Faits Divers
Booué: 2 adolescents restituent du matériel volé, de peur d’être “frappés par le diable”
Les deux cambrioleurs, dont l’âge varie entre 14 et 20 ans, craignant de subir les coups du sortilège maléfique préparé par le propriétaire du bar pour les punir, ont rendu le matériel volé deux jours plus tôt dans la nuit. Après avoir fait amende honorable auprès du propriétaire, ce dernier s’est résolu à annuler le maléfice.
À Booué, chef-lieu du département de la Lopé, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, cette histoire rocambolesque est sur toutes les lèvres. À en croire “Top Infos Gabon”, tout commence quand les deux délinquants s’introduisent nuitamment dans un bistrot situé au quartier «Carrefour TP». Ils emportent ensuite avec eux plusieurs objets de valeur dont un écran plasma, un baffle amplifié, des jeux de lumières et quelques boissons contenues dans le congélateur.
À l’ouverture du bar le matin, la gérante ne fera que le constat amer du cambriolage de la veille. Elle se résout alors à attendre le retour de S.M., propriétaire du commerce, qui se trouvait en forêt pour des travaux sur un chantier forestier. De retour le soir, ce dernier est mis au courant de la situation par la gérante. Il rentre alors chez lui sans toucher un mot sur ses intentions pour punir les auteurs du cambriolage.
C’est ainsi que le matin très tôt aux environs de 6h, S.M., sort de sa chambre et se rend dans l’arrière-cour de sa maison. Il y coupe un tronc de bananier qu’il attache ensuite autour de sa taille. Débute alors un rituel maléfique qui va l’amener à faire le tour du quartier dans cette tenue traditionnelle. Le rituel engagé par S.M., (dénommé “taper le diable”, ndlr), va alimenter toutes les conversations de la ville de Booué, jusqu’à arriver aux oreilles des deux jeunes délinquants.
Craignant d’être frappés par le «diable», les deux indélicats vont se résoudre à restituer tout le matériel volé dans le bar. Ce qu’ils feront dans la nuit. Le matin, en sortant de chez lui, S.M. va retrouver tous ses appareils disparus devant sa maison. Et même, deux jours plus tard, il recevra la convocation du chef du quartier, chez qui il se rend sans se douter de rien.
Sur place, le chef prend la parole puis deux jeunes se présentent à S.M. comme étant ses cambrioleurs et le supplient de les pardonner. Requête à laquelle le propriétaire du bar va accéder en acceptant d’annuler le sortilège maléfique qui s’apprêtait à s’abattre sur les deux gamins. Un dénouement heureux qui met fin à une histoire abracadabrante comme on n’en entend que dans les contes de chez nous. Espérons que cela serve de leçon aux concernés et à d’autres.
Faits Divers
Ntoum /De l’amitié à la machette: sa vie sauve grâce à des passants
Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène”, disait Ahmadou KOUROUMA. Gédéon M.A, un gabonais âgé de 26 ans l’a bien compris … à ses dépens. Ce, après avoir été extirpé des griffes de la mort, que lui réservait ses 3 amis, le 30 juillet 2024, par des personnes de bonne volonté.
Den, Arnold et Lesmy-Dev assurent que tout serait parti d’un manque de respect. Entre “ragots”, intrusion et par-dessus tout le braquage de la mère de l’un des éléments de la bande par la victime, selon l’un des membres du trio vengeur, ils souhaiteraient vivement en découdre avec leur “faux-ami”.
Après l’avoir activement recherché pendant plusieurs jours dans toutes les artères de la ville de Ntoum, les 3 amis vont finalement retrouver l’évadé dans la nuit de mardi. L’entraînant dans un coin reculé de la ville, ils l’auraient poignardé sur tout le corps avant de le conduire sur les rails. Où, à l’aide de machettes, ils auraient découpé des parties du corps de Gédéon, informé “L’Union”.
