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Economie

Doing business 2020: 169e mondial, le Gabon piétine à la 40e place en Afrique

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Le 24 octobre 2019, la Banque mondiale a publié le classement « Doing business 2020 », qui évalue le climat des affaires au sein de chaque économie. Toujours à la traîne, le Gabon se classe au 40e rang du classement africain.

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Pour la 3e année consécutive, le Gabon se positionne parmi les deniers de la classe. En effet, 40e en 2018 et 41e en 2019, le pays a fait un léger bond en avant cette année en récupérant le 40e siège. Avec un score de 45/100, soit +0,5 points par rapport à l’année précédente, l’économie gabonaise s’est améliorée de 3 indicateurs de performance sur les 10 retenus par la Banque mondiale. Notamment, pour «création d’entreprises» (+4,4 points), «obtention d’un permis de construire» (+1,1), et «raccordement à l’électricité» (+0.2).

169e au classement mondial, le Gabon occupe toutefois la 2e place du classement des états de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) après le Cameroun. Le signe que les pays de l’Afrique subsaharienne n’ont pas adopté des mesures correctives pour améliorer le climat des affaires. «L’Afrique subsaharienne demeure l’une des régions dont les performances sont les plus médiocres en matière de correction de ses handicaps», a souligné le rapport.

En effet, si des difficultés persistent sur le plan du commerce transfrontalier, où le coût moyen des formalités pour une exportation par bateau s’élève à 2 223 dollars en République démocratique du Congo (RDC) à 1 633 dollars au Gabon contre 354 dollars au Bénin. Par ailleurs, le temps moyen de ces formalités est de 200 heures au Cameroun ou en Côte d’Ivoire, mais seulement de 10 heures à Singapour. L’Afrique subsaharienne affiche également une contre-performance pour le raccordement à l’électricité. Il y faut en moyenne 112 jours pour obtenir un raccordement électrique permanent au réseau, contre 86 jours en moyenne dans le reste du monde.

Autant d’indicateurs qui maintiennent cette zone économique à laquelle appartient le Gabon, en queue de peloton.

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Economie

GSEZ rétrocède à l’État Gabonais le capital de la SNBG

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Le Président de la République, Président de la Transition, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu ce 30 décembre 2024 le protocole d’accord fixant le cadre de cession du capital de la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) par la Zone Économique spéciale du Gabon (GSEZ).

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Cette cérémonie solennelle à laquelle prenaient part les membres du CTRI, du gouvernement, les Présidents des corps Constitués et les partenaires internationaux de la filière forêt-bois a été ponctuée par la signature du protocole d’accord relatif à ladite cession et sa remise symbolique aux mains du Chef de l’État.

Cet acte qui marque ainsi le retour dans le patrimoine de l’État gabonais de la SNBG à l’instar de la société pétrolière Assala, la création de la société nationale aérienne Fly Gabon entre autres, témoigne fortement de l’ambition du CTRI de reconquérir la souveraineté économique nationale.

En outre, la réappropriation de la SNBG par l’État vise à redéfinir les priorités nationales dans ce secteur clé, assurer une gestion optimale et transparente des ressources forestières, optimiser la transformation locale et l’industrialisation.

Il s’agit également de capitaliser son expertise et moderniser la structure afin d’en faire un modèle de gestion exemplaire, créer plus d’emplois, consolider le leadership du Gabon dans la préservation de la diversité biologique. Pour rappel, la SNBG, créée en 1976, fut la doyenne des sociétés nationales dans la filière Bois.

Elle avait pour activité principale l’achat et la vente de grumes dont l’ Okoumé et l’Ozigo, essences emblématiques du Gabon. Ayant traversé une forte crise financière entre 2011 et 2019 qui l’a conduite à sa quasi fermeture, cette structure renaît de ses cendres grâce à la volonté des plus hautes autorités de l’Etat qui oeuvrent sans cesse à la restauration des institutions.

