Société/Environnement
Gabon /Agasa: un nuage de grève plane au-dessus de l’Agence

Réuni en Assemblée générale (AG) ce 03 février 2023, le personnel de l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA), membre du Syndicat National des Travailleurs de l’AGASA (SYNATA), a regretté un climat délétère, sans discussions véritable qui prévaut au sein de l’organisation. Décriée à travers la presse nationale, et désormais connue du plus grand nombre, notamment le chef du gouvernement, Alain-Claude BILIE-BY-NZE, la gestion «scabreuse et opaque» serait la source d’alimentation des tensions qui persistent au sein de l’agence. Compétences en otage, droits bafoués , sécurité alimentaire des populations en danger, les membres du SYNATA qui se disent «attaché au dialogue et à la négociation», n’excluent pas d’user de leur droit légitime de grève, si leurs recours demeuraient lettres mortes. Ainsi, préviennent les délégués syndicaux si le nuage obscur au-dessus de l’AGASA n’est pas dégagé par le biais d actions fortes et indispensables pour la gestion de ce conflit social dans les prochaines semaines, ils déposeront un préavis de grève sur le bureau de la hiérarchie. Car, le respect des droits des agents de l’AGASA ne sera plus une option.

Il faut croire que l’interpellation à la médiation faite au Premier ministre n’a pas arrangé les choses à l’AGASA, où le dialogue semble rompu entre les parties en conflit. Fussent-elles clairement identifiées. Car contrairement aux informations relayées, «il n’y a pas de désaccord entre le SYNPA (Syndicat national des Personnels de l’Agriculture) et le SYNATA», d’autant que ce dernier est «le seul et unique syndicat de l’AGASA», a martelé son Secrétaire Général, Ken Léonce MAMBOU BAYA, balayant ainsi d’un revers de main, les supputations faites autour d’un conflit intersyndical. Sans s’appesantir sur la liste des griefs contre la direction générale, le porte-parole du SYNATA a de nouveau dénoncé le statu quo, la posture de déni qui n’honore personne, alors qu’ils pensaient avoir fait un pas dans la bonne direction avec la tenue des concertations qui ont mobilisées pendant 3 semaines le Comité de Direction (CODIR) de l’AGASA dans son ensemble et les partenaires sociaux.

Las de cet immobilisme, le SYNATA qui est «fidèlement attaché au dialogue», au respect «des droits de l’homme» ainsi qu’aux «lois et règlement en vigueur» au Gabon, se dit favorable à la politique du chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA, à l’origine de la création de l’AGASA. Pour cela, dans les prochaines étapes de la démarche syndicale, «nous allons continuer d’insister auprès des plus hautes autorités, sans pour autant écarter le dernier levier que la loi nous autorise, notamment la grève» . Ainsi, l’Assemblée Générale a invité les délégués syndicaux à prendre leur responsabilité face à ce statu quo qui perdure depuis un certain temps.
Précisons, qu’une grève dans ce secteur sensible serait un risque pour les populations sachant que l’importation des denrées alimentaires se verra fortement perturbée, alors que le gouvernement s’apprête à organiser un énième colloque pour lutter contre la vie chère et que notre pays est dépendant des importations. Au regard des perspectives annoncées par le gouvernement BILIE-BY-NZE contenu dans la politique générale , l’espoir demeure et les attentes en matière d’alimentation sont immenses chez les agents de l’Agasa qui voudraient bénéficier à leur tour du credo des 3P (Patriotisme, Proximité et Pragmatisme) sur lequel le chef du gouvernement a fondé les bases de son action.
Au chapitre des griefs du SYNATA soulevés au cours de cette Assemblée Générale, les membres du bureau et les agents ont évoqués les incohérences avancées par le CODIR, représentant la direction générale au cours des concertations qui se sont tenues du 19 décembre 2022 au 10 janvier 2023. En effet, au cours de ces concertations, le CODIR a notamment annoncé la baisse des recettes et donc la non-atteinte du budget prévisionnel annoncé en début d’exercice 2022. Soulevant d’importantes interrogations au regard du caractère singulier de cette annonce dans l’histoire de l’Agasa. Laquelle n’a jamais manqué d’atteindre ses résultats prévisionnels. Les agents ont invité le Secrétaire Général et les membres de son bureau à prendre leurs responsabilités car cette annonce du CODIR ne cadre en aucun cas avec la réalité des chiffres des réalisations techniques de l’agence. Qu’est-ce qui pourrait expliquer ce fait, dès lors qu’aucune action n’a entravé le fonctionnement de l’agence durant cette année ? Question à laquelle les agents de l’AGASA souhaitent avoir une réponse.
Société/Environnement
Opération reprise administrative des terrains du domaine public: OLIGUI NGUEMA instruit le démarrage immédiat des travaux

