacuation, par voie ferrée et routière. «La campagne sucrière de 2022 a été moins fructueuse que prévu, elle affiche des performances en baisse par rapport à celles de l’an dernier à la même période. La récolte devant s’achever au terme du 3ème trimestre, les résultats du 4ème trimestre porteraient essentiellement sur les ventes, qui devraient être tirées vers le haut grâce à la demande locale et à l’amélioration continue de l’infrastructure de transport ferroviaire», indique le test prévisionnel, selon des propos recueillis par nos confrères de “Le Nouveau Gabon”. Il est opportun de préciser que les conditions favorables d’exploitation, en fin 2021, ont tout de même permis une augmentation de la production de granulés de 50 kg (+14,9%), pour s’établir à 26 004 tonnes, en hausse par rapport à l’année précédente, en raison des conditions climatiques favorables, faisant chuter les importations de 49,2%, à 5.174 tonnes.

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Technologie

Airtel Africa lance Nxtra by Airtel pour accélérer la transition numérique de l’Afrique

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A Londres, ce 5 décembre 2023,Airtel Africa lance Nxtra by Airtel (« Nxtra »), une nouvelle entreprise de centres de données fondée sur l’engagement de répondre aux besoins croissants du continent en matière de capacité de centres de données fiables et durables et de servir l’économie numérique africaine en pleine croissance.

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Nxtra vise à construire l’un des plus grands réseaux de centres de données en Afrique avec des centres de données de grande capacité dans les grandes villes situées stratégiquement dans la zone de couverture d’Airtel Africa, en complément de ses sites de pointe existants.

L’ambition de Nxtra lui permettra de répondre aux besoins croissants des entreprises africaines et l’infrastructure de son centre de données sera conçue pour accueillir la prochaine génération informatique, tout en fournissant progressivement une capacité de plusieurs MW.

Ces installations répondront à des exigences strictes en matière de sécurité mondiale et offriront une disponibilité « cinq neuf »1. Associée à la vaste empreinte de fibre optique d’Airtel Africa, Nxtra offre des solutions intégrées sécurisées et évolutives aux grandes entreprises mondiales, aux grandes entreprises africaines, aux startups, aux PME et aux gouvernements.

Grâce à la capacité des centres de données disponibles localement, la vitesse d’accès aux services numériques sera améliorée et le coût de gestion des données sera réduit, ce qui contribuera à stimuler l’innovation, tout en soutenant une nouvelle génération de talents africains dans le domaine de la technologie. En outre, Nxtra permet aux clients de répondre aux exigences en matière de souveraineté des données, tout en permettant d’offrir davantage de services de cloud locaux dans les pays où Airtel Africa opère.

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La première grande installation de Nxtra à Lagos, au Nigeria, fournira une puissance totale de 34 MW. Elle est conçue pour accueillir des baies à haute densité et intégrer les dernières meilleures pratiques de construction afin d’atteindre une efficacité d’utilisation de l’énergie (PUE) de 1,3. Elle devrait être opérationnelle à la mi-2025.

Pour concrétiser la vision de Nxtra, Airtel Africa a nommé Yashnath Issur, ancien responsable de la gestion du portefeuille mondial de centres de données chez Amazon Web Services, au poste de DG de Nxtra by Airtel. Yashnath a 16 ans d’expérience dans l’industrie et a, au cours de l’année écoulée, constitué une équipe d’experts pour mettre en œuvre la stratégie.

Segun OGUNSANYA, Directeur général du groupe Airtel Africa, a déclaré : « une augmentation rapide de la capacité des centres de données est nécessaire pour soutenir le potentiel de croissance de l’économie numérique africaine.  Nous sommes fiers de conduire l’avenir de l’infrastructure numérique de l’Afrique, en débloquant des opportunités de croissance pour les entreprises et en alimentant la prospérité économique. L’équipe d’Airtel Africa a toujours démontré sa capacité à mener à bien des projets d’infrastructures dans toute l’Afrique, et nous sommes convaincus que nos centres de données de nouvelle génération soutiendront notre ambition de devenir le partenaire de choix des clients mondiaux et des nouvelles licornes technologiques d’Afrique. »

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Economie

Règlement de la dette publique: la BAD félicite le Gabon pour cette raison

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Dans son agenda diplomatique en marge de la COP 28, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA s’est entretenu ce 30 novembre 2023 avec le Docteur Akinwumi ADESINA, Président de la Banque africaine de Développement (BAD). Les objectifs et la vision du CTRI, la préservation de la biodiversité et le rôle prépondérant du Gabon en la matière ont constitué les points essentiels des échanges entre le Chef de l’État et son hôte.

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Après s’être imprégné de la feuille de route et des priorités du gouvernement de la Transition axées sur la création d’emplois pour les jeunes, l’urbanisation et la restauration du tissu social des gabonais, le Président de la BAD a évoqué avec le Président de la République les mécanismes de valorisation des ressources forestières du Gabon et des crédits carbone en vue de créer de la richesse au bénéfice des populations autochtones.

En outre, le Docteur ADESINA a réitéré ses encouragements au Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA et aux autorités gabonaises pour l’apurement de la dette du Gabon auprès de la BAD. Un engagement qui témoigne de l’ambition du CTRI à solder les dettes du Gabon vis-à-vis des instances financières internationales, d’assainir les finances publiques et de rebooster l’économie nationale.

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Economie

COP28 : la collaboration est essentielle pour faire face à l’urgence climatique

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Alors que les dirigeants du monde se sont donnés rendez-vous à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, à l’occasion de la COP 28, dite la dernière «conference des parties». À leurs côtés les chefs d’entreprises d’Afrique, viendront jouer de leur partition pour un progrès vers la concrétisation des actions. Segun OGUNSANYA, Président Directeur général du groupe Airtel Africa a livré son opinion sur l’importance de cette rencontre d’envergure.

