Faits Divers
Mouila: elle vole une bouteille d’huile et ½ sac de riz
L’insécurité semble prendre des proportions inquiétantes dans notre pays. Et ce phénomène est, à présent, animé pour des raisons inobservées auparavant, notamment la précarité. En porte témoignage ce fait insolite qui s’est déroulé la semaine dernière, au quartier Divindé, dans le 1er arrondissement de la commune de Mouila, chef – lieu de la province de la Ngounié.
D’après le journal “La Cigale enchantée”, qui relate l’affaire, dans son numéro 063, une dame, dont l’identité n’a pas été révélée, se serait introduite, en plein jour, dans un domicile pour y commettre un larcin. Selon les faits rapportés, l’indélicate, profitant de l’absence de la maîtresse de maison et de sa fille, employée dans une société agricole de la place, a demandé aux petits- enfants, qui avaient été chargés de garder la maison, de lui montrer la chambre de leur grand –mère dont elle aurait prétendu être là belle-sœur, afin qu’elle puisse s’y reposer, en attendant son retour. Sans méfiance, les gamins, dont le plus âgé a onze (11) ans, s’exécutèrent et préparèrent le lit.
Une fois seule, l’inconnue se serait mise à fouiller la pièce, certainement dans l’espoir de trouver un peu d’argent, mais ses recherches aurait été infructueuses. Loin de se décourager, elle serait entrée, discrètement, dans la chambre de la mère des enfants, pour y poursuivre ses fouilles mais n’aurait pas eu plus de chance. C’est alors qu’elle serait entrée dans la cuisine, pour s’emparer d’une bouteille d’huile, d’un ½ sac de riz, une boîte de tomate et un paquet de cubes d’assainissement.
«Lorsqu’elle est sortie de la chambre, elle nous a dit qu’elle partait rapidement nous préparer à manger en promettant de revenir une fois la nourriture cuite», a déclaré le garçonnet à nos confrères, sans se douter que la voleuse venait de prendre la poudre d’escampette.
Ce n’est, hélas, pas la 1ère fois que l’on entend parler de ces bandits d’un genre nouveau. L’on se souvient qu’en février 2021, toujours à Mouila, au quartier Mutsanupinza, un père de famille, d’une quarantaine d’années, s’est retrouvé derrière les barreaux pour avoir volé un sac de riz et un litre d’huile à son voisin. En attendant qu’une solution idoine soit trouvée pour régler cette situation, les populations du quartier de Divindé ont décidé de prendre des dispositions afin de se prémunir de cette nouvelle façon de s’introduire et de voler.
Faits Divers
Ntoum /De l’amitié à la machette: sa vie sauve grâce à des passants
Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène”, disait Ahmadou KOUROUMA. Gédéon M.A, un gabonais âgé de 26 ans l’a bien compris … à ses dépens. Ce, après avoir été extirpé des griffes de la mort, que lui réservait ses 3 amis, le 30 juillet 2024, par des personnes de bonne volonté.
Den, Arnold et Lesmy-Dev assurent que tout serait parti d’un manque de respect. Entre “ragots”, intrusion et par-dessus tout le braquage de la mère de l’un des éléments de la bande par la victime, selon l’un des membres du trio vengeur, ils souhaiteraient vivement en découdre avec leur “faux-ami”.
Après l’avoir activement recherché pendant plusieurs jours dans toutes les artères de la ville de Ntoum, les 3 amis vont finalement retrouver l’évadé dans la nuit de mardi. L’entraînant dans un coin reculé de la ville, ils l’auraient poignardé sur tout le corps avant de le conduire sur les rails. Où, à l’aide de machettes, ils auraient découpé des parties du corps de Gédéon, informé “L’Union”.
