Faits Divers
Owendo: pour un « allo-allo » de 2500 Fcfa, il lui coupe la main avec une machette
Une dispute causée par une histoire confuse de téléphone aurait coûté à Arnold ESSINGONE, 22 ans, sa main droite, qui lui aurait été sectionnée par Well Eloge ZEWE, 20 ans, tous deux Gabonais résidant dans le quartier Alenakiri dans la commune d’Owendo.
Selon “l’Union”, les faits remonteraient au mardi 30 juillet 2019. Mais quelques jours plus tôt, le jeune Eloge, aurait prêté son téléphone portable à un certain Junior, avec qui il avait convenu de se faire payer 2500 Fcfa dans l’éventualité où ce dernier ne lui restituerait pas l’appareil. Eloge soutien que l’arrangement n’aurait pas été respecté par Junior puisque l’intéressé s’est volatilisé dans la nature quelques jours plus tard, sans avoir rendu le portable ni remis la somme convenue.
Cette filouterie ayant causé l’ire d’Eloge, il se résolut à rechercher le malhonnête Junior… sur qui il tombera le dimanche 28 juillet 2019. « sauf qu’il a commencé à se montrer condescendant, en me faisant comprendre que je ne pourrais rien lui faire, s’il ne me restituait pas mon téléphone. Il m’a toutefois assuré qu’il s’acquittera des 2500 Fcfa promis le mardi 30 juillet», a-t-il raconté à nos confrères de “l’Union”.
Le mardi suivant, Eloge, et Junior accompagné de deux amis dont Arnold ESSINGONE, se retrouvent à 19h. Rapidement, les esprits s’échauffent et Eloge maintient que ses trois vis-à-vis ont menacé de le lyncher, et même de le tuer. Toujours selon son témoignage, les trois amis se sont retrouvés dans la cour de sa maison autour de 20h et l’un d’eux, qui n’était autre qu’Arnold, tenait un poignard. Craignant pour sa vie, Eloge dit avoir saisi une machette qu’il avait utilisé plus tôt pour des travaux ménagers, et asséné un coup sec à son agresseur, en légitime défense. Puis il prit la fuite « en direction du Pk11, ensuite à Essassa, chez mon oncle militaire ».
De son côté, la victime, aujourd’hui maintient une autre version des faits. Selon lui, alors qu’il était en compagnie de Junior et un autre ami pour aller puiser de l’eau, ils seraient tombés sur Eloge en cours de route et une dispute éclata. Junior aurait assuré à ce dernier, visiblement courroucé, que son téléphone portable était en charge et qu’il le lui rendrait une fois sorti de chez lui. « Mon seul tort dans cette affaire, c’est d’avoir exhorté Well Eloge Zewe d’attendre tranquillement que son ami remonte avec son bien », a-t-il confié à nos confrères. La dispute aurait été alors douchée par les proches du jeune Eloge.
Mais la colère de ce dernier n’en était pas moins vive puisqu’Arnold raconte que c’est en sortant du domicile de Junior où ils étaient qu’Eloge, qui les attendait en embuscade, leur sauta dessus avec une machette. « Dans un premier temps, j’ai reçu le plat de l’arme blanche sur la tête. Je n’ai malheureusement pas vu le deuxième coup venir. Je me suis retrouvé avec une main en moins», a-t-il témoigné.
Qui croire donc dans cette sombre affaire qui jette encore du discrédit sur une jeunesse gabonaise en perte vertigineuse de valeurs et de repères ? En tout cas, Well Eloge ZEWE a été appréhendé par les éléments du commissariat de police d’Owendo le mercredi 31 juillet 2019. Il attend d’être déféré devant le parquet de Libreville pour être entendu. Le malheureux Arnold ESSINGONE a quant à lui subi deux opérations chirurgicales au Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo.
Faits Divers
Lambaréné: pour l’honneur de son quartier il tue à l’aide d’un tesson de bouteille
Une rixe a éclaté le 30 décembre 2024 à Lambaréné entre Bill Sonathan MESSEY NZE, 24 ans, et Emmanuel Wilfried SAMY, la trentaine révolue. Au cours de cette altercation, le premier cité a mortellement enfoncé au second un fragment de bouteille.
Le meurtrier présumé a été écroué à la prison du chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué. Selon une source proche de l’antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ) en charge du dossier, les faits se sont produits à quelques encablures du bar communément appelé »Chez Prési », au quartier Isaac (route du débarcadère), dans le 2e arrondissement de la ville du Grand Blanc.
