Société/Environnement
Gabon: Quand la prostitution se fait légitime

Au Gabon, dans les grandes villes de même que les plus petites, la prostitution gagne progressivement du terrain. Pour l’argent ou pour le plaisir, des femmes de plus en plus jeunes rejoignent des sites de placement, où elle se livrent à cette pratique, désormais sans honte aucune. Ce, sous le regard incrédule, parfois complice des autorités locales.
Ce sont les réseaux sociaux, notamment Facebook et WhatsApp, déjà très célèbres pour faire l’apologie du sexe, qu’ils ont choisi pour faire connaître leurs services. En effet, très fréquentés par des clients potentiels, toutes classes sociales confondues, les marchands du sexe y voient là le moyen de se faire une place sous le soleil de la prostitution.
Une investigation menée par Vox Populi (VXP) révèle leurs pratiques honteuses et aux antipodes de nos mœurs. «Plan Q, Ultra-Rapide & Discret sur Libreville, Port-gentil, Lambaréné, Mouila, Moanda & Franceville uniquement», peut-on lire sur une des annonces, parvenue à notre rédaction. Une accroche sans équivoques, qui ne fait aucun mystère sur le type d’activité à promouvoir.
Par ailleurs, en hommes et femmes d’affaires, dotés d’un sens du proxénétisme aggravé, ces promoteurs établissent un catalogue de leurs «marchandises». Des hommes et des femmes disposés à marchander leurs prouesses sexuels. Les tarifs évoluant suivant la durée, la prestation et le nombre de partenaires souhaités.
«-1h avec la fille de votre choix(20.000f)
-2h avec la fille de votre choix(25.000f)
-Toute la nuit avec la fille de votre choix(35.000f)
-Sodomie(30.000f)
-Partouze avec 2 filles de votre choix(40.000f)», nous a révélé le promoteur.
Si la méthode peut être choquante, il n’en demeure pas moins que la pratique soit des plus anciennes tant dans le monde, qu’au Gabon. Mais, dans un pays où la tradition fait de la femme le pilier de la famille, l’âge des prestataires de ces services, montre ô combien est grande la dépravation au Gabon.
«J’ai 17 ans, je suis en Terminale dans un lycée de la place et j’aime faire l’amour. Je gagne de l’argent en me faisant plaisir. En fait pour moi, ce n’est pas de la prostitution. Je peux avoir des rapports sexuels quatre à cinq fois par jour et à chaque fois ressentir le même plaisir», a avoué une adolescente à nos confrères de Gabon media time.
Pendant ce temps, que font les pouvoirs publics ? À l’heure où la jeunesse gabonaise perd de son éclat, le ministère de tutelle envisage t-il de la remettre sur les rails?
Société/Environnement
Transgabonais: le Gouvernement et la Setrag Signent la Convention N°4

L’acte a été paraphé le 7mars 2025 par le ministre des Transports, Jonathan Ignoumba et le directeur général de la Setrag, Christian Magni. La salle polyvalente de la Setrag a servi de cadre à la signature de la Convention numéro N° 4 qui lie le gouvernement représentant l’Etat gabonais à la Setrag, le concessionnaire du chemin de fer Transgabonais. Bien que s’inscrivant dans la continuité de celles qui l’ont précédé, la quatrième convention demeure une avancée dans les relations entre l’Etat gabonais et la Setrag.
Elle contient des objectifs permettant la poursuite des opérations de remise à niveau et de la fluidité de la voie ferrée, la réfection de 8 ouvrages d’arts en état critique, l’augmentation de volume du fret marchandise et voyageur, l’achat et la mise en service de 2 rames de voyageurs, des draisines pour augmenter le taux des voyageurs, la construction ou la réfection des bâtiments, tout cela pour répondre à une demande économique et sociale en hausse constante.
Une Avancée
Pour la Setrag, la signature de cette convention confirme son statut de Concession de l’Etat gabonais et clarifie la réparation des tâches entre les parties impliquées dans la poursuite du programme de modernisation et de sécurisation de la voie, le PMS. Les investissements de la Setrag portent sur l’achat des rails, des traverses, et des ballasts, l’acquisition du matériel technique etc.
Le réajustement des tarifs dans le but de permettre à la Setrag de disposer d’une trésorerie conséquente à ses investissements a été clairement acté.
Enfin, la signature de cette convention entre le gouvernement représentant l’Etat gabonais et la Setrag, filiale du groupe Eramet qui intervient après l’entrée en vigueur de la loi N° 032 ouvre la voie aux opérateurs économiques désireuses d’entrer dans le Capital de la Setrag d’en faire partie sans léser les intérêts de la Setrag qui a effectué des investissements élevés.
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Société/Environnement
Franceville: la SNI déploie son programme Construire

