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Gabon /Création supposée irrégulière du Synata: “que cache la direction générale de l’Agasa?”

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A la suite de la volonté des agents de l’Agence gabonaise de la sécurité alimentaire (Agasa), de créer le Syndicat national des travailleurs de l’Agasa (Synata), un bras de fer semble s’être déclaré entre les instigateurs du projet et la Direction générale de la structure. Cette dernière accusée d’user de «stratagèmes et d’intimidation» afin d’en éviter la création officielle laisse penser qu’elle cacherait des cadavres dans ses placards. En effet, alors qu’il est en cours d’instruction aux ministères du Travail et de l’Intérieur pendant plusieurs mois encore, certains de nos confrères ont relayé une information qui déclare la supposée irrégularité du dossier de création du Synata dont le ministère du Travail n’en aurait réclamé jusqu’alors un complément d’éléments. Que cache cette agitation ? Dans une tribune parvenu à notre rédaction, un individu proche du dossier, ayant requis l’anonymat en apporte quelques éléments de réponse. Ci-dessous ladite tribune dans son intégralité.

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«QUE CACHE LA DIRECTION GENERALE DE L’AGASA

Le 16 juin 2022, Gabon Media Time titrait : Le SYNATA déclaré irrégulier par le Ministère de l’Emploi, de la Fonction Publique et du Travail.

À cet effet, on pouvait lire ce qui suit : « Après analyse juridique du courrier n°303/MEFPT/CAB-M/CJ du 13 juin 2022 annonçant la création du SYNATA, le Ministre du Travail apporte une réponse en application de l’article 305 du code du Travail sur la procédure de mise en place des syndicats professionnels. Il en résulte que le dossier du syndicat est sans fondement juridique et que la procédure de création dudit syndicat n’a pas été respectée ».

À la lecture de cet argumentaire, deux questions viennent à l’esprit. Premièrement, comment le dossier du SYNATA peut-il être sans fondement juridique à partir du moment où la constitution de la République Gabonaise dans son article Premier alinéa 13 garantit la liberté d’association et que la loi n°022/2021 du 19 novembre 2021 portant Code du Travail en République Gabonaise stipule en ses articles n°302 et 303 que le syndicat professionnel est un groupement de personnes exerçant la même profession, des métiers similaires ou des professions connexes et ayant pour objet exclusif l’étude et la défense des droits ainsi que des intérêts matériels, moraux et sociaux tant collectifs qu’individuels de ses membres. Et que tout travailleur ou employeur peut adhérer librement au syndicat professionnel de son choix dans le cadre de la défense des intérêts de sa profession à condition que le syndicat relève de son secteur d’activité. 

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Secundo, comment le SYNATA a-t-il pu ne pas respecter la procédure de création d’un syndicat professionnel à partir du moment où son dossier de création est encore en cours d’instruction aux Ministères du Travail et celui de l’Intérieur conformément aux dispositions de l’article 305 du code du travail ? Surtout qu’à ce jour en l’absence de toute reconnaissance officielle de ces deux Autorités Administrative, le SYNATA n’a encore mené aucune activité syndicale au sein de l’AGASA. L’installation des membres du Bureau exécutif en date du 7 mai 2022 étant un préalable à sa reconnaissance.

À ce titre, une correspondance du Ministre du Travail adressé au Secrétaire Général du SYNATA est claire à ce sujet. Le Ministre du Travail recommande au SYNATA de compléter les éléments manquants à son dossier de reconnaissance légale dans les plus brefs délais et de ne mener aucune activité syndicale au sein de l’AGASA avant l’obtention de l’arrêté conjoint de création dudit syndicat.

Ainsi, le choix d’arguments accommodants et veules pour traiter d’un sujet de Droit aussi élémentaire qu’est la liberté syndicale dans l’article de Gabon Média Time traduit le trouble et la frilosité de la Direction Générale de l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire à l’évocation de la création d’un syndicat professionnel au sein de cette entité publique.

