Société/Environnement
Gabon: 69 migrants, accompagnés de passeurs interpellés au Cap Esterias
Il y a quelques heures, au Cap Esterias, près de Libreville, ont été interpellés des passeurs et 69 immigrés clandestins en provenance du Nigeria. D’après le ministère de l’Intérieur, l’embarcation de ce groupuscule a notamment abrité des adolescents. Aussi, la brigade nautique a effectué cette interpellation après 3 jours de poursuites intenses.
En effet, tel que le mentionne nos confrères du « Nouveau Gabon », l’immigration clandestine constitue un secteur lucratif pour les passeurs. Force est de rappeler que le terme « passeurs », désigne l’ensemble des personnes, qui moyennant finance, facilitent le long voyage des migrants, et le
« passage » clandestin des frontières de ces derniers. Ces individus, profitent ainsi sans vergogne de la détresse des migrants, qui sont prêts à tout pour rejoindre leur « Eldorado ».
« Cette opération devait leur rapporter plus de 20 millions de FCFA étant donné que chaque migrants leur verse environ 150 000 FCFA pour la traversée de la mer.» a indiqué un agent de la brigade nautique, après avoir interpellé le contingent au large des côtes du Cap Esterias.
Par ailleurs, après leur arrestation, les passeurs vont être présentés devant le parquet de la République où ils devront répondre du fait de complicité à l’immigration clandestine. Les migrants quant à eux se feront rapatrier dans leurs pays respectifs.
En définitive, force est de rappeler que la brigade nautique gabonaise réalise de façon récurrente des opérations du genre. En 2019, cette dernière avait déjà arrêté au Cap Esterias 55 immigrés clandestins en provenance du port de Calabar au Nigeria.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.