Politique
COMMUNIQUÉ FINAL DU CONSEIL DES MINISTRES du 15 octobre 2019
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, mardi 15 octobre 2019, à partir de 10h30 minutes, au Palais de la Présidence de la République, sous la haute direction de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président dela République, Chef de l’Etat.
A l’ouverture de la séance, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a remercié le Chef de l’Etat pour avoir mis en place un département ministériel dédié à la Promotion et à l’Intégration de la Femme au Développement, chargé de la Lutte contre les violences faites aux feemmes.
Le Président de la République, dans sa volonté constante d’accorder une place prépondérante et sa confiance en la femme gabonaise, a bien voulu augmenter le nombre de femmes dans la nouvelle équipe gouvernementale.
Par cette action, le Président de la République, Chef de l’Etat, réaffirme l’intérêt qu’il a toujours accordé à la question Genre, notamment la promotion de la femme et son rôle central dans le processus de développement de notre pays.
Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres a salué les efforts constants déployés par le Chef de l’Etat, en vue de renforcer le rayonnement de la diplomatie gabonaise sur la scène internationale.
Dans ce cadre, le Président de la République, Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, a reçu, le samedi 12 octobre 2019, Son Homologue du Libéria, le Président Georges Manneh WEAH.
Au cours de leurs échanges, la coopération bilatérale et les questions d’intérêt commun ont été examinées en vue d’un renforcement des liens multiformes entre nos deux pays.
Les deux Chefs d’Etat ont par ailleurs examiné les voies et moyens en vue de l’élargissement de la coopération entre les deux pays sur le plan économique.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES
LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES
FINANCES ET DES SOLIDARITES
NATIONALES
Sur présentation du Ministre, le Conseil des
Ministres a adopté deux (2) projets de loi :
Le premier projet de texte porte sur la loi de
règlement (LR) pour la gestion 2018.
Arrêtée en équilibre à 2 918 milliards de FCFA, la loi de finances rectificatives (LRF) 2018 a été exécutée en ressources à 2 418 milliards de FCFA contre 2 466 milliards en charges soit un solde déficitaire de 48 milliards de FCFA.
En 2018, les recettes budgétaires perçues se sont établies à 1 760,7 milliards de FCFA contre 2 042,2 milliards de FCFA prévues, soit un taux de recouvrement de 86%.
Dans le même temps, les ressources de trésorerie et de financement ont été mobilisées à hauteur de 657,6 milliards de FCFA contre une prévision de 876,6 milliards de FCFA, soit 75%.
En 2018, les dépenses de l’Etat ont été arrêtées à 2 915,5 milliards de FCFA dans la loi de finances, soit 1 969,1 milliards de FCFA en charges budgétaires et 949,4 milliards de FCFA en charges de trésorerie et de financement.
Les dépenses budgétaires ont été exécutées à hauteur de 1 806,9 milliards de FCFA. Ainsi, les annulations de crédits, qui portent sur les crédits non consommés du budget général se chiffrent globalement à 206,1 milliards de FCFA en charges de trésorerie et de financement.
Elles concernent, entre autres, les charges financières de la dette, 21,1 milliards de FCFA, les dépenses d’investissement, 73,3 milliards de FCFA, et les autres dépenses, 53,8 milliards de FCFA.
Composées essentiellement des intérêts sur emprunts extérieurs courants, les charges financières de la dette ont été exécutées à hauteur de 210,8 milliards de FCFA, pour une prévision de 231,9 milliards de FCFA dans la loi de finances 2018, soit un taux de réalisation de 91%.
L’exécution des dépenses de fonctionnement (dépenses de personnel, biens et services et transferts) s’élève à 1 216,8 milliards de FCFA, légèrement au-dessus de la prévision de 1 215,3 milliards de FCFA.
Sur cette catégorie de dépenses, les crédits proposés à l’annulation s’élèvent à 57,9 milliards de FCFA.
Les dépenses d’investissement, financées sur ressources propres, ont été exécutées à hauteur de 78,6 milliards FCFA pour une prévision de 214,8 milliards FCFA dans la loi de finances 2018, soit 136,2 milliards FCFA proposés en annulation.
Les projets ayant bénéficié de financements extérieurs (Fine) enregistrent un niveau d’exécution de 174,1 milliards de FCFA contre une prévision de 108,6 milliards de FCFA. Il se dégage un montant de 65,6 milliards de FCFA de tirages supplémentaires effectués et, par conséquent, devant faire l’objet de ratification.
Arrêtée à 65,5 milliards de FCFA dans la loi de finances 2018, la composante « autres dépenses » a été exécutée à 15,7 milliards de FCFA soit un taux d’exécution de 23%. L’écart de 53,8 milliards de FCFA de crédits non consommés est ainsi proposé en annulation.
