Société/Environnement
La pause « coupés-coupés » d’ABO fait à nouveau jaser

Alors qu’il effectuait une descente sur le terrain, ce samedi 14 mai 2022, le président de la République a marqué une pause coupés-coupés au quartier Ancienne Sobraga. Son arrêt qui a suscité de nombreuses critiques sur la toile, a rappelé celles qui lui avaient déjà été adressées en 2016, lorsque à Ndjole, il s’était autorisé un stop du même genre. Laquelle avait été qualifiée de peu digne pour un Chef d’Etat.
En effet, en 2016 Ali BONGO ONDIMBA avait entamé une tournée à travers le Gabon profond. Au cours de ce périple, le chef de l’État, alors accompagné du roi du Maroc MOHAMED VI, le Chef de l’État marque un stop à Ndjolé, dans la province du Moyen-Ogooué, pour manger des coupés-coupés. Tout de suite, la toile s’est enflammée. Sur les réseaux sociaux, et dans la presse locale, l’on jasait sur le fait que le président du Gabon ait posé un tel acte. D’aucuns arguent même qu’il s’agirait d’un montage, pointant notamment le fait que les coupés-coupés aient été servis au Chef de l’État dans du papier aluminium.
La question qui revenait le plus: depuis quand mange t-on des coupés-coupés servis dans du papier aluminium? Dans l’opinion publique, les critiques les plus acerbes fusèrent. Jusque dans l’opposition, l’on disait s’indigner qu’un président de la République ne devrait pas manger des coupés-coupés ? Comme pour dire que celui qui occupent les fonctions présidentielles n’est plus de facto un être humain? que le commun des mortels (des gabonais) ? Être Chef d’État vous enlève-t-il votre humanité ? Pourtant, chez Ali BONGO ONDIMBA, manger des coupés-coupés est une question d’habitude. Les intimes du président de la République vous diront qu’avant 2016 à Ndjole, il le fesait déjà près du cinéma le Gabon à nombakele où il se rendait souvent pour en manger.

Et d’ailleurs, Ali BONGO ONDIMBA n’est pas le seul président à affectionner la nourriture populaire. En 2009, Barack OBAMA, alors président des États-Unis, débarquait à l’improviste dans un fast-food de Washington, le Five Guys. En raison de son statut, et fort de grande popularité dont jouissait Barack OBAMA, le déplacement dans ce fast-food fait le tour des télévisions du monde entier. La presse américaine et internationale faisait alors les choux gras de cet appétit présidentiel. Interrogé, Barack OBAMA dira de Five Guys que « Ce sont les meilleurs burgers du monde. » Si donc Barack OBAMA peut se rendre dans un fast-food, pourquoi Ali BONGO ONDIMBA ne peut-il pas en faire autant ?
MEZ
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.
Société/Environnement
«Retroussons les manches» avec la “Coalition des jeunes patriotes du Gabon,” pour redonner de l’éclat aux quartiers

Libreville semble au coeur de l’attention de nombreux citoyens, qui disent vouloir lui rendre son titre de beauté. Dans l’élan du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), qui s’attèle a «donner un nouveau visage à la capitale gabonaise», la « Coalition des jeunes patriotes du Gabon », dans le cadre de son opération «Retroussons les manches», s’emploie à assainir les quartiers. Regroupant une soixantaine d’associations gabonaise, la coalition entend apporter une réponse, une aide aux citoyens, où et quand le besoin est exprimé.

Ce 19 juillet 2025, c’est au travers d’une action citoyenne, au quartier PK12, dans le 6e arrondissement de Libreville, que les jeunes patriotes du Gabon se sont illustrés. Face à la problématique de l’assainissement des zones reculées des quartiers, la Coalition a sollicité de ses membres une intervention au lieu-dit BRC. Avec quelques affiliés, André OBIANG, responsable de la communication de ladite coalition, s’est littéralement retroussé les manches, pour pour apporter un plus à ce quartier, par extension à la commune de Libreville, mieux à la construction d’un meilleur Gabon.
La Coalition des jeunes patriotes du Gabon, qui mène de manière officielle ses activités depuis 2 années maintenant regroupe une soixantaine d’associations et compte un peu plus de 300 membres. Selon André OBIANG, «le but de se réunir en coalition, est de fédérer entre gabonais, pour apporter des solutions, partant de nos ambitions pour notre pays. C’est pourquoi nous avons choisi finir les gabonais. De travailler ensemble. Nous apportons notre aide à la population lorsque le besoin se fait sentir».

Des besoins déjà exprimés par les riverains des quartiers Avéa et Nzeng-Ayong, qui seront les prochaines zones d’intervention. La coalition des jeunes gabonais qui entend mettre l’ensemble de ses compétences au service de la population gabonaise, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle espère voir son action continue et sa zone d’intervention davantage élargie.