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Economie

Gabon: allié de la lutte contre la vie chère, Prix Import persiste et signe !

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La vie chère! Au fil des gouvernements, cette problématique n’a eu de cesse de revenir sur la table des autorités. Il faut sauver le pouvoir d’achat des gabonais qui aux fils des ans décline ! Se sont-ils engagés alors qu’ils brandissaient les unes après les autres des listes de produits que l’État subventionneraient, pour que les gabonais puissent se les procurer plus aisément. Riz, huile, lait, poulet, viande, conserves, pâtes alimentaires, lait infantile, des produits de première nécessité, pour ne citer que ceux-là, dont les prix revus à la baisse, peinent souvent à être appliqués par les revendeurs qui courent après leurs marges. Des pertes réelles et avérées que le géant de la distribution alimentaire au Gabon, Carrefour – Prix import supporte tant bien que mal, alors qu’il s’inscrit au fil des années et des mercuriales, comme un partenaire de premier plan, pour le gouvernement et les gabonais, dans sa croisade contre la vie chère.

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Prévue pour être appliquée sur une période de 3 mois allant du 18 mars au 18 juin 2024, la suspension des droits et taxes sur certains biens et services soumis au plafonnement des prix, a été prorogée d’un mois, soit jusqu’au 18 juillet 2024. Chez de nombreux opérateurs économiques, cette mesure n’a été que d’un effet cosmétique dans ses premières heures, alors qu’ils ont très vite entrepris de relever les prix. Dans les magasins Carrefour – Prix import, où une équipe de la société de communication Vox Populi 241 s’est rendue, dans le but de s’enquérir du respect de la prorogation de la mercuriale, l’enseigne de distribution se montre résolue à respecter scrupuleusement, dans chacun de ses espaces commerciaux et pour le bien des populations gabonaises, la décision des autorités.

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Outre le magasin du centre-ville, visité par le ministre de l’Economie et des participations lors de l’entrée en vigueur de la nouvelle mercuriale le 18 mars 2024, notre enquête s’est étendue aux magasins de Nzeng-Ayong, Bas de Gué-gué dans la commune de Libreville et la SNI dans la commune d’Owendo. À chacune des étapes de ce périple, c’est dans une ambiance chaleureuse, que les gérants des différents points de ventes ont accueilli cette initiative. Sillonnant les rayons à la vérification du respect du plafonnement des prix des produits de première nécessité, les responsables des magasins n’ont pas rechigné à évoquer leurs impressions, avec notre rédaction.

En effet, partant du fait que la mesure ainsi réitérée par le gouvernement de Transition vise le bien-être des populations gabonaises, celles-ci affluent davantage, dans les rayons des magasins Carrefour-Prix import, ont relevé les gérants de manière unanime. Les rotations de produits subventionnés se font plus rapides. Par exemple, «depuis le mois de mars, nous vendons plus de 8000 boîtes de sardines par mois contre une moyenne de 4000 avant (…) les ventes de cotis /rognons atteignent les 400-500 kg par mois» précise FADI Joseph, gérant de Prix import SNI. Les pâtes alimentaires et autres conserves ne sont pas en reste.

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«Dès que j’ai un peu de sous, je me dirige directement vers Prix-import. Déjà que l’accueil y est mais les prix sont, depuis quelques mois, abordables. Je me ravitaille au maximum en produits de premières nécessités», nous a confié Mathilde BOUANGA retraitée et riveraine du 6e arrondissement.

Au cours des trois derniers mois, la mesure de plafonnement des prix a été très appréciée par la clientèle du groupe agroalimentaire, bien que certains produits ne soient pas toujours disponibles. Notamment les sacs de riz, pour cause de rupture chez l’importateur, les bidons d’huile Cuisin’or de 2 litres, bar américain. Mais pour pallier cette difficulté, les gérants assurent que «tout est mis en place pour disposer en rayon d’un produit de chaque famille». Cela, afin de garantir la satisfaction de sa clientèle, même si, avoue la hiérarchie de Prix import Bas de Gué-gué, assurée par Kail HAMOUDE, «nous vendons à perte les produits surgelés».

Mais pour l’enseigne de grande distribution alimentaire, Carrefour – Prix import, la pratique de prix bas est une philosophie. En effet, dans un passé proche, l’on se souvient qu’à l’occasion de l’inauguration du 1er Carrefour market – Prix import, le 16 décembre 2021, au quartier Bas de Gué-gué, le Président directeur général, Bernard AZZI annonçait qu’ «avec l’approche achat de Carrefour on peut avoir des prix avantageux et c’est ce qui va nous donner un coup de main pour avoir des prix à la portée de tout le monde». Alors qu’il a bien souvent appliqué une politique de marge zéro sur des produits de première nécessité. L’on se souvient par ailleurs, qu’en 2022, alors que le monde connaissait une inflation incontrôlée, en raison de la guerre russo-ukrainienne, l’homme d’affaires avait entrepris de mettre en place une stratégie de prix sur une trentaine de produits pour lesquels il avait choisi de ne faire aucune marge pour permettre aux gabonais qui restent à Libreville de profiter le temps des vacances de prix bas.