Ligotée, la victime va y être laisser pour morte, par ses assaillants après avoir perdu connaissance. C’est dans ces conditions que le jeune homme aurait été retrouvé par un passant, qui, à l’aide d’autres riverains, l’auraient conduit d’urgence à l’Hôpital d’instruction des armées du PK9, où sa vie a été mise hors de danger. Alors que ses agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Faits Divers
Port-Gentil /Terrain à plusieurs propriétaires: incarcérée pour escroquerie
Au Gabon l’on n’en finit pas de s’insurger des histoires de terrains aux multiples propriétaires. La plaine d’Ayeme, dans la commune de Ntoum en est un illustre exemple. Si de nombreuses affaires seraient en cours selon des sources bien informées de la localité, à Port-Gentil, le parquet vient d’acter l’incarcération de dame Eugénie K. NDJIMBI, à la prison du château, pour escroquerie et abus de confiance, précise “L’Union”. Ce, après avoir vendu sa parcelle, sise au quartier Trois Filaos à de nombreux individus dont elle percevait des sommes d’argent.
Yann O. (34 ans), Larry D. (49 ans), Valérie M.M. (49 ans) et Rodrigue B (43 ans) tous des gabonais, qui auraient versé d’importantes sommes d’argent à la propriétaire du terrain. Pour tous les acquéreurs convaincus d’être les nouveaux propriétaires jusque-là tout allait bien. Jusqu’à ce que le dernier cité décide d’entreprendre des travaux sur son acquisition, mais se retrouve nez à nez avec un autre, se présentant comme propriétaire.
Dès lors, une plainte est déposée contre la vendeuse, qui a été rapidement interpellée par les éléments de la police judiciaire, avant d’être présentée devant le parquet de la ville, qui l’a placée sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est à croire que les sanctions appliquées contre les auteurs de ces agissements ne sont pas assez sévères. Car les récidivistes semblent ne plus avoir crainte des autorités judiciaires et vendent même des biens qui ne leur appartiennent pas aux éléments de forces de l’ordre, les impliquant dans des agissements illégaux.
Faits Divers
Akanda /Viol en réunion d’une élève du lycée Mbélé: tout ne serait qu’un mensonge !
On le dira jamais assez, la jeunesse se livre à des délits en tous genres dont ils ne soupçonnent ni la portée, encore moins les conséquences. Les internautes avaient été émus par l’affaire du viol d’une jeune lycéenne inscrite en classe de terminale, au lycée Mbélé d’Angondjé. Suivant des versions reprises de la famille de la prétendue victime, le forfait qui se serait produit dans la nuit du 30 au 31 mai 2024, aurait été commis par une bande de 10 garçons, qui ne seraient autres que ses condisciples de classe, menés par l’un d’eux, fils d’un haut gradé de l’armée.
C’est au terme d’une enquête menée par les services de forces de police nationale, et la pression exercée par sa mère, que la jeune fille de 16 ans va revenir sur sa version. Laquelle révèle que s’étant rendue à une fête avec ses condisciples de classe, la jeune adolescente aurait consommé de l’alcool et d’autres substances. Avant de passer la nuit chez l’hôte de la soirée, d’où elle sortira dès les premières lueurs du jour, pour se rendre chez un de ses beaux-frères, au lieu-dit Premier campement, révèle “L’Union”.
Retrouvée dans les environs, elle aurait alors «menti», selon un source judiciaire citée par le quotidien, à ses parents, qui ont immédiatement répandu la version de leur enfant sur la toile. Où, l’identité de l’officier supérieur avait même été réclamée, puis dévoilée, alors que les internautes exigeaient que son fils et ses complices soient arrêtés et incarcérés. Notamment à l’évocation des prétendues intimidations par lesquelles l’homme des corps habillés se serait illustré vis-à-vis de la famille de la jeune fille.
C’est donc la réputation d’un établissement, d’un jeune, d’une famille qui auraient été entachées par un individu, qui aurait simplement choisi de ne pas assumer la responsabilité de ses actes. Une affaire qui nous rappelle bien l’importance de se rapprocher des services compétents avant de choisir de rendre publiques les identités des personnes prétendument impliquées dans une affaire. Au risque de les exposer en vain.