En effet, la Direction Générale de l’AGASA multiplie les intimidations et les stratagèmes de tous genres auprès des agents afin de retarder au maximum la reconnaissance légale du SYNATA, en foulant au pied les dispositions de l’article 304 du code du travail en République Gabonaise qui interdit, tous actes d’ingérences ou de discrimination de nature à porter atteinte à la liberté syndicale.

Le dossier du SYNATA étant encore en cours d’instruction pour une durée maximale de 2 mois, il ne serait pas étonnant de voir dans les tous prochains jours, comme à la CNSS, en guise de représailles et d’intimidations, une vague d’affectation des membres fondateurs du SYNATA. D’autant plus, que selon nos sources, elle n’hésite pas à avoir recours à des huissiers de justice pour tenter de mettre la main sur la liste nominative des agents ayant participé activement à l’assemblée générale constitutive dudit syndicat, qui rappelons-le, est le tout premier au sein de l’agence depuis sa création par le décret n°0292/PR/MAPDR du 18 février 2011.  Affaire à suivre».

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Gabon/ Axe Bifoun- Ndjole: Mettre à contribution la Redevance de l’Usure de la Route (la RUR) pour mettre fin au Calvaire et à l’humiliation !

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La situation du tronçon routier Bifoun – Ndjole est devenue insupportable pour nos populations et pour les opérateurs économiques qui empruntent la Nationale 1.
Une honte pour notre pays vis-à-vis des ressortissants des pays limitrophes qui utilisent cette voie pour partir ou se rentre à Libreville.
Cette situation n’est plus acceptable. Des simples opérations de bouchages des nids de poules et de replâtrages des trous béants qui peuplent cet itinéraire ne peuvent plus se muer en solutions.

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L’honneur de tout un peuple est bafoué. Mettre fin à cette humiliation quotidienne n’est plus une option mais une exigence républicaine !
Aussi, je demande, solennellement, au Président de la République, Chef de l’Etat et Chef du gouvernement de mettre à contribution la Redevance de l’Usure de la Route pour financer les travaux de reconstruction de ce tronçon.
La Redevance de l’Usure de la Route est une taxe prélevée sur les prix des carburants pour financer l’entretien routier via le Fonds Autonome National d’Entretien Routier (FANER).


Malheureusement les fonds collectés, à ce sujet, évalués à plusieurs dizaines de milliards de Francs CFA par an, ne semblent pas toujours se traduire par une amélioration visible du réseau.
C’est l’occasion pour l’exécutif de faire œuvre utile en utilisant ces fonds, dont nous sommes tous contribuables, pour un intérêt collectif et national louable.

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Dieudonné Minlama Mintogo
Acteur Politique
Ancien candidat aux élections présidentielles de 2016

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Camélia NTOUTOUME LECLERCQ : L’aura politique qui dérange !

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Dans un passé récent, à la suite de sa brillante démonstration de force lors de la tournée du Président du Parti Démocratique Gabonais (PDG) dans la commune de Ntoum, Madame Camélia NTOUTOUME LECLERCQ n’a cessé d’alimenter positivement les réseaux sociaux, illustrant ainsi son incontestable maîtrise de la mobilisation et de l’organisation de grandes manifestations.

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Comme le veut l’adage : « Les médiocres recourent systématiquement au déni, à la critique, aux accusations, voire à la désinformation, dans leur volonté de nuire à ceux dont la lumière les éclaire un peu trop brillamment. »

Dans une démarche empreinte d’incohérence, nous assistons ces derniers jours sur des postes avilissants, dégradants, tentant de porter atteinte à la dignité de Madame la Ministre d’État, en charge de l’Éducation Nationale via un chef d’établissement dont on impute des insultes et insinuations frisant le manque d’étique et de responsabilité qui conduirait ce dernier dans une manœuvre orchestrée pour le déplacement d’un électorat à sa guise vers une commune sœur de Libreville.

Quelle est donc la teneur réelle de cet amas d’allégations fallacieuses dont est indirectement victime Madame la Ministre de l’ÉducationNationale, par l’intermédiaire du Proviseur du Lycée Technique Omar Bongo dont le seul grand péché est d’avoir le même nom que le Ministre d’Etat? Nous voilà donc de plein pieds dans un procès dû au fait de patronyme.

