Société/Environnement
Egalité des genres: le Gabon leader du continent noir

À l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, la Banque mondiale a présenté, le mardi 8 mars 2022, son rapport intitulé « les femmes, l’entreprise et le droit en 2022 », lequel place le Gabon en tête des pays d’Afrique en matière d’égalité de genre avec une note de 82,5/100 pour les réformes majeures entreprises par les hautes autorités dans le cadre de cet objectif.
Sous forme de conférence de presse, le programme Gabon égalité, la Task force sur les inégalités entre les hommes et les femmes, et la banque mondiale ont dressé un état des lieux sur les avancées en matière de droits de la femme en Afrique et dans le monde. Le rapport de l’institution de Bretton Woods est un ensemble de données structurées, se référant aux lois et réglementations prises par la grande majorité des pays du continent noir dans le cadre de l’égalité juridique en matière d’égalité des sexes. Et c’est fort des conclusions de ce rapport que notre pays se retrouve en tête du classement africain.
Selon des propos recueillis par nos confrères de l’Agence gabonaise de presse (AGP), la représentante résidente de la banque mondiale au Gabon, Alice OUEDRAOGO, a déclaré que « le Gabon est le pays qui a le plus réformé en matière d’égalité du genre dans le monde. Il a réformé 5 des 9 indicateurs du rapport des femmes d’Entreprise et le droit en 2022. Ce qui a permis au pays de monter d’un score de 52,5% à 82,5%. Et fait de lui le meilleur en termes d’égalité homme – femme sur le continent ». Toutefois, beaucoup reste encore à faire pour parvenir à une pleine égalité entre les deux sexes. Le rapport invite, par exemple, à envisager des réformes pouvant améliorer l’égalité juridique pour les femmes (amélioration de la liberté de mouvement, lois affectant la rémunération des femmes et celles affectant le travail des femmes après avoir eu des enfants).
Avec un capital humain de plus de 50% de femmes, notre pays détient un potentiel féminin qu’il pourrait capitaliser. En Afrique, le Gabon est considéré, avec le Rwanda et l’Ethiopie, comme l’un des rares pays les plus en pointe en matière de promotion de l’égalité hommes – femmes. Une grande partie des postes à responsabilité publiques, tels que la Primature, la Cour constitutionnelle, le Sénat, le Gouvernorat de la province la plus importante, la principale mairie du pays et 13 portefeuilles ministériels sont détenus par des femmes.
Justice
Nourredine BONGO, Ian Ghislain NGOULOU, Brice LACCRUCHE ALIHANGA désigne ses bourreaux

L‘ancien directeur de cabinet d’Ali BONGO ONDIMBA, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, a récemment accordé une interview émouvante et dérangeante à TV5Monde. Il y décrit ses quatre années de détention dans des conditions inhumaines, qualifiant cette période d’« enfer organisé ». Selon lui, sa détention était une « exécution lente et froide d’un adversaire devenu gênant pour le système » orchestrée par le clan BONGO, plus précisément Nourredine BONGO VALENTIN et son bras droit Ian Ghislain NGOULOU.
Les accusations contre le clan BONGO
Brice LACCRUCHE ALIHANGA accuse le duo Nourredine BONGO / Ian Ghislain NGOULOU d’avoir orchestré une campagne de répression visant à l’effacer du paysage politique. Il relate une visite de Ian Ghislain NGOULOU en prison, où celui-ci lui aurait dit qu’il portait ses vêtements, vivait chez lui et qu’il serait condamné à 25 ou 30 ans de prison après les élections. Cette déclaration illustre, selon lui, la logique d’un pouvoir qui confondait rivalité politique et anéantissement physique.
Un système mafieux
BLA comme ceux qui l’affectionnait a qualifié le système BONGO-VALENTIN de « mafia » ou de « cartel », où la loyauté absolue était exigée et la dissidence condamnée. Il affirme que sa chute n’était pas liée à des erreurs de gestion ou à une rupture politique, mais relevait d’une stratégie planifiée pour neutraliser toute concurrence à la montée au pouvoir de Nourredine BONGO VALENTIN.
Conséquences et questions en suspens
Ce témoignage soulève des questions fondamentales sur la justice et la démocratie au Gabon. Si les méthodes décrites par LACCRUCHE ALIHANGA sont avérées, elles révèlent l’existence d’un État parallèle où règlements de comptes, humiliations personnelles et instrumentalisations de la justice dictent les règles du jeu politique. Aujourd’hui, le Gabon est face à son histoire et la question de savoir si la vérité finira par triompher d’un système bâti sur la peur, le silence et la répression reste en suspens.
Réactions et perspectives d’avenir
Brice LACCRUCHE ALIHANGA a changé de camp tout comme le pouvoir a changé d’épaule depuis la chute de son bourreau. Aujourd’hui, il soutient l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), parti du président Brice OLIGUI NGUEMA, par ailleurs tombeur d’Ali BONGO. Il espère contribuer à un changement réel au Gabon en dénonçant les mécanismes de l’ancien régime et en soutenant une justice équitable. Son témoignage pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays, notamment à quelques semaines des élections législatives et locales.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.