Société/Environnement
Gabon: après le carburant, le sucre, la baguette de pain passe à 150 Fcfa
Hier, lundi 15 juillet 2019, les Gabonais se sont réveillés pour faire un constat des plus amers : il n’y avait pas de pain chez leur revendeur habituel. Pour cause : l’augmentation des prix opérée par les boulangers, car la baguette est passée de 125 Fcfa à 150 Fcfa.
Décidément, il ne fait plus bon de dormir au Gabon, en espérant des lendemains roses, car la vie se vit désormais sur des ortis. En effet, il ne se passe pas une semaine sans que les Gabonais ne se réveillent pour apprendre des nouvelles allant de l’abracadabrant à l’ubuesque, en passant par le grotesque et le tragi-comique.
Aujourd’hui, le registre est un mélange de ces deux derniers genres, tant le constat flirte à la fois avec le tragique et le grotesque. Le prix de la baguette de pain quotidienne, consommée en abondance par toutes les couches de population, a connu une augmentation minime mais certainement significative pour le panier de la ménagère. Elle est ainsi passée de 125 Fcfa à 150 Fcfa. Une augmentation qui a eu pour conséquence immédiate, un vide sur les étales des différents revendeurs de la capitale comme le rapporte nos confrères de « Gabon média Time ».
Le pire est que cette hausse du prix de la baguette semble avoir été décidée en parfaite marginalisation des directives des autorités compétentes, qui pourtant avaient mis en place une nouvelle mercuriale des denrées de bases, axée sur la diminution du prix de bon nombre de ces produits. Comment donc comprendre cette augmentation du prix de la baguette ? À cette question, personne ne semble pouvoir donner de réponse, si ce n’est que le prix a augmenté du côté des boulangers et ils faut l’appliquer. Ce que beaucoup d’épiciers et autres boutiques de proximité ne se sont pas retenus de faire.
C’est un cafouillis qui semble rappeler l’imbroglio causé par l’augmentation du prix du trajet du taxi, décidé unilatéralement par ces derniers, causant la confusion dans la tête et les poches des usagers, puisque les autorités maintenaient que les prix restaient inchangés. Bref, on se dirige donc vers un épisode de ping-pong entre la force publique et les groupements d’intérêt, au grand dam du consommateur, qui en paie toujours le prix.
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“J’ai un nom !”, le plaidoyer maladroit de Christine Audrey CHAMBRIER qui relève un “Gabon des uns et des autres “
Se pointer sur le service public, à une heure de grande écoute, clamer son innocence, comme dans un tribunal, puis flanquer à la face de ses compatriotes qu’on valerait mieux qu’eux, parce qu’héritière d’un “nom”, donc élue de Dieu, il faut avoir une sacrée paire d’ovaires. C’est bien à cet exercice inédit auquel s’est prêtée, ce 05 janvier 2025, gente dame Christine Audrey CHAMBRIER, ancienne Directrice générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Un instant de grand malaise, qui nonobstant un accoutrement sobre, tenue pagne, absence de boucles et de makeup n’ont pu faire oublier à ses concitoyens quelle ne partage pas leur itinéraire social.
Audacieux , dans un pays gardé captif, pendant plus d’un demi-siècle, par une famille et ses affidés qui n’ont eu pour seule compétence que leur ingéniosité à siphonner les caisses d’un État dont 39,2 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, avec un taux de chômage estimé à 30 % comme dirait l’autre bagnard, «quelle indignité ! Nous sommes sur le service public ». Car tout compte fait, malgré cette fracture sociale perceptible, cette disparité sociale évidente, loin d’un doigt d’honneur adressé à ce Gabon périphérique, il serait judicieux, à l’ère du renouveau, de ne pas ouvrir la porte du vivre-ensemble avec une clef d’étranglement. «On a trop souffert !»
Avec une plaidoirie plus proche de celle de Jérôme CAHUZAC, ancien ministre français du Budget, que de…
Act 2 à suivre …
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Gabon: le Chef de l’État préside la cérémonie de Port de Galons des Officiers Généraux
Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce, 06 janvier 2025, au rituel de Port de Galons à l’endroit des Officiers Généraux des Forces de Défense en sa qualité de Chef Suprême des Forces de Défense et de Sécurité.
La cérémonie de ce jour intervient conformément aux décrets :
–N 0477/PR/ MDN potrtant nomination des Officiers Généraux des Forces de Défense pour l’année 2025
-N 0470 portant inscription et nomination au grade d’inspecteur de premier grade,
-N 0468/PT portant inscription et nomination au grade d’inspecteur de deuxième grade,
-N 0469/ PT portant inscription et nomination au grade de médecin spécialiste inspecteur de premier grade, et
-N 0498 PR/MIS/CCFPN/CCSCOP/DGRH/DCRH portant nomination des officiers Généraux des Forces de Police Nationale au titre de l’année 2025.
Ainsi, 17 officiers issus de la Gendarmerie Nationale, des Forces Armées Gabonaises, des Forces de Police Nationale et de la Sécurité Pénitentiaire ont été élevés aux rangs de « Général de division, Général de Brigade, et Vice-amiral » entre autres.
Tout en félicitant les nouveaux promus à l’issue de cette cérémonie, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema les a exhorté à la rigueur, la discipline et à plus d’abnégation dans le travail.
Société/Environnement
Vérifications des chantiers: la méthode OLIGUI NGUEMA pour éviter détournements & éléphants blancs ?
Son âge, sa bonne santé et son patriotisme exacerbé sont-ils les facteurs qui donne autant de bougeotte au Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ? La vérification comme facteur clé de la confiance il le sait. Arrivé au pouvoir le 30 août 2023, par le canal, d’un « coup de libération » ou d’un putsch, c’est selon l’appréciation, l’homme initie des chantiers qu’il suit du départ à la livraison, de la livraison à l’inauguration. Avec une diligence rarement vu en République gabonaise. Une méthode qui tranche radicalement avec celle de « son prédécesseur », qui ne se contentait pas que de tout déléguer, initiait parfois tout en laissant derrière lui un chapelet de projets non-achevés. #Éléphantsblancs .
Si nous n’irons pas, à cette occasion, égrener, one by one, les réalisations de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA depuis son arrivée, sa présence, dans le cadre d’un séjour, ce 04 janvier 2025, sur plusieurs chantiers situé à Franceville témoigne de cette volonté d’impulser une nouvelle forme de gouvernance à la tête de l’État. Après l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem le PRT a donc déposé ses valises dans le Haut-Ogooué. Et il en a profité pour faire le tour des chantiers. Il s’agit notamment des futures villas pour hôtes de marque, de la future Cathédrale sise à Masuku 2, de la salle polyvalente de Franceville en cours de réfection dotée de bureaux administratifs, d’une salle d’informatique, d’une salle de conférence ainsi que d’autres services.
En outre, le Chef de l’État a également visité un mini centre commercial dénommé « la Grande Boucherie de Franceville » abritant une grande boucherie, un supermarché, des locaux à usage commercial, une agence SEEG, un salon de thé et pâtisserie, une pharmacie, des bureaux, des appartements et une aire de jeux. Construite sur une période de 7 mois par des PME gabonaises et une main d’œuvre locale, cette structure moderne a généré plus de 220 emplois directs et indirects et contribue au développement infrastructurel et économique de la ville de Franceville.
Rodolphe
16/07/2019 au 12 h 03 min
What a pity!
La REDACTION
16/07/2019 au 14 h 25 min
U are right bro!