Société/Environnement
Des chantiers et de l’espoir, les Molvilois manifestent une adhésion totale à l’œuvre de refondation d’OLIGUI NGUEMA
Au terme de son séjour dans la province de la Ngounié, le Chef de L’Etat a marqué ce jour une halte dans la ville de Mouila, capitale provinciale, où il a procédé à la visite de quelques chantiers dont la future caserne des sapeurs-pompiers ainsi qu’une école primaire dans le quartier de Bavanga.
S’inscrivant dans le cadre du projet de développement d’urgence initié par le
CTRI, l’école primaire s’étend sur une superficie de 10 000 mètres carrés. Elle
est dotée de plusieurs commodités notamment un logement, un bâtiment
administratif, un plateau sportif et une infirmerie entre autres.
Contribuant au renforcement des capacités opérationnelles des Forces de
Défense à Mouila, la future caserne des sapeurs-pompiers est un bâtiment
de type R+1 doté de bureaux à usage administratif, de logements, d’une
infirmerie, d’une salle de réunion et autres commodités.
A l’issue de ces visites de terrain, le Président de la Transition a communié
avec les populations de la Douya-Onoye venues en masse lui témoigner leur
gratitude pour le renouveau du Gabon impulsé par le CTRI le 30 août 2023.
Tout en évoquant quelques insuffisances qui demeurent, les populations
molviloises ont exprimé leur soutien et leur adhésion à l’œuvre de refondation entamée par le Président de la République pour la restauration des valeurs et le développement économique, infrastructurel, et socioculturel
de notre pays.
Exprimant sa gratitude à ses compatriotes pour l’accueil qui lui a été réservé
durant son séjour, le Chef de l’Etat a réitéré son engagement à apporter des
solutions pérennes aux préoccupations posées dans les délais raisonnables.
Rassurant ses compatriotes, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema est
revenu sur les différents projets prioritaires mis en œuvre et en cours de
réalisation dans ladite localité.
Il s’agit entre autres de la structuration de l’exploitation minière et artisanale
dans les localités de Eteke, Malinga et Nzenzelé, l’aménagement des axes
routiers dans les communes d’Iboundji, Mimongo,Mandji, Guietsou, Bongolo,
Mbigou, Doussala, le lancement du chantier de la future université de Mouila,
la construction d’une cité administrative, d’un plateau sportif pour les jeunes
de Mouila, de 2 hôtels écologiques, du siège de la BEAC, et la réhabilitation
de bâtiments administratifs.
Pour la réalisation à terme des projets sus-mentionnés, le Chef de l’État a
exhorté avec insistance ses compatriotes à la cohésion, à l’unité, au dialogue
et à l’implication de tous dans le processus de développement lancé dans le
Société/Environnement
Libreville/ lutte contre l’insalubrité: l’Association des jeunes d’Alibadeng à pied œuvre pour un 1er arrondissement plus propre
Un mois après la première opération nettoyage, l »Association des jeunes d’Alibadeng » remet le couvert pour une deuxièmement campagne d’assainissement de ce quartier situé dans le 1er arrondissement de la capitale gabonaise. Conduite par sa présidente Marika RASHIWA, l’association a, samedi 09 novembre 2024, arpenté les rues, les recoins et les mapanes dudit quartier afin de le rendre un peu plus « Clean » que le mois dernier. Et ceci, à la grande satisfaction des riverains.
Manches retroussées, en mains on y distinguaient: brouettes, pelles, râteaux et balais. Les membres de l’association n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire d’Alibadeng l’une des vitrines de la politique de « Lutte contre l’insalubrité » chère au Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. L’équipe a ainsi nettoyée ses différentes zones d’Alibadeng, le Carrefour Imagin et le Carrefour la Pompe, en passant par le Transfo, et se terminant à la Cité des Marins. Cet acte de civisme effectué par ces jeunes citoyens n’a pas laissé les résidents de ces différents endroits insensibles.
«Lors de cette opération, la Présidente de l’Association Marika RASHIWA a pris le temps d’échanger avec les résidents de la zone, en présentant les missions de l’association. Les habitants, enthousiastes face à cette initiative citoyenne, ont exprimé leur soutien, soulignant l’importance de prolonger ce type d’action pour améliorer la propreté du quartier», peut-on lire dans un communiqué envoyé à la rédaction de Vox populi 241 (Vxp241).
Avant d’ajouter, «Certains, touchés par l’impact positif de cette activité, ont même manifesté leur intérêt pour rejoindre l’association».
Pour rappel, ce mouvement associatif composé de jeunes épris de patriotismes, organise, au moins, une fois par mois chaque mois une opération nettoyage dans leur quartier principalement au 1er siège dudit arrondissement.