[C]e mercredi 11 juin 2025, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience les responsables du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), ainsi que de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre (ANUTTC). Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur l’opération de « reprise administrative des terrains du domaine public » en cours, dans le cadre des projets de construction de la future cité administrative et de la voie de contournement Jeanne Ébori – ancienne Sobraga.
Au cours de l’échange, le Chef de l’État a instruit le démarrage immédiat des travaux. Il a salué les initiatives de relogement mises en œuvre en faveur des populations déplacées, tout en ordonnant l’ouverture d’enquêtes visant à identifier et sanctionner les auteurs de spéculations foncières et d’occupations illégales.
Informé de la présence présumée de sans-abri sur le site concerné, le Président de la République s’est personnellement rendu sur place. Il a pu constater l’absence de personnes dormant à la belle étoile. Seul un groupe de jeunes, chargé de veiller sur les effets des familles concernées par ladite opération était présent.
Société/Environnement
Fête des mères: Setrag célèbre la femme du chemin de fer

Célébrée en différée, le 5 juin 2025, dans la salle polyvalente de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), la fête des mères a une fois de plus placé les femmes cheminots au centre des festivités. La célébration organisée par l’Association des femmes du chemin de fer gabonais a été une occasion de plus de rappeler à ces collaboratrices leur importance au sein de l’organisation.

Techniciennes, conductrices de train, responsables de sécurité, directrices ou chefs de département – les cheminotes ont chacune sans distinction de grade ni d’ancienneté, ont toutes été honorées comme il est de coutume à Setrag. En effet, l’Association des femmes du chemin de fer, cheville ouvrière de l’évènement, a veillé à ce que chaque invitée soit honorée. Et toutes ont reçu un cadeau personnalisé en signe de gratitude et de respect.
Bonne fête des femmes à vous ! La SETRAG sera toujours à vos côtés pour soutenir vos projets en faveur du développement des femmes cheminots. Soyez unies et fortes, car vous êtes un maillon très important pour la SETRAG», a encouragé le représentant du Directeur Général, présent lors de cette commémoration.
Pour les femmes à l’honneur ce jour, «la cheminote, chez SETRAG, est une femme accomplie, épanouie, déterminée et profondément investie dans son travail. Elle est un pilier de la performance collective », témoigne l’une des responsables de l’organisation. Soulignan la progression des femmes dans les métiers techniques et les postes de commandement et saluant au passage « la vision inclusive de la Direction générale, qui place l’humain au cœur de la performance ».
Pour clore ce moment de convivialité, les femmes du rail n’ont pas manqué de rendre hommage à leurs collègues disparues, dans un moment de recueillement simple et sincère. Un repas fraternel a clos cette célébration chaleureuse, où se sont mêlées les valeurs du travail, de la solidarité et du vivre ensemble.
Société/Environnement
Gabon /Secteurs ferroviaire et portuaire: Afreximbank annonce un financement à venir de 1,2 milliards d’euros

Reçu en audience le 02 juin 2025, par le Chef de l’État et du gouvernement, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le president du Conseil d’administration de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), le Pr Benedict ORAMAH a dévoilé les engagements à venir de ladite banque pour le Gabon. De nombreux secteurs sont concernés par ces financements qu’il s’agissent du secteur de l’énergie, du transport ferroviaire ou portuaire.
En effet, pour le Chef de l’État, il était important de savoir dans quelles mesures l’institution financière africaine accompagnerait la mise en oeuvre des projets structurants du pays. Benedict ORAMAH s’est donc montré précis sur certaines d’entre elles. À l’instar d’un mécanisme de financement de 2 millions d’euros, qui a d’ores et déjà été arrangé.
Précise-t-il au sortir de son audience, «cet arrangement dont la mise en œuvre est annoncée pour les prochains mois, sera suivi d’un second dispositif, actuellement en phase d’activation, qui viendra renforcer cette coopération, afin de répondre de manière efficiente aux priorités nationales en matière de développement».
En effet, a-t-il annoncé à ce sujet, l’accélération de la mise à disposition d’un financement de 1,2 milliards d’euros pour accompagner au mieux les projets du gouvernement de la Ve République. Voilà qui devrait satisfaire le président de la République, engagé à accélérer la transformation du Gabon.