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«Des dirigeants de gouvernements et d’entreprises du monde entier se réuniront à Dubaï, dans les Émirats arabes unis, entre le 30 novembre et le 12 décembre, à l’occasion de la COP28, la dernière «Conférence des parties» visant à examiner les progrès accomplis dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015 sur la lutte contre le changement climatique.

Il est important de souligner le rôle que les chefs d’entreprise d’Afrique, un continent au centre de l’urgence climatique, joueront à la COP28 pour aider à galvaniser les progrès vers des actions concrètes.

Je suis fier de faire partie de la Coalition des chefs d’entreprise africains (ABLC), un partenariat de chefs d’entreprise qui se consacrent à la promotion de la croissance durable, de la prospérité et du développement sur l’ensemble du continent africain. Notre engagement va au-delà des promesses des entreprises ; il représente une détermination collective à remplir les engagements climatiques des entreprises africaines. Lors de la COP28, nous soulignerons l’importance d’un environnement politique favorable au développement durable et à l’action climatique en partenariat avec le secteur privé africain.

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Je suis fermement convaincu que les progrès de notre continent vers les objectifs de l’Accord de Paris ne peuvent être réalisés que grâce à un partenariat public-privé solide, entrepris dans un environnement de règles et d’incitations bien établies. Nous avons depuis dépassé l’époque où l’on supposait que des résultats souhaitables pouvaient être obtenus d’un simple trait de signature d’un ministre, tout comme nous avons abandonné l’idée que les entreprises pouvaient à elles seules faire naître par magie les biens et services publics que nous recherchons tous.

En tant que représentant de l’ABLC, j’exhorte les entreprises et les gouvernements africains à se réunir pour collaborer et se concentrer sur l’avenir. Le progrès, la prospérité et la durabilité de notre continent bien-aimé en dépendent. Airtel Africa, qui dessert quatorze marchés en Afrique subsaharienne, est parfaitement consciente des défis auxquels sont confrontées les communautés de la région, y compris l’impact sévère du changement climatique. En l’absence d’une action significative et rapide, nos clients, nos employés et nos communautés subiront certaines des conséquences les plus graves.

Chez Airtel Africa, nous travaillons sans relâche pour réduire les émissions de carbone de notre entreprise – tout au long de nos opérations et de notre chaîne d’approvisionnement. Nous nous sommes engagés à réduire nos émissions de type 1 (celles générées par nos propres processus) et nos émissions de type 2 (générées par l’énergie achetée) de 62 % par rapport à la base de référence de 2022, d’ici 2032, avec zéro émission nette absolue d’ici 2050. Cet objectif sera atteint grâce à une meilleure efficacité énergétique, au déploiement d’énergies renouvelables et à une croissance durable et efficace.

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En outre, nous sommes engagés dans des programmes qui favorisent la gestion de l’environnement. Le « Projet vert », lancé en 2022, est la pierre angulaire de notre stratégie de réduction de l’impact sur l’environnement. Cette initiative met l’accent sur les pratiques de l’économie circulaire, en particulier sur un remplacement responsable des équipements en fin de vie afin de minimiser les impacts négatifs potentiels sur l’environnement.

En mars 2023, nous avons rejoint le partenariat multipartite visant à éliminer le l’incinération des déchets à l’air libre en Afrique. Cet effort de collaboration avec les autorités locales, les entreprises privées, les groupes communautaires, la société civile et les partenaires de développement vise une réduction de 60 % d’ici 2030 et l’élimination complète du brûlage des déchets à l’air libre d’ici 2040. Cela nécessite un changement fondamental dans le comportement du public, des cadres politiques efficaces et le déploiement d’infrastructures durables pour la gestion des déchets.

La collaboration est la clé de la lutte contre le changement climatique et de l’exploitation de l’immense potentiel de notre continent. Lors de la COP28, l’ABLC imposera trois impératifs stratégiques majeurs aux participants. Premièrement, les gouvernements doivent créer l’environnement réglementaire qui favorisera la collaboration en matière d’action climatique. Deuxièmement, nous devons tous relever le défi d’établir des objectifs et des projets de décarbonisation dans des domaines où l’Afrique peut réellement en bénéficier, tels que les minéraux verts et les programmes d’adaptation au climat. Enfin, il s’agira d’augmenter le financement de la lutte contre le changement climatique et d’en faciliter l’accès.

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Les gouvernements, les organismes de réglementation et les partenaires de développement doivent jouer un rôle central dans la création d’un environnement favorable qui facilite l’accès au financement climatique et aux technologies propres. La finalité sociétale d’Airtel Africa, notre force motrice, est de « transformer des vies » – et j’invite les autres à nous rejoindre sur ce chemin. La coopération entre les secteurs public et privé est plus que jamais essentielle pour stimuler l’action climatique sur le continent – en catalysant des solutions innovantes, en canalisant les ressources et en tirant parti de l’expertise pour un monde plus durable.

La COP 28 a été décrite comme un bilan mondial des progrès réalisés jusqu’à présent pour atteindre les objectifs climatiques de Paris, dont les résultats seront utilisés pour produire un plan de réponse rapide afin de favoriser de nouveaux progrès. Le moment est venu pour les entreprises africaines, y compris Airtel Africa, d’agir et de démontrer notre détermination collective à remplir nos engagements climatiques d’entreprises africaines».

Segun OGUNSANYA, Président-Directeur général du groupe Airtel Africa 

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