Politique
La fédération Gnamoro de Ntoum loue Dieu pour la vie d’Ali BONGO

Le 1er octobre 2022, la fédération Gnamoro du 1er arrondissement de la commune de Ntoum, chapeautée par le camarade membre du Conseil national du Parti démocratique gabonais (PDG), Elfox MBINA s’est retrouvée au domicile de ce dernier sis au quartier cimenterie. Ces retrouvailles étaient ponctuées par trois temps forts. Le premier temps fort concernait la dératisation des écoles primaire et secondaire dudit quartier. Une initiative qui s’inscrit en droite ligne de l’accent particulier que le président du parti accorde à la Santé publique.

Le second temps fort, directement lié au premier, est un culte d’action de grâce pour remercier Dieu d’avoir préservé et permis le rétablissement total du Chef de l’État. Pour mémoire, Ali BONGO ONDIMBA fut victime d’un double Accident vasculaire cérébral (AVC) en 2018 à Ryad en Arabie Saoudite. «Si notre champion est aujourd’hui debout, c’est par là seule volonté de l’Éternel qui l’a préservé alors que tout le monde le disait mort et enterré. Mais nous le voyons bien : le président est debout, en pleine forme, il sillonne les quatre coins du pays et pilote lui-même les chantiers primordiaux tel que la route», explique Elfox MBINA.
Le troisième et dernier temps fort : un meeting de «célébration de la nomination au gouvernement de notre fille, sœur, nièce (…) Camélia NTOUTOUME-LECLERQ. Pour la fédération Gnamoro, le maintien au gouvernement de la ministre de l’Education nationale tient à la qualité de la personne qui est une femme affable, engagée, dévouée et efficace dans toutes les missions qui lui sont confiées» Elfox MBINA et les siens en veulent pour preuve, la gratuité du transport : «Le Chef de l’État a décidé de la gratuité du transport scolaire. Et celle-ci a été élargie à Ntoum. C’est une première, car jamais par le passé, notre commune n’avait bénéficié de ce type de largesse. C’est pour nous, la preuve que notre fille, notre sœur Camélia NTOUTOUME-LECLERQ travaille».

Célébrer le maintien au gouvernement de Camélia NTOUTOUME-LECLERQ revêt un caractère particulier pour la fédération Gnamoro du PDG de Ntoum, puisque c’est grâce au plaidoyer de la ministre de l’Education nationale que le CES cimenterie a été créé. Toute chose qui notamment réglé le problème d’insécurité auquel étaient confrontés les élèves du quartier éponyme qui devaient parcourir de longs kilomètres pour se rendre à l’école.
À travers donc cette manifestation, Ntoum réitère sa confiance et son soutien indéfectible au distingué camarade président Ali BONGO ONDIMBA. Un message de soutien à l’endroit du président de la République. Et, sans le dire, c’est aussi là une invite au locataire du palais Rénovation de se présenter à sa propre succession en 2023.
MEZ
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.
Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.
Politique
Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG).

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on.
Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre.