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Justice

Gabon: l’ancienne ministre Françoise ASSENGONE soupçonnée d’avoir voulu faire libérer son mari Léandre NZUE

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Dans la joie comme dans la peine ; dans la richesse comme dans la pauvreté ; ou encore pour le meilleur et le pire. C’est bien ces expressions que Françoise Assengone s’est certainement appropriées, pour qui l’expression pourrait bien être “à la mairie de Libreville comme à la prison centrale de Libreville”. Pour cause,  l’ancienne ministre déléguée des Transports est soupçonnée d’avoir voulu faire libérer, l’ancienne édile de la capitale gabonaise, Léandre NZUE. L’hebdomadaire, “Le Mbandja” (N595), dans sa livraison du vendredi 02 avril 2021 a révélé cette affaire impliquant la députée de Mitzic, épouse de Léandre NZUE. Il en ressortirait à cet effet que la concernée pourrait être inculpée pour corruption et tentative de corruption d’agents de sécurité pénitentiaire et de magistrats.

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À en croire le journal, un certain capitaine Jean-Jacques IBALA, aurait été son complice dans toute l’histoire, qui aurait débuté, lorsque sur recommandation d’un de ses proches, haut gradé à la sécurité pénitentiaire, Françoise ASSENGONE prend contact avec ledit capitaine. Lors de leur première rencontre, elle aurait remis 5 millions de francs CFA en liquide à ce dernier, lui promettant bien plus s’il l’aidait à faire libérer provisoirement son époux. Proposition qu’accepte le militaire.

Selon nos confrères, Jean-Jacques IBALA aurait résolu d’entrer ainsi en contact avec le commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le général de brigade Germain EFFAYONG ONONG et le juge d’instruction chargé du dossier de Léandre NZUE. Peu de temps après, IBALA recontacte la députée pour l’informer de la possibilité d’effectuer la transaction et pour ce faire, il lui exige un montant de 40 millions de francs CFA à distribuer entre la prison et le tribunal, qu’elle réunit rapidement et apporte au capitaine dans deux sacs remplis de liquide.

La transaction financière effectuée, le capitaine aurait promis à l’ancienne ministre que dans les prochains jours, son mari sera un homme libre, donnant même une date précise. Sauf qu’à date, l’ancien maire de Libreville est toujours détenu à la prison de Gros-Bouquet. Prise de panique et devant l’agacement de son transactionnaire, le capitaine IBALA, qu’elle sollicite en vain, Françoise ASSENGONE fait appel à un haut gradé de la Garde Républicaine (GR), à qui elle révèle toute l’affaire.

Le haut gradé relance à son tour son frère d’armes chef de la sécurité pénitentiaire, le général EFFAYONG. Ce dernier aurait nié avoir perçu un seul kopeck de cette transaction dont il ne serait d’ailleurs pas au courant. Après avoir été mis au courant de l’affaire, impliquant IBALA, celui-ci sera épinglé et passera aux aveux, affirmant avoir dépensé les 5 millions de francs CFA qui lui avaient été donnés en cadeau. Les 40 millions de francs CFA, le capitaine affirme qu’on les lui a volés. Une version qu’il changera une fois mis à la disposition de l’inspection de la sécurité pénitentiaire.

Finalement, le capitaine IBALA aurait avoué avoir distribué 10 millions sur les 40 millions de francs CFA, entre plusieurs magistrats. Des magistrats qui auraient nié tout en bloc. Selon “Le MBANDJA”, les services d’infirmerie de la sécurité pénitentiaire auraient également été approchés par le capitaine en vue de délivrer un document pour faire libérer Léandre NZUE pour cause de santé. Toutes choses qui auraient pu aboutir si Françoise ASSENGONE, impatiente, ne s’était pas précipitée pour faire éclater l’affaire.

Aujourd’hui, l’ancienne ministre se dirait victime d’une escroquerie et d’extorsion de fonds de la part d’agents de la sécurité pénitentiaire. Le journal rapporte que le ministère public aurait déjà ouvert une enquête sur l’épouse de l’ancien maire de Libreville, pour corruption active. Le dossier, s’il arrive aux mains du ministère de la Justice, pourrait aboutir à la levée de l’immunité parlementaire de la députée de Mitzic et son inculpation. De quoi rapprocher Françoise ASSENGONE des portes de “Sans-famille” où elle pourrait malheureusement ou heureusement, se retrouver dans les bras de son mari, incarcéré lui aussi pour des faits similaires en 2019.

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Justice

Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?

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Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.

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Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.

La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?

Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.

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Justice

Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main

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Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.

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La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer  l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».

Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier  d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord. 

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Justice

Gabon: Alain Christian IYANGUI s’engage à restaurer la crédibilité de la Cour des Comptes

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Ce 7 novembre 2023, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a, en sa qualité de Président du Conseil supérieur de la Magistrature honoré de sa présence ce mardi au Palais de Justice de Libreville, à l’Audience Solennelle d’Installation du Premier Président de la Cour Comptes.

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Cette cérémonie qui s’est ouverte avec l’allocution de Pierre MAGANGA BAKITA, Président doyen de la Cour des Comptes a vu la présence de plusieurs personnalités telles que les membres du CTRI, le Vice Président de la Transition, le Premier ministre, Chef du gouvernement de la Transition, les présidents des institutions constitutionnelles et les membres du
gouvernement dont le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

Intervenant à cette occasion, Joseph MOUGUIAMA, Procureur général près la Cour des Comptes a donné réquisition afin d’installation du Premier Président de la Cour des Comptes nommé par décision du Conseil supérieur de la Magistrature, en sa séance du 27 octobre 2023.

Cette installation se veut conforme aux dispositions de l’article 12 de la loi organique n°3/2002, fixant l’organisation, la composition, la compétence et le fonctionnement des juridictions de l’ordre financier. En effet, il résulte desdites dispositions que les magistrats sont installés, dans leurs nouvelles fonctions au cours d’une audience solennelle de la juridiction concernée.

«Monsieur le Doyen, Président de Céans, mesdames et messieurs de la cour, je requiers, qu’il vous plaise de bien vouloir procéder à l’installation du Premier Président de la Cour des Comptes, le renvoyer à l’exercice de ses charges», a déclaré le Procureur général près la Cour des Comptes.

Prenant la parole en qualité de Premier Président de la Cour des Comptes, et
après avoir salué l’avènement de l’ère glorieuse de la Transition, le nouveau promu, le nommé Alain Christian IYANGUI a exprimé sa profonde gratitude aux plus hautes autorités en tête desquelles le Chef de l’Etat, qui ont pris la décision de l’élever aux hautes et délicates fonctions de Premier Président de la Cour des Comptes.

Conscient des missions qui lui sont assignées, le Premier Président de la Cour des Comptes a présenté les grandes lignes de l’action qu’il compte mener au titre de la présente année judiciaire. Il s’agit entre autres, de restaurer la crédibilité et l’efficacité de la Cour des Comptes à travers la culture et la promotion des valeurs qui fondent son action.

Notamment le professionnalisme, la responsabilité, l’intégrité et la solidarité; de la professionnalisation des vérificateurs afin que les pratiques professionnelles soient en phase avec les normes internationales en vigueur et enfin, la
nécessité pour la Cour des Comptes de s’arrimer aux vastes potentialités des
nouvelles technologies de l’information appliquées à la fonction de contrôle.

Le nouveau promu a ensuite levé l’audience en exhortant tous les membres
de ladite institution et l’ensemble de son personnel à se mettre résolument au travail pour son essor vers la félicité.

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