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Economie

Sommet Extraordinaire de la CEMAC: entre inquiétudes & perspectives

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Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce 16 décembre 2024, à Yaoundé au Cameroun, au Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat des pays membres de la communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC). Placée sous le thème « Evaluation de la situation et perspectives économiques, monétaires et financières de la CEMAC : mesures de consolidation de la résilience », cette rencontre qui intervient à l’initiative de leurs Excellences Paul BIYA et Faustin Archange TOUADERA, respectivement Président de la République du Cameroun et Président de la République Centrafricaine a été l’occasion d’aborder la situation macroéconomique de l’organisation sous régionale.

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En effet, face à la situation inquiétante liée au dysfonctionnement budgétaire dans certains pays ainsi qu’aux manquements observés dans la mise en œuvre des réformes et des engagements visant la stabilité économique et monétaire de l’institution, les Chefs d’Etat des six pays membres de la CEMAC se sont appesantis ce lundi au Palais de l’Unité sur les défis à relever afin de rétablir la stabilité de ladite organisation.

En outre, au regard de cette situation préjudiciable qui compromet les appuis budgétaires du FMI au profit du Cameroun et de la République centrafricaine, il a été question pour les dirigeants de la sous-région de renouveler les engagements antérieurs afin de redresser les agrégats économiques dégradés.

Aussi, après un examen minutieux de la situation, les Chefs d’Etat ont réaffirmé leur attachement à la solidarité communautaire face aux chocs, à travers la poursuite d’une stratégie régionale cohérente et coordonnée pour préserver la viabilité des finances publiques, la stabilité du secteur financier et pour renforcer la position extérieure de l’institution. Ils ont par ailleurs salué les progrès enregistrés au cours de ces dernières années dans la mise en œuvre des réformes économiques et financières.

La Conférence a réaffirmé l’application intégrale de la réglementation des Changes notamment à travers le rapatriement diligent des devises par les Opérateurs économiques, et plus particulièrement la signature avant le 30 avril 2025 des conventions de compte séquestre pour les fonds de restauration des sites (Fonds RES) par les entreprises extractives. Elle a également invité le FMI, la Banque Mondiale et tous les autres partenaires à accompagner les Etats et la Banque Centrale dans le processus de rapatriement et de domiciliation des revenus pétroliers.

Les travaux de ce jour ont aussi été l’occasion de réitérer l’engagement des Etats en faveur de l’indépendance et du renforcement des capacités de la Banque Centrale, de la Commission Bancaire de l’Afrique centrale et de toutes les autres institutions communautaires.

Concernant le renforcement de la stabilité du cadre macroéconomique de la CEMAC, la Conférence a exhorté les partenaires au développement à œuvrer pour la conclusion des revues de leurs accords avec la République du Cameroun, la République Centrafricaine et la République du Congo, veiller à un ajustement budgétaire à dimension sociale et préservant l’investissement.

En outre, la Conférence a accueilli favorablement l’organisation en 2025 par le groupe de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement d’une conférence dédiée aux financements du secteur de l’énergie à travers la mission M300.

Pour rappel, la CEMAC a pour objectifs de raffermir les solidarités géographiques et humaines entre les états, promouvoir des marchés nationaux par l’élimination des entraves au commerce intercommunautaire et créer un véritable marché commun africain.

En marge de sa participation au sommet de la CEMAC, le Chef de l’Etat s’est entretenu le dimanche 15 décembre avec Yvon SANA BANGUI, Gouverneur de la BEAC, occasion d’évoquer les questions relatives au fonctionnement de la CEMAC et celles liées au développement de notre pays.

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Scandale à Gab’oil: Allo  Monsieurs les administrateurs !!

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Un coup de semonce pour Gab’oil, en proie à de graves difficultés financières, mettant en lumière des pratiques de gestion douteuses orchestrées par ses dirigeants. Au cœur des accusations, des détournements massifs de fonds destinés à la campagne référendaire de 2024 et la création d’une régie d’avance illégale. Dans un contexte où les administrateurs semblent rester étrangement silencieux.