La veille de la rixe, le 29 décembre 2024 il est 00 heure, quand Emmanuel Wilfried SAMY s’empare du micro et se met à couvrir d’injures les habitants d’Adouma, un quartier du 1er arrondissement de Lambaréné. Sauf que ces injures passent mal aux oreilles de Bill Sonathan MESSEY NZE, qui réside dans le-dit quartier.
Aussi, le lendemain, c’est-à-dire le 30 décembre, les chemins des deux hommes se croisent non loin du troquet et l’habitant d’Adouma interpelle le trublion de la veille relativement à ses propos. Mais cette réaction déplaît à Emmanuel Wilfried SAMY, qui aurait voulu en découdre avec un couteau dissimulé dans ses poches.
Malheureusement pour lui, son adversaire ne lui a pas laissé le temps de réagir. Il se serait emparé d’une bouteille qu’il lui aurait flanquée à la tête. Avant de lui enfoncer un débris au niveau du thorax. Gravement blessé, le trentenaire prendra la direction de l’hôpital, au moment où les riverains prévenaient les éléments de la PJ.
Mais le 31 décembre, il rend l’âme des suites de ses blessures. Activement recherché par les Officiers de police judiciaire (OPJ), Bill Sonathan MESSEY NZE sera neutralisé après une courte cavale. Au cours de son audition au poste, le mis en cause aurait nié les faits à lui imputés. Toute chose qui n’a pas empêché son incarcération à la prison de Lambaréné.
Source: l’Union
Faits Divers
Ntoum /De l’amitié à la machette: sa vie sauve grâce à des passants
Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène”, disait Ahmadou KOUROUMA. Gédéon M.A, un gabonais âgé de 26 ans l’a bien compris … à ses dépens. Ce, après avoir été extirpé des griffes de la mort, que lui réservait ses 3 amis, le 30 juillet 2024, par des personnes de bonne volonté.
Den, Arnold et Lesmy-Dev assurent que tout serait parti d’un manque de respect. Entre “ragots”, intrusion et par-dessus tout le braquage de la mère de l’un des éléments de la bande par la victime, selon l’un des membres du trio vengeur, ils souhaiteraient vivement en découdre avec leur “faux-ami”.
Après l’avoir activement recherché pendant plusieurs jours dans toutes les artères de la ville de Ntoum, les 3 amis vont finalement retrouver l’évadé dans la nuit de mardi. L’entraînant dans un coin reculé de la ville, ils l’auraient poignardé sur tout le corps avant de le conduire sur les rails. Où, à l’aide de machettes, ils auraient découpé des parties du corps de Gédéon, informé “L’Union”.
Ligotée, la victime va y être laisser pour morte, par ses assaillants après avoir perdu connaissance. C’est dans ces conditions que le jeune homme aurait été retrouvé par un passant, qui, à l’aide d’autres riverains, l’auraient conduit d’urgence à l’Hôpital d’instruction des armées du PK9, où sa vie a été mise hors de danger. Alors que ses agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Faits Divers
Port-Gentil /Terrain à plusieurs propriétaires: incarcérée pour escroquerie
Au Gabon l’on n’en finit pas de s’insurger des histoires de terrains aux multiples propriétaires. La plaine d’Ayeme, dans la commune de Ntoum en est un illustre exemple. Si de nombreuses affaires seraient en cours selon des sources bien informées de la localité, à Port-Gentil, le parquet vient d’acter l’incarcération de dame Eugénie K. NDJIMBI, à la prison du château, pour escroquerie et abus de confiance, précise “L’Union”. Ce, après avoir vendu sa parcelle, sise au quartier Trois Filaos à de nombreux individus dont elle percevait des sommes d’argent.
Yann O. (34 ans), Larry D. (49 ans), Valérie M.M. (49 ans) et Rodrigue B (43 ans) tous des gabonais, qui auraient versé d’importantes sommes d’argent à la propriétaire du terrain. Pour tous les acquéreurs convaincus d’être les nouveaux propriétaires jusque-là tout allait bien. Jusqu’à ce que le dernier cité décide d’entreprendre des travaux sur son acquisition, mais se retrouve nez à nez avec un autre, se présentant comme propriétaire.
Dès lors, une plainte est déposée contre la vendeuse, qui a été rapidement interpellée par les éléments de la police judiciaire, avant d’être présentée devant le parquet de la ville, qui l’a placée sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est à croire que les sanctions appliquées contre les auteurs de ces agissements ne sont pas assez sévères. Car les récidivistes semblent ne plus avoir crainte des autorités judiciaires et vendent même des biens qui ne leur appartiennent pas aux éléments de forces de l’ordre, les impliquant dans des agissements illégaux.