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Gabon digital: le 2e Copil entre avancées & perspectives 2025
[U]n peu plus de deux mois après le lancement du “Programme Gabon digital”, le 05 novembre 2024, le Comité de pilotage (Copil) s’est réuni en session, ce 15 janvier 2025, dans un hôtel de la place. En effet, cette réunion, 2e du genre, avait pour but de faire le point des avancées, mais aussi de présenter le plan 2025 et examiner les conditions de réussite de la gouvernance opérationnelle de ce projet.
Le comité s’est donc réuni sous la présidence du ministre de l’Économie numérique qui est d’ailleurs le président du Copil, le général Bonjean Frédérik Mbaza, en présence de ses pairs de la Justice et de la Santé. La création d’un système de paiement digital et d’un système digital pour l’élaboration des cartes nationales d’identité, la création d’une plateforme pour les services publics. Ce sont les principaux projets que le Comité de pilotage (Copil) pour le développement du programme « Gabon Digital » compte mettre en œuvre cette année 2025.
Pour le Général, il s’est agi au cours de cette réunion, «d’examiner ensemble les conditions de réussite de la gouvernance opérationnelle à l’effet de garantir un pilotage structurel et rigoureux non seulement des importantes composantes du programme Gabon digital, mais aussi de s’assurer du bon phasage des activités en cours dans le cadre de du déploiement du projet e-Gabon SIS».
En effet, eGabon-SIS, a été mis en œuvre pour renforcer le système de santé en le rendant plus performant. Son déploiement devrait permettre d’améliorer la prise en charge des populations, promouvoir des soins équitables pour tous, depuis l’accueil jusqu’à la prise en charge, et renforcer la coordination des soins entre les professionnels de santé. Plus d’une dizaine de structures de santé prioritaires concernées ont pris part à la formation en informatique de base et internet des professionnels de santé.
«Quand on digitalise un service, c’est que on a plus besoin de se déplacer vers l’administration pour obtenir l’acte administratif requis, on peut le faire en ligne », a indiqué la directrice générale adjointe de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), par ailleurs Coordonnateur Général des projets eGabon-SIS et Gabon Digital Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU. Avant d’ajouter, «Il y a un prototype pilote qui va être mis en œuvre, il y a un portail des services qui arrive et auquel des services seront intégrés. Il sera visible au premier trimestre 2025».
Pour rappel, le projet Gabon Digital vise à accélérer la transformation numérique du pays. Il s’inscrit dans la dématérialisation de l’administration et cherche à positionner le Gabon comme un hub numérique en Afrique centrale. Ledit programme se décline en 13 projets. Il permettra aux administrations publiques et privées de pouvoir échanger des informations en temps réel en respectant la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données. Le programme devra aussi permettre au Gabon d’acquérir sa souveraineté numérique.
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Réduction de la facture numérique: Moov Africa Gabon Télécom réceptionne des équipements pour connecter les zones rurales en 4G
Ce mardi 14 janvier 2025, à Mindoubé, dans le 5e arrondissement de Libreville, le numéro 1 de la téléphonie mobile au Gabon, l’opérateur Moov Africa Gabon Telecom (MAGT), a réceptionné du matériel “Rural Star”. Offert des mains du Président du Conseil de Régulation de l’Agence de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Célestin KADJIDJA, en présence du ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA, ce matériel a pour but de réduire la facture numérique tout en connectant les zones reculées du pays afin de garantir l’égale connectivité de tous les citoyens sur le territoire.
Entamé depuis 2018, ce projet cadre tout à fait avec celui des autorités de la Transition visant à couvrir 200 villages. Si 10 sites sont visés pour l’instant, le déploiement lui commencera très prochainement à Mokabo, une localité située à 18 km de Mouila, dans le sud du Gabon. Un bijou à la pointe de la technologie qui allie à la fois performance et respect des normes environnementales. Car, alimenté par des panneaux solaires et des batteries lithium, les stations radioélectriques disposent d’une autonomie de plus de 48 heures. Les pylônes, d’une hauteur de 30 mètres, garantissent une couverture optimale, y compris à l’intérieur des bâtiments dans les zones isolées.
Pour Zouheir JORIO, Directeur général de MAGT, «Ce n’est qu’une brique dans le grand projet de la phase 2 qui vise, et je parle sous le contrôle de l’Arcep. Notre partenaire Huawei, qui est également notre partenaire de référence pour le déploiement du mobile, sera le maître d’ouvrage pour ce projet. Et nous espérons, comme je l’ai dit, le livrer dans les meilleurs délais».
Cette initiative, comme indiqué plus haut, s’inscrit dans la stratégie nationale pour un Gabon inclusif et digitalisé, véritable levier pour le développement économique et social du pays a été martelé ce jour par le membre du gouvernement. «Dans la feuille de route que nous a assignée le président de la Transition, le général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, il avait demandé qu’on essaime la téléphonie mobile, toute autre infrastructure à l’intérieur du pays. Et le service universel a la réponse à cette politique publique qui vise à prendre en compte les besoins en téléphonie mobile, en télécommunication et à un intérêt haut débit pour les populations situées à l’intérieur du pays».
Avant d’ajouter, «c’est pour vous dire qu’aucune population ne sera laissée pour compte. Il y a un chronogramme qui a été mis en place par l’ARCEP et le gouvernement de la République se charge avec l’ARCEP et les autres opérateurs à respecter, à veiller aux besoins pressants et nécessaires de ces populations de l’intérieur du pays ».