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Les informations recueillies concernant Gab’oil révèlent la mise à disposition de fonds au Président du Conseil d’Administration (PCA), officiellement justifié par la création d’une régie d’avance, mais sans l’accord préalable du Conseil d’Administration. Cette régie, confiée au chargé d’études du PCA, viole les normes en vigueur qui régissent les sociétés publiques de droit privé sous l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires(OHADA). En effet, seule une personne ayant la qualité de comptable public assermenté est habilitée à gérer de tels fonds, conformément à l’article 68 de la LOI ORGANIQUE N°020/2014 du 21 mai 2015, qui stipule :


« Sont comptables publics de l’État, les fonctionnaires nommés sur proposition du ministre chargé des Comptes publics, ayant qualité pour exécuter, au nom de l’État, des opérations de recettes, de dépenses et de maniement de titres, soit par virement interne d’écritures, soit encore par l’intermédiaire d’autres comptables publics ou de comptes externes de disponibilités dont ils ordonnent ou surveillent les mouvements. »


Plus inquiétant encore, bien que les bureaux de l’Administrateur Directeur Général (ADG) et de la Direction financière aient été mis sous scellés, l’ADG continue de diriger les opérations depuis le bureau de son adjoint, signant des chèques et attribuant des marchés sans appels d’offre. Selon nos confrères de Gabon Média Time, des montants vertigineux de 800 millions et 1,2 milliard de FCFA ont été attribués à des sociétés de construction pour l’exécution de travaux pour Gab’oil, sans qu’aucune procédure formelle ne soit respectée.

Le Conseil d’Administration semble-t-il fermer les yeux sur ces pratiques ?

Composé de représentants clés du gouvernement, du ministère du Pétrole, de la Société gabonaise entreposage de produits pétroliers (SGEPP) et autres, le Conseil d’Administration n’a pris aucune mesure pour suspendre les présumés de ces détournements. Et cela, malgré la couverture médiatique et la large diffusion de l’affaire sur les réseaux sociaux. Leur inaction, alors même qu’ils perçoivent des jetons de présence qui ont été augmentés à 3 millions de FCFA en 2024, contre 1 million en 2023, alimente des soupçons de complicité passive. Face à des preuves accablantes et à l’ouverture d’une enquête judiciaire, les administrateurs n’auraient-ils pas dû convoquer une réunion exceptionnelle pour rétablir la transparence et suspendre, à titre conservatoire, les responsables incriminés ? Le silence du Conseil d’administration prolonge l’hémorragie financière d’une entreprise déjà en difficulté.


Une gestion hasardeuse et des réformes structurelles urgentes


Malgré une dette dépassant les 50 milliards de FCFA auprès de l’un de ses principaux fournisseurs, l’ADG persisterais à financer des projets coûteux en utilisant uniquement les fonds propres de Gab’oil. Ces ressources, initialement destinées à garantir l’approvisionnement en produits pétroliers, seraient détournées pour financer des travaux non prioritaires. Cette gestion irresponsable, en totale contradiction avec les principes de prudence financière, cela fragilise encore plus une entreprise qui, pourtant, joue un rôle crucial dans l’économie nationale.

Les dysfonctionnements révélés par ce scandale soulignent l’urgence de réformes profondes. Il est impératif de changer les administrateur actuels, qui auraient manifestement failli à leur mission de contrôle. La nomination d’un administrateur provisoire s’impose pour restaurer la  bonne gouvernance au sein de Gab’oil. Cette réforme passe également, selon certains membres du personnel, par le retrait des pouvoirs de signature à l’ADG. Une enquête indépendante doit être lancée afin de déterminer l’étendue des détournements et évaluer l’impact financier.


Enfin, il est crucial de mettre en place un processus rigoureux et transparent pour l’attribution des contrats, dans le but de ce prémunir d’une quelconque dérive.



Au-delà du cas de Gab’oil, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des dirigeants et des administrateurs. ainsi que l’impérieuse nécessité d’une réforme structurelle pour renforcer la transparence, la reddition des comptes pour garantir une gestion éthique et responsable dans les entreprises publics.
Un clin d’œil à la Cour des comptes

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