Afrique
Bonne Gouvernance: Mo IBRAHIM a bon espoir pour l’Afrique
Si en terme de bonne gouvernance l’Afrique est très souvent caricaturé comme le mouton noir de la planète, on ne peut se résigner à croire qu’un jour elle puisse s’ériger en donneur de leçons. Tant qu’on vit l’espoir est permit ! Ce célèbre dicton est aussi celui de Mo IBRAHIM. Le milliardaire soudanais, chantre de la bonne gouvernance en effet, y croit également. Récemment interrogé par nos confrères de » Jeune Afrique », le promoteur du prix de la bonne gouvernance, s’est confié sur cette question qui fait couler encre et salives depuis plusieurs décennies maintenant.
Âgé de 73 ans, l’ancien magnat de la téléphonie mobile s’est prononcé sur les événements politiques qui ont récemment secoué le continent. De la chute d’ Omar El BECHIR, à celle d’ Abdelaziz BOUTEFLIKA en passant par le changement de régime en RD Congo, la situation politique au Bénin à la sempiternelle querelle sur la CPI, l’homme a donné son avis tout en ne manquant pas d’encourager ceux qui s’investissent réellement pour la prospérité de leurs populations. Nous vous livrons ici un extrait de la conversation entre Jeune Afrique (JA), et Moi Ibrahim (MI).
«JA: Cela fait 13 ans que vous avez créé votre Fondation Mo Ibrahim, et la bonne gouvernance en Afrique semble ne s’être que peu améliorée..
MI: C‘est un long processus. Mais je crois que la génération actuelle est bien plus attachée à la démocratie et aux droits de l’homme que l’était la nôtre».
Dans le même élan, l’homme d’affaire se veut plus pragmatique en indiquant que son prix, qui met à la clé, pour le récipiendaire, 5 millions de dollars, avec en prime une pension annuelle à vie de 200 000 dollars doublée si l’ex-dirigeant fonde une œuvre caritative, le tout financé sur sa fortune personnelle, n’est qu’une somme dérisoire par rapport à ce qu’aurait pu gagner un chef d’État corompu. Ce prix se veut donc être un encouragement, pour les dirigeants vertueux, plutôt qu’une rétribution quelconque.
Pour rappel, la Fondation publie l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique depuis près de 13 ans. Ce dernier, établit un classement des performances réalisées par les 54 pays d’Afrique. L’Indice Ibrahim est élaboré par une équipe de personnalités sur la base de 95 indicateurs répartis sur quatre grandes familles (sécurité et état de droit ; participation et droits de l’homme ; développement économique durable ; développement humain). Il ambitionne d’évaluer objectivement la gouvernance des États : corruption, droits de l’homme, vie politique, enseignement, santé… Les pays du continent sont donc ainsi passés au crible en recoupant les données recueillies par un réseau d’experts, utilisant des données diverses telles que des statistiques gouvernementales, ou d’institutions internationales et d’organisations non gouvernementales, complétés de sondages d’opinions.
Les présidents, du Mozambique, Festus MOGAE du Botswana, Pedro PIRES du Cap Vert, Hifikepunye POHAMBA de la Namibie et Ellen JOHNSON SIRLEAF du Libéria sont les seuls anciens présidents africains à avoir le privilège d’être sacrés récipiendaires du prix Mo IBRAHIM pour le leadership d’excellence. Jusqu’à lors, aucun de ces anciens présidents ne provient d’un pays francophone. Dommage !
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail
Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