L’exécution des comptes d’affectation spéciale fait apparaître un solde excédentaire de 2,8 milliards de
FCFA.
En définitive, en tenant compte des crédits sans emploi proposés en annulation, d’un montant global de 206,1 milliards de FCFA, l’exécution de la loi de finances 2018 s’est soldée par un déficit de 48,3 milliards de FCFA contre un excédent de 204,9 milliards de FCFA en 2017.
Ainsi, ces efforts qui marquent la ferme volonté du Gouvernement à assainir les finances publiques ont permis notamment le règlement des instances au Trésor pour 111,9 milliards FCFA contre 64,5 milliards FCFA en autorisation, soit 174%.
Le deuxième projet de texte est relatif à la Loi de Finances, exercice 2020.
Le projet de budget 2020, qui poursuit les réformes en cours, notamment celles prises dans le cadre duPlan de Relance de l’Economie (PRE), vise :
– La réduction du déficit hors pétrole ;
L’optimisation de la mobilisation des
ressources ;
– La gestion active de la dette pour la rendre plus soutenable et mieux préparer les échéances de remboursement des années à venir, 2021,
2022, 2023 ;
– La maîtrise des dépenses courantes pour
dégager des marges et financer
l’investissement ;
– L’apurement et la non-accumulation des
arriérés ;
– La reconstitution des avoirs extérieurs pour la
couverture de nos importations.
Ainsi, pour l’année 2020, les prévisions
budgétaires sont arrêtées, en ressources et en
charges, à 3.330.773.722.478 F CFA contre
3.033.417.217.459 F CFA, en hausse de
297.356.505.019 F CFA par rapport à 2019.
Les recettes devraient s’améliorer principalementpar l’effet d’augmentation des recettes fiscales.
Pour les recettes budgétaires, celle-ci passeraient ainsi de 2113,4 milliards FCFA, arrêtées dans la loi de finances 2019, à 2 162,4 milliards FCFA en 2020, soit une hausse de 49 milliards.
Une partie de ces recettes est directement affectée au financement de l’assurance maladie et les prestations familiales, soit 63,1 milliards de FCFA.
En outre, les ressources de trésorerie et de financement se situeraient à 1247,7 milliards de FCFA dans la loi de finances 2020 contre 920 milliards, arrêtées dans celle de 2019, soit un accroissement de 36%.
Pour l’année 2020, les dépenses budgétaires représentent 61,6% des dépenses de l’Etat pour un montant de 2.051.703.396.409 F CFA tandis que les charges de trésorerie et financement sont arrêtées à 1.279.070.326.069 F CFA pour un poids de 38,4% du budget.
Les dépenses budgétaires hors Compte d’Affectation Spécial (CAS) seraient plafonnées à 1927 milliards de FCFA, contre 1907,9 milliards de FCFA arrêtées dans la loi de finance 2019, soit une augmentation de 19,1 milliards de FCFA,essentiellement due aux efforts d’investissement et à la prise en compte des autres dépenses de l’Etat.
Les dépenses d’investissement s’établiraient à 513,2 milliards FCFA contre 381 milliards de FCFA dans la loi de finances 2019, soit une augmentation de 132,2 milliards FCFA.
Elles sont financées par quatre (4) types de financement : les ressources propres pour 220 milliards FCFA, soit 42,9% des dépenses d’investissement, les financements extérieurs pour 246,1 milliards FCFA soit 47,9%, les partenariats publics-privés à hauteur de 30 milliards FCFA, soit 5,8% et les dons prévus à 17,1 milliards FCFA, soit 3,3%.
Les charges de financement et de trésorerie sont évaluées à 1279,1 milliards de FCFA contre 1014,3 milliards de FCFA dans la loi de finances 2019, soit une hausse de 26%.
Cette hausse reflète la nouvelle politique de gestion de la dette visant à la rendre plus soutenable et à régler la dette intérieure pour relancer l’activité des PME/PMI locales.
Les dépenses budgétaires hors comptes
d’affectation spéciale, se chiffreraient à 1 927milliards de FCFA contre 1 907,9 milliards de FCFA, soit une augmentation de 19,1 milliards.
Les dépenses de personnel, se situeraient à 661milliards de FCFA contre 672,8 milliards FCFA en 2019 soit une contraction de 1,7%.
Cette baisse s’explique en partie par la mise à la retraite systématique des agents, la suspension de l’indemnité de transport aux bénéficiaires des véhicules administratifs et l’effet du recensement biométrique.
Les dépenses de biens et services et les dépenses de transferts afficheront une baisse contrairement aux autres dépenses qui elles, connaitront une hausse de 26,4 milliards de FCFA pour s’établir à 90,9 milliards de FCFA.
Quant aux dépenses d’investissement, elles, s’établiraient à 513,2 milliards de FCFA contre 381 milliards de FCFA dans la loi de finances 2019.
