Justice
Opération Scorpion: Ike NGOUONI « avoue s’être payé les services des médias de l’opposition » pour desservir Ali BONGO

Voilà un autre procès qui s’ouvre sur des déclarations fracassantes. Si la première accusation était une Fake news,cette fois, c’est l’ex-porte parole de la Présidence de la République, Ike NGOUONI OYOUOMI qui a reconnu face aux juges d’avoir versé d’importantes sommes d’argent aux médias connus pour être de l’opposition. La contrepartie de ces générosités était que les parutions de ces médias ne soient plus orientées contre les membres de ma famille présidentielle. Une consigne bien particulière d’autant que le PPPR de l’époque permettait desdits journaux qu’ils critiquent la politique du chef de l’État dont il assurait la communication.
Alors qu’il comparaissait pour sa première journée d’audience, Ike NGOUONI a fait face à ses propres révélations. À la lecture d’un passage des procès verbaux, qui revenaient sur sa relation avec les médias, le président de la Cour a relevé son accointance avec ceux proches de l’opposition. Au grand étonnement de la Cour, car bien connus pour leurs prises de position tranchées.
Pour l’homme qui était chargé de gérer les communications du Chef de l’État, «l’accord qui était fait avec les médias de l’opposition, c’est qu’ils ne devaient plus critiquer la famille présidentielle». Pourtant, en dépit d’une enveloppe comprise entre 150 millions et 350 millions chaque mois pour se garantir d’une communication sans faille, Ali BONGO lui-même demeurait au centre des critiques dans les coupures des bénéficiaires desdits fonds. Toute chose qui pourrait laisser penser que Ike NGOUONI OYOUOMI jouait contre son propre camp.
Décidément, l’opération Scorpion dans son ambition de faire tomber les têtes des criminels financiers nichés au sein d’administrations publiques et privées, pourrait cueillir au passage certains noms de la presse privée, si souvent citée lors des audiences. Entachant par la même occasion la réputation des éditions connues pour certaines pour leur rigueur et la constance de leurs positions.
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?

Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?

Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main

Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.