Politique
Kevagate: Dynamique unitaire demande la démission du gouvernement Julien NKOGHE BEKALE
Le 25 mai 2019, lors d’une conférence de presse, la confédération syndicale Dynamique Unitaire (DU) a exigé que le tout le gouvernement démissionne, en solidarité avec les personnalités évincées récemment dont le Vice-président de la République et le ministre des Forêts et le vice-président de la République suite au scandale des conteneurs de kevazingo. Et ceci, afin de démontrer d’une véritable volonté d’assainissement de la vie publique.
L’éviction de Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU et de Guy-Bertrand MAPANGOU n’a pas convaincu le groupe Dynamique Unitaire. Convoquant le principe de solidarité gouvernementale, ils ont exigé que tout le gouvernement Julien NKOGHE BEKALE démissionne.
« L’article 33″ de la Constitution de la République gabonaise stipule que « Les membres du gouvernement sont politiquement solidaires. Ils sont pénalement responsables des crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions ». En vertu de cela et compte tenu de la gravité du scandale appelé Kevazingogate, Jean Remy YAMA, président de DU a déclaré vouloir « la démission de tout le gouvernement de Julien Nkoghe Bekale ».
Voilà donc une énième réaction, après celle de Jean Gaspard NTOUTOUME AYI, d’un acteur politique suite à l’affaire des 353 conteneurs, qui a éclaboussé plusieurs hautes personnalités de l’Etat et qui n’a pas encore fini de faire couler encre et salive, à l’heure où l’enquête n’a pas encore livré ses premières conclusions. Affaire à suivre…
Politique
Gabon: Communiqué final du Conseil des ministres du 17 janvier 2025
Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Général de Brigade, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni ce vendredi 17 janvier 2025, à 11 heures précises, au Palais de la Présidence de la République.
Politique
Gabon: le 1er Conseil des ministres de l’année 2025 convoqué un dimanche
Deux semaines après le dernier, le Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a convoqué ce dimanche 05 janvier 2025 son premier Conseil des ministres de l’année. Après un long périple marqué par plusieurs étapes , l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem pour terminer dans le Haut-Ogooué, ce 04 janvier, où il a tantôt communié avec les populations, tantôt inspecté des chantiers en cours quelle pourrait être la raison de cette réunion un dimanche ? Dimanche jour de repos, jour du seigneur mais pas de répis pour OLIGUI NGUEMA. Ce dernier, avec une actualité sociale et politique brûlante a certainement de bonnes raisons de convoquer en urgence un tel conclave le premier du genre depuis l’arrivée de la Transition qui se tiendra un après-midi.
Politique
2025 année de l’émergence au Gabon, où en est-on malgré l’éviction de l’émergent en Chef ?
La fièvre de l’émergence a gagné peu à peu l’Afrique subsaharienne dès le début des années 2000. Le terme employé pour définir ce qui serait la nouvelle trajectoire ces pays a remplacé le mot développement qui fait désormais complètement « has been ». Disons que si au XXe siècle, l’Afrique subsaharienne était censée se développer, au XXIe siècle, elle a le devoir d’émerger. A cette époque, sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à devenir un émergent à moyen terme. Le Gabon n’étant pas en reste s’est lui aussi doté, en 2009, d’un « Plan Stratégique Gabon Émergent » (PSGE) 2025. Ce dernier, proposé par le Président Ali BONGO ONDIMBA, visait à diversifier l’économie gabonaise et à promouvoir des secteurs clés tels que l’industrie, les services et l’économie verte.
L’émergence signifie que des mutations socio-économiques profondes sont à l’œuvre. L’urbanisation est rapide et change les modes de vie. Une classe moyenne fait son apparition. Loin d’un révisionnisme fortuit, 16 ans après, nonobstant le passage du PSGE, au Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour le Plan national de développement pour la transition (PNDT), paraît-il désuet aujourd’hui d’en parler ? Concernant toujours le PSGE, peut-on dire que l’objectif a été à minima atteint ? Si l’on s’en tient au fait, bien-sûr, que le putsch d’août 2023, qui a mis fin au magistère d’Ali BONGO ONDIMBA, a porté un coup de frein cette marche vers l’émergence dont la date butoire était fixée à l’an 2025.
Dans un prochain numéro, point par point, nous ferons un bilan de cet ambitieux projet qui a alimenté moult conversations, créé des courants politique. Si avec la transition nous avons une vague idée de là où nous allons, il serait tout aussi judicieux de regarder d’où l’on vient afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.