Ces dépenses seront principalement orientées vers le financement des projets du Fonds d’Initiative Départementale (FID), la poursuite de la mise en œuvre du Schéma Directeur National d’Infrastructures (SDNI) et de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon (SIHG) pour environ 238,5 milliards de FCFA.
Concernant le Schéma Directeur National d’Infrastructures, 110,8 milliards FCFA seront
consacrés aux travaux routiers (Transgabonaise, voiries de Libreville, Farasol-Mbéga, etc.), 34 milliards de FCFA au financement de projets d’accès aux services de base (eau et électricité) et 27,1 milliards de FCFA pour la réhabilitation du Transgabonais.
Quant à la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon, 127,7 milliards FCFA sont destinés à l’Education, notamment la réhabilitation des
universités, des écoles et lycées, la construction des lycées, collèges et centres de formation professionnelle.
De plus, 14,1 milliards FCFA sont consacrés à la santé avec le renforcement des structures
sanitaires, la réhabilitation et équipement des
hôpitaux dans les capitales provinciale et départementale.
Un effort sera également consacré à la dotation en équipement de tous les départements ministériels.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le
Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’accréditation dans notre pays des ambassadeurs ci-après :
– Monsieur Allusif SADIN TASSE, en qualité
d’Ambassadeur Extraordinaire et
Plénipotentiaire de la République de Cuba près
la République Gabonaise avec Résidence à
Libreville ;
– Madame Nilüfer Erdem KAYGISIZ, en
qualité d’ambassadeur Extraordinaire et
Plénipotentiaire de la République de Turquie
près la République Gabonaise avec Résidence
à Libreville ;
– Monsieur Chang Soo RYU, en qualité
d’Ambassadeur Extraordinaire et
Plénipotentiaire de la République de Corée
près la République Gabonaise avec Résidence
à Libreville.
Par ailleurs, le Conseil des Ministres a également
approuvé les demandes d’agréments de trois
nouveaux Attachés de Défense :
– Le Colonel Laurensus BANGUN
MANAHAM, en qualité d’Attaché de Défense
de l’Indonésie en République Gabonaise avec
résidence à Abuja en République Fédérale du
Nigéria ;
– Le Colonel José Augusto OLIVEIRA
COSTA DOS REIS, en qualité d’Attaché de
Défense du Portugal en République Gabonaise
avec Résidence à Sao Tomé et Principe ;
– Le Colonel Victor ETENG MUA, en qualité
d’Attaché de Défense du Cameroun en
République Gabonaise, avec résidence à
Kinshasa en République Démocratique du
Congo.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les
mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
CABINET DU PRESIDENT DE LA
REPUBLIQUE
– Directeur du cabinet adjoint : Monsieur
Mohamed Ali SALIOU
GARDE REPUBLICAINE DIRECTION GENERALE DES SERVICES SPECIAUX (DGSS)
– Directeur Général : Colonel Brice Clotaire
OLIGUI NGUEMA
– Directeur Général Adjoint : Capitaine
Wulfrand Patie NGOKILA
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
AMBASSADE DU GABON EN AFRIQUE DU
SUD
– Attaché Militaire : Lieutenant-Colonel
Frédéric BONGO ONDIMBA
MINISTERE DE LA PROMOTION DES
INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS
PUBLIC-PRIVE, CHARGE DE
L’AMELIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRESORGANE DE PILOTAGE DES
PARTENARIATS PUBLIC-PRIVE (UA-PPP)
– Coordonnateur de l’Unité d’Appui aux
Partenariats Public-Privé : Monsieur Davy
EMANE NZE NDONG
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE, ET DU TRANSFERT DE
TECHNOLOGIECABINET DU MINISTRE
– Chargé d’études : Monsieur Steeve OBAME
en remplacement de Monsieur Etienne
Francky MEBA ONDO
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES
FINANCES, ET DES SOLIDARITES
NATIONALES CABINET DU MINISTRE DELEGUE EN CHARGE DU BUDGET ET DE
L’EQUILIBRE DES COMPTES PUBLICS ET
DE L’ACTION SOCIALE
– Directeur de Cabinet : Monsieur Longin
ODOUNGA OKEVAYI
Secrétaire Particulière du Ministre Délégué :
Madame Marlyne EDJELEGUE épouse
NGUEMA
– Secrétaire Particulière du Directeur de
Cabinet : Madame Catherine BAMOBE
BIKOGO épouse NIKEYEME NGOUA
– Secrétaires de Cabinet :
Mesdames :
o Thelma Sarah ANDOU M’ALANDJI
o Francisca GUITSOUTSOU épouse
KOUMBA
– Chargés d’Etudes :
o Madame Diana Idelle MATANGOYE
o Monsieur Ike Albéric APOUPA
LOUSSOU
– Chargés de mission :