Société/Environnement
Pluie diluvienne à Franceville: OLIGUI NGUEMA solidaire de 820 familles sinistrées
Des voitures qui flottent dans l’eau, des maisons imbibées d’eau et plusieurs centaines de familles dans le désarroi contraintes aux déplacements. Voilà, sommairement, le bilan de la forte pluie qui s’est abattue la nuit du 21 au 22
Octobre 2024 à Francheville dans le Haut-Ogooué. Par solidarité bantu, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a dépêché sur place plusieurs cadres de la République afin d’apporter soutien moral et logistique à ces populations sinistrés.
Comme on peut le constater sur les vidéos abondamment relayées sur les réseaux sociaux, la ville de Franceville a véritablement été touchée par cette pluie diluvienne causant ainsi le déplacement 820 familles. Touché par ladite situation, le numéro un gabonais a donc commis une équipe composée de son Haut-représentant personnel, Jean-Pierre OYIBA, du ministre de la Défense nationale, Brigitte ONKANOWA accompagnés de deux parlementaires, le Sénateur du 1er arrondissement de Franceville Edgar MALIBALA et du député Willy ABIERI de la même circonscription électorale afin de transmettre le message de solidarité.
Réunis dans la salle de banquet du gouvernorat, face aux émissaires du Président de la République, les populations impactées par le sinistre, ont pu bénéficier d’un important soutien en matelas, fournitures scolaires plus un montant de 30 600 000 F CFA. Cette somme sera redistribuée par le trésorier provincial en fonction de l’état de lieux des listes répertoriées.
« La nature ne peut pas se déchaîner toute seule, c’est l’homme qui provoque la nature et elle réagit. Chaque fois que l’on construit sur les lits des rivières, on empêche l’eau de circuler et on provoque des inondations. Ce qui nous arrive aujourd’hui est la faute de ceux qui ont construit des édifices sur les lits des rivières. Nous devons être conscient que si nous voulons une nouvelle République, il faut aussi une nouvelle discipline. Le changement de mentalité est plus que d’actualité aujourd’hui », a martelé Jean-Pierre OYIBA devant nos confrères de « l’Union ».
Pour renchérir, la ministre a invité les populations à adopter l’attitude de la concertation, d’écoute, de la mise en cause de leurs propres comportements. Toutefois, si dans trois arrondissements les populations ont exprimé leur gratitude, au quartier Lekey, situé dans le premier arrondissement, c’est le cri de près de dix familles impactées non répertoriées qui a retenti au terme de la réunion. Ces dernières estiment avoir été oubliées lors du recensement et affirment n’avoir pas été informées. Toute chose qui paraît à leurs yeux comme une injustice.
Société/Environnement
Gabon: Pourquoi se doter d’une nouvelle Constitution?
Le lundi 21 octobre 2024, les services de la primature ont publié par les voies officielles, la monture finale du projet de loi de nouvelle Constitution, qui sera soumis au peuple gabonais par référendum le 16 novembre prochain.
Le référendum sera donc l’occasion offerte aux Gabonais de se prononcer en faveur du oui ou du non à l’adoption de ce texte.
Dans les deux cas, ils devront exprimer leur choix en toute connaissance de cause, c’est-à-dire voter en maitrisant les enjeux qui entourent l’adoption d’une nouvelle Constitution.
À cette occurrence, Fred Aurèle Zehou Moussock, porte-parole du mouvement citoyen Ensemble pour refonder la République (ERR), a adressé une lettre ouverte le 18 octobre dernier, au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, dans laquelle il l’interpelle sur les enjeux sus évoqués.
Selon lui, le peuple souverain ne peut et ne doit approuver qu’une Constitution qui permette de fonder la Cinquième République gabonaise, de préserver l’unité nationale et la paix civile, d’organiser la séparation des pouvoirs, de protéger les libertés et droits fondamentaux des citoyens, de lutter contre l’impunité et de faire revenir le Gabon dans le giron des États démocratiques.
Le porte-parole affirme que si la nouvelle Constitution comportait les atouts précités, elle permettrait de garantir la réussite de la transition et de faire retrouver au Gabon, sa crédibilité auprès des partenaires internationaux.
En revanche, si elle était rétrograde, discriminatoire et taillée sur mesure pour un homme, elle ferait courir de graves dangers à la nation, notamment l’autoritarisme, la confiscation de la souveraineté du peuple et le risque d’une guerre civile, comme on l’a connue en Côte d’Ivoire.
Bien que cette lettre ouverte ait été diffusée trois jours avant la publication du projet de loi de Constitution par le gouvernement, elle revêt un double intérêt. D’une part, elle fournit un critérium d’appréciation du projet de loi de Constitution. D’autre part, elle alerte sur les dangers qui guettent le Gabon, si le président de la Transition fait le choix d’une Constitution personnelle et partisane au lieu d’une Constitution républicaine et démocratique.
En somme, Fred Aurèle Zehou Moussock invite chaque Gabonais à se prononcer de manière éclairée sur les enjeux du référendum du 16 novembre, qui déterminera l’avenir du Gabon.
C’est désormais à chacun de savoir si le projet de loi de Constitution, présenté par les autorités de transition, constitue un progrès ou une regression pour le Gabon.