Il convient de replacer cette situation dans son contexte. En effet, sous un vent électoral basé sur les plans d’actions, de machineries, de manœuvres ostentatoires malveillantes des uns et des autres futurs candidats et adversaires du scrutin, il n’est pas rare de voir et de lire des articles qui vont dans le sens de la diffamation, des aprioris et même des préjugés dont Le proviseur du lycée technique se trouve être le bouc émissaire parfait dans le but de porter atteinte à la réussite politique d’une Citoyenne dévouée de sa commune: Mme Camélia NTOUTOUME LECLERCQ.

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C’est avec un profond regret que nous constatons l’acharnement de certains acteurs politiques en manque de visibilité et en quête de notoriété, qui ciblent cette femme d’État au parcours irréprochable et élogieux dans une tentative désespérée d’exister dans l’arène politique.

Force est de constater que Madame Camélia NTOUTOUME LECLERCQ et le ministère qu’elle dirige avec maestria sont incontestablement « la marque déposée » qu’il faut absolument attaquer, ternir, galvauder, avilir, dénaturer, et compromettre, pour se faire remarquer et attirer l’attention.

Comment peut-on raisonnablement imaginer qu’un enseignant certifié, de surcroît Proviseur, animé par un sens aigu de l’éthique et de la déontologie, puisse envisager un instant de compromettre son intégrité en conditionnant un passage fallacieux en classe supérieure par une inscription sur les listes électorales dans la commune de Ntoum ?

Comment tolérer que les élèves du Lycée Technique, futurs cadres de notre Nation, soient ainsi réduits au rang de simples « marchandises » électorales?

Comment peut-on décemment réduire les nombreuses réussites professionnelles et politiques de Madame Camélia NTOUTOUME LECLERCQ au substratum impliquant un chef d’établissement, fut-il celui du prestigieux Lycée Technique Omar Bongo ?

À tout prendre, si certains aigris républicains continuent à tout vent de chercher à ternir l’image de ce Proviseur en l’associant d’ailleurs à celle de Dame Camélia NTOUNTOUME LECLERCQ, prétextant que « l’école n’est pas un marché de voix », « l’élève n’est pas une fiche d’électeur » et que « l’autorité éducative n’a pas vocation à servir les ambitions politiques ». À ce sophiste déguisé auteur de ce poste rempli d’infamies et surtout écrit au conditionnel, nous lui disons qu’il a fait un hors sujet parfait digne d’un écrivassier néophyte.

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Restons un temps soit peu en politique pour que nul n’en ignore. En s’appuyant sur la nouvelle loi organique N*001/2025 du 19/01/2025 portant code électoral en République Gabonaise paru au journal officiel N*51 du 22 janvier 2025 dans son chapitre 2, article 58 et dans le chapitre 5, article 38.  Ici il est question de la liberté de chaque individu d’exercer son droit de vote en toute liberté une fois l’âge de 18 ans atteint.
Il est donc utile de rappeler que bien qu’étant élèves, ce sont d’abord des citoyens qu’un simple proviseur d’ailleurs en période de convalescence d’une part et de vacances d’autre part, ne peut obliger de le suivre  politiquement. Les propos visant le proviseur sur ce point sont donc grotesques, et aberrants.

À toute fin utile, rappelons que ce chef d’établissement a subi plusieurs cabales. La dernière en date jetait en pâture ce citoyen en vindicte populaire le traitant de voleur de bétails de la ferme de Ntoum au profit de Dame Camelia NTOUTOUME LECLERCQ.

Par analogie, on constate donc clairement que vous êtes à court d’arguments car vous savez qu’elle peut et va vous broyer politiquement. C’est une dame de fer. Elle parle plusieurs langues du Gabon parce qu’elle est issue de plusieurs ethnies et clans de notre territoire.
Nul besoin pour elle d’avoir recours à l’enfarinage d’autant plus que ce n’est pas une vendeuse d’illusions. Avec elle, c’est le terrain rien que le terrain. 

