Société/Environnement
Gabon/ Agents de sécurité pénitentiaire sans salaires : quand MBOUMBOU MIYAKOU tirait sur Séraphin MOUNDOUNGA

Recrutés durant la période 2015-2016, 1700 agents de la sécurité pénitentiaire n’ont toujours ni salaire, ni poste budgétaire, ni uniforme même pour certains.
En 2018, lors d’une interview accordée à Gabon 1ère, chaîne de télévision nationale, l’actuel Ministre d’Etat à la Justice, Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU, avait affirmé qu’à l’époque leur recrutement aurait été initié par le Vice Premier Ministre en charge de la Justice d’alors, Séraphin MOUNDOUNGA.
« Je ne sais sur quel base ce recrutement avait été fait » avait-il dit lors de cette interview, selon “Gabonactu”. Des propos témoignant de l’apparente incompréhension du Ministre de la Justice devant cette situation anxiogène qu’il a hérité de son prédécesseur, aujourd’hui d’ailleurs membre de l’opposition au pouvoir.
Toutefois, l’on peut être perplexe lorsque l’on se rend compte qu’il n’y a jamais eu de revendication de la part des principaux intéressés. Pourtant, les mouvements d’humeur sont devenus monnaie courante au Gabon, poussant souvent le gouvernement à établir le dialogue avec les partenaires sociaux. Ces agents de sécurité pénitentiaire seraient-ils des éléments faisant preuve de la plus haute discipline ou est-ce un stoïcisme timoré qui leur est imposé ? Dans tous les cas, le Ministre de la Justice affirmait à l’époque réfléchir pour trouver une solution, sans résultat jusqu’alors
Faits Divers
Un jeune homme retrouvé pendu à Bambouchine

Un jeune résident de Bambouchine, quartier sous intégré du 6e arrondissement de Libreville, surnommé Badjo, a été retrouvé pendu à une corde, à l’arrière de la maison familiale. La découverte macabre a été faite dans la matinée du mercredi 28 mars 2023. Suicide ou crime maquillé ? Commentaires et supputations vont bon train dans l’opinion. D’autant que dans le voisinage, l’on a du mal à imaginer que ce jeune homme sans histoire a pu endurer une situation ayant pu le pousser à se donner la mort. Et de façon aussi cruelle. Selon des sources notamment évoquées par nos confrères de Vaatricof, l’infortuné serait rentré la veille complètement ivre. C’est dans cet état d’ébriété que Badjo aurait commencé à perturber la quiétude du voisinage et des autres membres de la famille. C’est au lendemain de ces entrefaites, que le jeune homme a été retrouvé mort derrière la maison familiale dans les circonstances tantôt décrites. Seule l’enquête judiciaire ouverte conséquemment pourra éclairer la lanterne de la famille et du voisinage. Affaire à suivre…
MEZ
Justice
Naufrage d’Esther Miracle: la bataille judiciaire s’annonce rude et acharnée

S‘il ne peut encore prendre la parole officiellement sur le sujet, Me Anges Kevin NZIGOU, l’avocat commis par le Collectif des rescapés et familles des victimes du naufrage du bateau Esther Miracle, annoncé déjà la couleur: la bataille judiciaire autour de cette affaire sera des plus acharnée. Pour l’heure, l’avocat au barreau du Gabon travaille minutieusement à la collecte des moindres informations établissant clairement la responsabilité de toutes les parties incriminées dont le promoteur Royal Coast, propriétaire du ferry naufragé. Selon nos informations, le travail de recoupement de l’information consisterait notamment au recueillement des témoignages des rescapés et familles des victimes. La première déclaration publique de Me Anges Kevin NZIGOU devrait intervenir sous peu.
MEZ
Faits Divers
“Le jamais nguémbé”, voleur multirécidiviste dans les mailles de la police

Le samedi 25 mars 2023, les forces de police de Libreville ont mis la main sur Halassane dit “Le jamais nguémbé”, un présumé chef de gang de voleurs multirécidiviste, âgé de 19 ans, qui sévissait dans le grand Libreville. On a beau courir, on finira toujours par s’arrêter. C’est à cet arrêt qu’a été contraint Halassane dit “le jamais nguémbé”. Ce présumé délinquant de grand chemin, malgré son jedune âge, se chargeait avec sa bande de faire la pluie et le bon temps dans plusieurs quartiers du grand Libreville. Longtemps dans le radar des forces de l’ordre, il a été pris en flagrant délit de vol en bande organisée.
Selon des propos rapportés par nos confrères de info241, présumé délinquant a expliqué lors de son interpellation la spécificité de son « activité ». «Moi, je ne braque pas, je fais les vols aggravés, c’est-à-dire que je rentre dans les maisons des gens la journée. Je marche dans le quartier, la maison que je vois qu’il n’y a personne, je rentre dedans pour voler». C’est à croire qu’il plaide coupable aux faits qui lui sont reprochés. Ce qui n’est pas une surprise en soi quand on sait que le présumé délinquant est également un adepte des réseaux sociaux. Il y expose notamment les produits de ces méfaits en s’en vantant. Véritable cas mentalement instable, il n’hésite pas non plus à étaler son mode opératoire.
« La dernière fois, mes amis ont repéré une dame avec les sous. On l’a suivi jusqu’à son domicile. Les deux autres sont rentrés et moi, j’étais entrain de surveiller dehors. Quand je suis rentré, elle était allongée sur le coussin. Un l’avait déjà sécurisé et l’autre l’avait attaché. Un autre lui a demandé où était l’argent, elle a dit qu’elle n’a pas. Mon ami est parti dans la chambre fouiller, il est sorti avec les sous».
Cette arrestation est clairement un motif de satisfaction non seulement pour les forces de l’ordre qui ont réalisé une belle prise, mais également pour les riverains du Grand Libreville qui dorme depuis lors avec un délinquant de moins dans les rues. Même si ces complices sont toujours en cavale, nul doute que ces derniers aussi passeront à leur tour à la trappe.