o Monsieur Thibault ODJAGA
o Monsieur Holife Mohamed AMBASSI
AGWANDA
Chef de Protocole : Madame Ulrica
LEKOGO
– Aide de Camp : Adjudant-Chef Major
Eugène SAMI
– Agents de Sécurité :
o Sergent-Chef Yannick LEKOGO
o Sergent Glenn Jessy
ONTSILAMBISSA
– Chauffeur Particulier du Ministre Délégué :
Monsieur Crescence Calvin
NDIBANGOYE
CAISSE DE STABILISATION ET DE
PEREQUATION (CAISTAB)
DIRECTION GENERALE
– Directeur Général Adjoint : Monsieur Ernest
OGANDAGA
MINISTERE DES AMENAGEMENTS
FONCIERS, DE L’URBANISME, DE
L’HABITAT ET DU LOGEMENT
CABINET DU MINISTRE
– Secrétaire Particulière : Madame Nelly
Manzia OYANE EBANE
– Conseiller Juridique : Monsieur Hervé
Christian NGANGUI
– Conseiller Diplomatique : Madame
Antoinette Léonie SANDOUGOUT
– Conseillers Techniques :
Mesdames :
o Ysaura Alicia NGARI
o Suzy Dorelle MATOUMBA épouse
MOMBO
Monsieur Raphaël OFOUROUGOU
Chargés d’Etudes :
o Madame Aude Cherelle Anouchka
MATSOGNI NGUEPE
o Monsieur Juptien Jaurès BENDZI
CHINO
MINISTERE DES TRANSPORTS, DE L’EQUIPEMENT, DES INFRASTRUCTURES
ET DES TRAVAUX PUBLICS
OFFICE DES PORTS ET RADES DU GABON
(OPRAG)
DIRECTION GENERALE
– Directeur Général Adjoint : Monsieur
Chrysante BOUSSAMBA
MINISTERE DE LA SANTE
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Juridique : Madame Aïdasso
Relance MOUELE
MINISTERE DES MINES, DE L’ENERGIE
ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
CONSEIL NATIONAL DE L’EAU ET DE
L’ELECTRICITE (CNEE)
DIRECTION GENERALE
– Directeur Général : Monsieur Justin NZE
BEKALE
– Directeur technique : Monsieur Antoine
NDONGO KOUYA.
Politique
Gabon: le retour de Théophane NZAME-NZE BIYOGHE
Le conseiller spécial porte-parole de la Présidence de la République a tenu une conférence de presse, ce vendredi 07 novembre 2025, au palais rénovation. 4 mois après sa dernière sortie, Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, revient avec un peu plus d’humour et deux points, concernant l’actualité : de l’agenda du Président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) à l’international et sur le dossier du procès de Sylvia et Nourredin BONGO VALENTIN.

En effet, dans sa poursuite d’une diplomatie dynamique, afin de placer le Gabon dans le conseil des nations, le Chef de l’État a été reçu au Vatican par Sa Sainteté le Pape Léon XIV. Après avoir échangé sur la promotion de la paix, le dialogue interreligieux et le rôle essentiel de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale au Gabon. À ce titre, le Conseiller spécialiste a déclaré : « Cette rencontre a réaffirmé la solidité des liens historiques entre le Gabon et le Vatican ».
Ensuite, le numéro 1 gabonais s’est entretenu avec la Première Ministre italienne, Madame Giorgia MELONI. Les discussions ont mis en avant le renforcement des investissements italiens dans les secteurs de l’énergie; des infrastructures; de l’agro-industrie; ainsi que la coopération sécuritaire.
Concernant le deuxième point de cette conférence de presse, consacrée au dossier du procès de l’ancienne première dame et son fils, il a tenu à rappeler que le Chef de l’État suit avec une attention constante l’évolution de cette affaire afin d’éclaircir l’opinion, s’agissant des récentes tentatives de déstabilisation menées par Madame Sylvia Aimée Valentin Épse. BONGO et Monsieur Noureddine BONGO VALENTIN.
La Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur. Face à cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant des hauts cadre du pouvoir judiciaire reçu et filmé sans leurs consentements chez l’ancien Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA, elle précise que celle-ci consiste à mener des attaques alignées sur les déplacements du Chef de l’État à l’internationale, dans l’optique de nuir l’image du Gabon et de ses institutions.
Pour ajouter à cela, TNNB s’est exprimé en disant « il s’agit, ni plus ni moins, d’une campagne d’influence, et non de l’expression d’une volonté de voir triompher la justice. L’État demeure concentré sur sa mission première : servir le peuple. gabonais ». Il va sans dire que, avec l’ouverture du procès ce 10 novembre 2025, la mère et son fils absents, seront jugés par contumace.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC
Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?
Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.