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Une fois encore, votre initiative de dénigrement opportuniste, fondée sur des hérésies, des contrevérités manifestes et alimentée par une haine politique tenace à l’égard d’une fille émérite de Ntoum.

Partant de cette énième tentative de déstabilisation, tout en remarquant que certains refusent de FUMER LE CALUMET DE LA PAIX  pour enfin se concentrer sur leur propre élection dans leurs circonscriptions respectives, LA JEUNESSE MONTANTE DU KOMO-MONDAH, après avoir identifié les instigateurs de ces attaques, se tient prête à réagir avec fermeté afin non seulement de vous empêcher de nuire, mais aussi pour vous mettre hors d’état de nuire.

LA JEUNESSE MONTANTE DU KOMO-MONDAH

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Opération déguerpissements: appel à la solidarité et à la responsabilité !

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[M]esdames et Messieurs,
Mes chers compatriotes.

Le logement fait partie des huit (8) besoins physiologiques fondamentaux de l’être humain au même titre que le besoin d’oxygène, de liquide, de nourriture, de maintien de la température corporelle …
Quant au droit au logement, il  fait partie des droits fondamentaux de l’être humain.
Il est reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et par le Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels.
Il est considéré comme un droit essentiel à la dignité humaine et à un niveau de vie suffisant.

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Les différents Textes et Conventions internationales obligent les États à prendre les mesures pour assurer l’accès au logement à tous et protéger les personnes contre les expulsions forcées et le logement indigne.
Depuis quelques jours, des milliers de nos compatriotes résidants  dans la commune de Libreville sont privés de ce besoin et de ce droit essentiel suite aux opérations de déguerpissements menées par le Gouvernement.


Aussi, au-delà de toute polémique et de toute la rhétorique sur  la recherche  des responsabilités  ou des irresponsabilités, une seule réalité saute à mes yeux : nous faisons face à l’une des plus grandes crises sociales et humanitaires de l’histoire de notre pays. Nous ne pouvons pas rester insensibles,  il faut agir  vite et maintenant !

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Nul n’ignore la précarité dans laquelle vivent la plus part des familles  gabonaises !
Nul  n’ignore les difficultés que les gabonais éprouvent à joindre les deux bouts !
Nul n’ignore la situation du déficit criard des logements dignes dans la commune de Libreville. Nul n’ignore les conditions difficiles d’accès au logement à Libreville (frais d’agence, cautions, mois d’avance) !


Face à ses différentes situations et au regard de la crise qui enfle, j’appelle les Gabonais et les Gabonaises à la solidarité.


Que chaque Gabonais et chaque Gabonaise manifestent son soutien à   nos frères et sœurs en difficulté par une contribution financière ou par un don en nature.


Aux confessions religieuses et aux  organisations de la société  civile, j’appelle à l’organisation des chaînes de solidarité pour venir en aide à nos compatriotes en détresse.
Nous l’avons fait pour l’Haïti, pour la Somalie, pour la Guinée Équatoriale et pour bien d’autres communautés, l’heure est venue pour que nous nous mobilisions pour nos compatriotes !


J’appelle le gouvernement à la flexibilité, à la responsabilité et au dialogue. Sans ignorer la cupidité ou la duplicité de certains compatriotes, l’absence de logements décents, le déficit en logements sociaux, les constructions anarchiques, la faiblesse de l’urbanisation de la ville incombe au premier chef aux différents gouvernements.

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Que le gouvernement ouvre les  discussions avec les organisations des personnes déguerpies afin de trouver ensemble les moyens et les procédures pour un meilleur accompagnement des victimes.


Que les forces de défense et de sécurité soient  mobilisées  pour installer les camps d’accueil afin d’abriter les familles dans l’incapacité de se reloger rapidement.
Il s’agit de nos compatriotes. La violence, l’invective, la fuite en avant ou la confrontation ne pourront malheureusement pas nous aider à sortir du gué. Restons solidaires et unis.
Je vous remercie !


Dieudonné MINLAMA MINTOGO
Président d’Ensemble Pour la République
Ancien candidat aux élections présidentielles de 2016

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