Ligotée, la victime va y être laisser pour morte, par ses assaillants après avoir perdu connaissance. C’est dans ces conditions que le jeune homme aurait été retrouvé par un passant, qui, à l’aide d’autres riverains, l’auraient conduit d’urgence à l’Hôpital d’instruction des armées du PK9, où sa vie a été mise hors de danger. Alors que ses agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Faits Divers
Port-Gentil /Terrain à plusieurs propriétaires: incarcérée pour escroquerie
Au Gabon l’on n’en finit pas de s’insurger des histoires de terrains aux multiples propriétaires. La plaine d’Ayeme, dans la commune de Ntoum en est un illustre exemple. Si de nombreuses affaires seraient en cours selon des sources bien informées de la localité, à Port-Gentil, le parquet vient d’acter l’incarcération de dame Eugénie K. NDJIMBI, à la prison du château, pour escroquerie et abus de confiance, précise “L’Union”. Ce, après avoir vendu sa parcelle, sise au quartier Trois Filaos à de nombreux individus dont elle percevait des sommes d’argent.
Yann O. (34 ans), Larry D. (49 ans), Valérie M.M. (49 ans) et Rodrigue B (43 ans) tous des gabonais, qui auraient versé d’importantes sommes d’argent à la propriétaire du terrain. Pour tous les acquéreurs convaincus d’être les nouveaux propriétaires jusque-là tout allait bien. Jusqu’à ce que le dernier cité décide d’entreprendre des travaux sur son acquisition, mais se retrouve nez à nez avec un autre, se présentant comme propriétaire.
Dès lors, une plainte est déposée contre la vendeuse, qui a été rapidement interpellée par les éléments de la police judiciaire, avant d’être présentée devant le parquet de la ville, qui l’a placée sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est à croire que les sanctions appliquées contre les auteurs de ces agissements ne sont pas assez sévères. Car les récidivistes semblent ne plus avoir crainte des autorités judiciaires et vendent même des biens qui ne leur appartiennent pas aux éléments de forces de l’ordre, les impliquant dans des agissements illégaux.
Faits Divers
Akanda /Viol en réunion d’une élève du lycée Mbélé: tout ne serait qu’un mensonge !
On le dira jamais assez, la jeunesse se livre à des délits en tous genres dont ils ne soupçonnent ni la portée, encore moins les conséquences. Les internautes avaient été émus par l’affaire du viol d’une jeune lycéenne inscrite en classe de terminale, au lycée Mbélé d’Angondjé. Suivant des versions reprises de la famille de la prétendue victime, le forfait qui se serait produit dans la nuit du 30 au 31 mai 2024, aurait été commis par une bande de 10 garçons, qui ne seraient autres que ses condisciples de classe, menés par l’un d’eux, fils d’un haut gradé de l’armée.
C’est au terme d’une enquête menée par les services de forces de police nationale, et la pression exercée par sa mère, que la jeune fille de 16 ans va revenir sur sa version. Laquelle révèle que s’étant rendue à une fête avec ses condisciples de classe, la jeune adolescente aurait consommé de l’alcool et d’autres substances. Avant de passer la nuit chez l’hôte de la soirée, d’où elle sortira dès les premières lueurs du jour, pour se rendre chez un de ses beaux-frères, au lieu-dit Premier campement, révèle “L’Union”.
Retrouvée dans les environs, elle aurait alors «menti», selon un source judiciaire citée par le quotidien, à ses parents, qui ont immédiatement répandu la version de leur enfant sur la toile. Où, l’identité de l’officier supérieur avait même été réclamée, puis dévoilée, alors que les internautes exigeaient que son fils et ses complices soient arrêtés et incarcérés. Notamment à l’évocation des prétendues intimidations par lesquelles l’homme des corps habillés se serait illustré vis-à-vis de la famille de la jeune fille.
C’est donc la réputation d’un établissement, d’un jeune, d’une famille qui auraient été entachées par un individu, qui aurait simplement choisi de ne pas assumer la responsabilité de ses actes. Une affaire qui nous rappelle bien l’importance de se rapprocher des services compétents avant de choisir de rendre publiques les identités des personnes prétendument impliquées dans une affaire. Au risque de les exposer en vain.