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Politique

Confortée par le PR, OSSOUKA RAPONDA pourrait accompagner Ali BONGO en 2023

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Ali BONGO ira-t-il en 2023 avec Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA ? C’est du moins, ce que croit savoir Échos du nord qui relève, dans son N°35, que le Chef de l’État ferait fi des contestations de nervis du régime qui attendent depuis un remaniement ministériel en profondeur. Le journal soutient que ces attentes pourraient rester lettre morte, dans la mesure où la cheffe du gouvernement bénéficie jusqu’alors de la confiance indéfectible du président de la République. Ce, en dépit des « jérémiades » de la communauté Iboto qui ne voit plus en le Premier ministre (PM), Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA une digne représentante.

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L’analyse d’Echos du nord est quelque peu confirmée par le dernier réaménagement ministériel. En supprimant le ministère des Travaux publics et en rattachant directement la fonction à la Primature, Ali BONGO ONDIMBA vient de réaffirmer son « entière confiance » à l’égard de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA. Outre le témoignage de l’importance que revêt les Travaux publics, le rattachement de ce secteur à la primature est aussi et surtout le signe de la confiance du président de la République à son Premier ministre. Mais il pourrait egalement être un couteau à double tranchant, car pour le Président, seule l’efficacité compte.

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Alors que certains spéculaient sur son possible départ, le PM est conforté à son poste. Signe avant-coureur de cette confiance qu’a Ali BONGO à l’endroit de sa cheffe du gouvernement, le Président de la République, a, le 17 août 2022, élevé Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA au rang de Commandeur dans l’Ordre de l’Etoile Équatoriale. En récompense de «l’effort, la persévérance, le courage et la loyauté de la première femme à occuper le poste de chef du gouvernement dans notre pays», argumentait un communiqué de la présidence de la République.

Dans un article bilan de la première année du magistère de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA à la primature publié le 16 juillet 2021, Jeune Afrique.com soulignait fort à propos: «Elle a su cultiver une apparence sobre et sérieuse. Première femme à occuper la primature gabonaise, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA ne manque pas d’allure ni de stature. Nul ne le lui conteste sur la scène internationale, où elle représente le Gabon en lieu et place du président Ali BONGO ONDIMBA, lequel goûte désormais moins les voyages. Si on l’a souvent vue sur la scène diplomatique, paradoxalement, on entend peu la cheffe du gouvernement sur les missions qui lui ont été confiées à sa nomination : faire repartir une croissance en berne depuis 2014 ; gérer la crise sanitaire en cours« .

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Nommée le 16 juillet 2020 en remplacement de Julien NKOGHE BEKALE, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA n’était pas certaine de faire long feu sur ce fauteuil duquel ont été éjectés tous ses prédécesseurs de façon prématurée. Quatre impétrants s’étant succédé en cinq ans, soit un bail moyen d’un an et deux mois sur ce fauteuil éjectable, la cheffe du gouvernement a déjoué tous les pronostics. Il semble donc fort probable que Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA accompagne bel et bien Ali BONGO à la présidentielle de 2023.

MEZ

Politique

Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

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Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

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Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.

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Politique

Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

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Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.

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Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.

Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.

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Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.

Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.

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Politique

Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

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Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG). 

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Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on. 

Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors. 

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À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre. 

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