Dans le but de favoriser l’accès à la propriété aux gabonais, la société nationale immobilière (SNI) a procédé le 1er mars 2025, à Franceville, au lancement du programme “Construire”. La cérémonie qui a satisfait les riverains participants, s’est tenue en présence du Gouverneur de la province du Haut-Ogooué, du Délégué spécial départemental, du Délégué spécial de la commune de Franceville, du Préfet, ainsi que de plusieurs personnalités administratives et invités.

Pour permettre à l’ensemble des parties prenantes de cerner les objectifs du programme “Construire”, le Directeur général de la SNI, Herman KAMONOMONO a décliné les principaux volets qui le composent. Lesquels devront remettre aux gabonais, de relever l’intérêt des populations pour la construction.
En effet, ledit programme favorise l’accès à la propriété aux citoyens par la mise à disposition de parcelles viabilisées et sécurisées, à leur bénéfice. En plus d’un accompagnement à l’auto-construction, encadré par le Bureau d’Accompagnement à l’Auto-Construction (BAAC), qui aide les bénéficiaires des parcelles, dans leurs démarches techniques, en conseils et réalisations des travaux. Le dernier volet de cet programme consiste à sensibiliser les populations, afin de l’inciter à la construction.
La clôture de cette rencontre s’est faite sur une note de satisfaction, notamment des acquéreurs des parcelles du site de Mbouma-Oyali. Lesquels ont reçu des maintenant du Gouverneur de la province, les procès-verbaux de réception, qui devront leur permettre de démarrer leur projet de construction en toute sécurité.
Pour l’ensemble des bénéficiaires, cela est d’un grand soulagement de voir leur rêve de propriété se concrétiser.
Société/Environnement
Gabon /Autonomisation des femmes: “La voix des Femmes” fait sa sortie officielle

Ce 1er mars 2025, dans une salle comble situé au Centre-ville de la capitale gabonaise, de nombreuses femmes ont pris part au lancement officiel de l’association “La voix des Femmes du Gabon”. Une initiative portée par 7 femmes, entre autres, Léa SEKY Épse OLOUNA, Doris MENGUE et bien d’autres, qui vise à unir les femmes dans un processus d’accompagnement vers l’autonomisation des femmes. Ensemble elles ont fait le tour de l’histoire , des objectifs, des valeurs qui sous-tendent l’action de l’organisation “La Voix des Femmes du Gabon”. Mieux encore, elles ont évoqué ces sujets tabous auxquels seules, les femmes peu importe leur situation maritale, statut social ou professionnel, sont confrontées.
D’abord orientée vers les femmes entrepreneures, confrontées à des problématiques liees à la difficulté d’accès aux programmes de financement, l’action de “La Voix des Femmes du Gabon” veut désormais toucher une cible plus importante, qui comprend les étudiantes, mères célibataires, femmes en situation de handicap, etc. Pour elles, Léa SEKY OLOUNA et son bureau directeur veulent prendre part à leur échelle, au valeureux combat de la promotion de l’égalité des genres. À travers un programme d’accès à la formation, de renforcement des capacités, d’accompagnement à l’accès au microcrédit, entre autres, aux fins d’améliorer la contribution de la femme à l’économie nationale.
Pour se faire, la présidente, Léa SEKY, de l’association ne compte pas mener ces projets de manière isolée. Bien au contraire, assure-t-elle, «nous pensons nous associer à d’autres associations nationales et internationales pour renforcer la confiance en soi, renforcer les compétences personnelles qui sont parfois ignorées». De telle sorte que bien souvent «à poste égal, formation égale et dans la majorité des cas à potentiel plus élevé, les femmes n’accèdent pas au même titre que les hommes à des postes de directeur général».
Concentrée dans un premier temps à la seule province de l’Estuaire, la vision de l’association “La Voix des Femmes” s’étendra sur les 8 autres provinces du Gabon d’ici aux 24 prochains mois. De cette manière, aucune localité ne sera laissée en marge de son action.