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Le programme « Gabon digital » est lancé
C‘est en présence des membres du gouvernement et des partenaires au développement que le Premier ministre de la Transition, Raymond NDONG SIMA, a procédé ce 05 novembre 2024, dans une structure hôtelière de la place, au lancement de “Gabon digital”. Cet ambitieux programme, qui bénéficie d’un financement de 44 milliards FCFA de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), ambitionne de transformer le pays en un hub numérique en Afrique centrale grâce à une série d’initiatives visant la dématérialisation de l’administration et l’amélioration de la vie des citoyens.
Ce programme placé sous l’autorité du Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, repose sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer l’efficacité administrative, développer l’économie numérique et rehausser la qualité de vie des Gabonais. Il s’articule autour de trois axes majeurs : la modernisation des services publics numériques, la dématérialisation des procédures administratives et le renforcement de l’interconnexion des administrations.
A l’instar des 3 axes précités, le programme se décline en 13 projets clés, chacun visant à renforcer les infrastructures numériques du pays. Parmi ces initiatives, on trouve la mise en place d’un cadre réglementaire solide pour assurer la sécurité des données, la construction d’un data center moderne capable d’héberger et de sécuriser les informations des administrations, et l’établissement d’un centre dédié aux réponses aux incidents de sécurité informatique. « L’administration, autrefois en retrait, s’apprête aujourd’hui à prendre son envol vers la modernisation », a déclaré Raymond NDONG SIMA, soulignant que ce programme marque une rupture dans la manière de concevoir et de gérer l’administration gabonaise.
Dans le même élan, le ministre de l’Economie numérique, par ailleurs président du Comité de pilotage dudit programme estime que, «chacun de ces projets constitue une pierre angulaire de notre ambition collective, celle de renforcer l’efficacité de notre administration, d’améliorer les services publics et de faire du Gabon un modèle de digitalisation en Afrique».
Son cloche identique chez l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) qui assurera la coordination technique de ce programme structurant pour l’avenir du service public gabonais. Son Directeur général, Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a ajouté que, «nous avons aussi six piliers qui seront intégrés dans le développement de la transformation numérique une fois achevée». Sachant qu’une construction de deux entités est également envisagée : une pour les attaques, le Centre opérationnel de sécurité et l’autre pour la gestion des incidents numériques.
En définitive, le projet Gabon Digital représente un tournant majeur pour le pays, promettant non seulement une amélioration significative des services administratifs, mais également une dynamique économique propice à l’émergence d’un véritable écosystème numérique en Afrique centrale. La Banque mondiale quant à elle, a réaffirmé son engagement à accompagner le Gabon dans cette transformation numérique. Saluant ainsi au passage, «la détermination du gouvernement gabonais dans la mise en œuvre de cet ambitieux programme», a indiqué sa Représentante résidente, Aïssatou DIALLO.
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Un avenir connecté: Le Gabon s’engage dans sa transformation numérique
[A]lors que les technologies numériques transforment rapidement le monde, le Gabon fait un pas décisif vers une administration plus moderne et une économie plus compétitive. Ce 22 octobre 2024, la première session du Comité de pilotage des projets eGabon et Gabon Digital s’est tenue, sous la présidence du ministre de l’Économie numérique, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA. Ce rendez-vous marque une étape cruciale pour la vision d’un Gabon numérique, axé sur une administration dématérialisée et un système de santé interconnecté.
Un projet d’envergure pour un Gabon numérique
Avec l’obtention d’un financement de 44 milliards de francs CFA de la Banque mondiale, le programme Gabon Digital démarre officiellement. Ce projet ambitieux vise à accélérer la numérisation du pays. « Ce n’est pas seulement une question de technologie, mais une occasion unique de transformer notre administration et de positionner le Gabon en tant que hub numérique en Afrique centrale », a souligné Bonjean Rodrigue MBANZA.
Concrètement, Gabon Digital touche plusieurs aspects de la vie quotidienne et de l’économie. Parmi ses composantes majeures, on trouve la création d’un Datacenter ultramoderne pour sécuriser les données nationales et la mise en place d’un registre social unique pour une meilleure prise en charge des populations vulnérables. Le projet ambitionne également de numériser l’enregistrement des faits d’état civil et de moderniser les paiements digitaux, rendant ainsi les services publics plus accessibles et efficaces.
Une révolution dans le secteur de la santé
Un autre pan majeur de cette initiative concerne la santé avec le projet eGabon-SIS, un système d’information sanitaire qui, déjà en phase de déploiement, promet de révolutionner les soins de santé au Gabon. Selon Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI, directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), « l’objectif est de permettre une meilleure circulation des informations entre les établissements sanitaires, pour une prise en charge plus fluide et plus équitable des patients ».
Dans une première phase, dix hôpitaux du Grand Libreville seront interconnectés, permettant aux médecins d’accéder en temps réel aux dossiers médicaux des patients, avec des garanties renforcées de sécurité et de confidentialité. Ce système vise à renforcer la coordination des soins entre les professionnels de santé, assurant ainsi une prise en charge plus rapide et de meilleure qualité.
Une impulsion pour le développement national
La transformation numérique du Gabon s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement de la transition (PNDT) 2024-2026, qui met l’accent sur l’économie numérique pour diversifier l’économie nationale et favoriser une inclusion sociale accrue. Pour le ministre, cette démarche s’impose comme un impératif stratégique pour la souveraineté du pays. En effet, en misant sur le numérique, le Gabon aspire à réduire sa dépendance aux industries extractives, tout en offrant des opportunités de croissance dans des secteurs porteurs comme la santé, l’éducation, et les services publics.
Le chemin vers la transformation numérique est encore long, mais avec l’engagement du gouvernement et des partenaires internationaux, les premiers jalons sont posés. Il ne s’agit pas seulement de moderniser l’administration ou les services de santé, mais de créer un écosystème numérique capable d’améliorer la qualité de vie des Gabonais tout en renforçant la compétitivité du pays sur la scène internationale.