Economie

Scandale à Gab’oil: Allo  Monsieurs les administrateurs !!

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Un coup de semonce pour Gab’oil, en proie à de graves difficultés financières, mettant en lumière des pratiques de gestion douteuses orchestrées par ses dirigeants. Au cœur des accusations, des détournements massifs de fonds destinés à la campagne référendaire de 2024 et la création d’une régie d’avance illégale. Dans un contexte où les administrateurs semblent rester étrangement silencieux.

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Les informations recueillies concernant Gab’oil révèlent la mise à disposition de fonds au Président du Conseil d’Administration (PCA), officiellement justifié par la création d’une régie d’avance, mais sans l’accord préalable du Conseil d’Administration. Cette régie, confiée au chargé d’études du PCA, viole les normes en vigueur qui régissent les sociétés publiques de droit privé sous l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires(OHADA). En effet, seule une personne ayant la qualité de comptable public assermenté est habilitée à gérer de tels fonds, conformément à l’article 68 de la LOI ORGANIQUE N°020/2014 du 21 mai 2015, qui stipule :


« Sont comptables publics de l’État, les fonctionnaires nommés sur proposition du ministre chargé des Comptes publics, ayant qualité pour exécuter, au nom de l’État, des opérations de recettes, de dépenses et de maniement de titres, soit par virement interne d’écritures, soit encore par l’intermédiaire d’autres comptables publics ou de comptes externes de disponibilités dont ils ordonnent ou surveillent les mouvements. »

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Plus inquiétant encore, bien que les bureaux de l’Administrateur Directeur Général (ADG) et de la Direction financière aient été mis sous scellés, l’ADG continue de diriger les opérations depuis le bureau de son adjoint, signant des chèques et attribuant des marchés sans appels d’offre. Selon nos confrères de Gabon Média Time, des montants vertigineux de 800 millions et 1,2 milliard de FCFA ont été attribués à des sociétés de construction pour l’exécution de travaux pour Gab’oil, sans qu’aucune procédure formelle ne soit respectée.

Le Conseil d’Administration semble-t-il fermer les yeux sur ces pratiques ?

Composé de représentants clés du gouvernement, du ministère du Pétrole, de la Société gabonaise entreposage de produits pétroliers (SGEPP) et autres, le Conseil d’Administration n’a pris aucune mesure pour suspendre les présumés de ces détournements. Et cela, malgré la couverture médiatique et la large diffusion de l’affaire sur les réseaux sociaux. Leur inaction, alors même qu’ils perçoivent des jetons de présence qui ont été augmentés à 3 millions de FCFA en 2024, contre 1 million en 2023, alimente des soupçons de complicité passive. Face à des preuves accablantes et à l’ouverture d’une enquête judiciaire, les administrateurs n’auraient-ils pas dû convoquer une réunion exceptionnelle pour rétablir la transparence et suspendre, à titre conservatoire, les responsables incriminés ? Le silence du Conseil d’administration prolonge l’hémorragie financière d’une entreprise déjà en difficulté.

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Une gestion hasardeuse et des réformes structurelles urgentes


Malgré une dette dépassant les 50 milliards de FCFA auprès de l’un de ses principaux fournisseurs, l’ADG persisterais à financer des projets coûteux en utilisant uniquement les fonds propres de Gab’oil. Ces ressources, initialement destinées à garantir l’approvisionnement en produits pétroliers, seraient détournées pour financer des travaux non prioritaires. Cette gestion irresponsable, en totale contradiction avec les principes de prudence financière, cela fragilise encore plus une entreprise qui, pourtant, joue un rôle crucial dans l’économie nationale.

Les dysfonctionnements révélés par ce scandale soulignent l’urgence de réformes profondes. Il est impératif de changer les administrateur actuels, qui auraient manifestement failli à leur mission de contrôle. La nomination d’un administrateur provisoire s’impose pour restaurer la  bonne gouvernance au sein de Gab’oil. Cette réforme passe également, selon certains membres du personnel, par le retrait des pouvoirs de signature à l’ADG. Une enquête indépendante doit être lancée afin de déterminer l’étendue des détournements et évaluer l’impact financier.


Enfin, il est crucial de mettre en place un processus rigoureux et transparent pour l’attribution des contrats, dans le but de ce prémunir d’une quelconque dérive.



Au-delà du cas de Gab’oil, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des dirigeants et des administrateurs. ainsi que l’impérieuse nécessité d’une réforme structurelle pour renforcer la transparence, la reddition des comptes pour garantir une gestion éthique et responsable dans les entreprises publics.
Un clin d’œil à la Cour des comptes

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Transgabonais: 20 milliards de FCFA octroyés par l’UE pour accompagner la modernisation du secteur

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Lors de son déplacement en Belgique, le président gabonais a annoncé, ce mardi 26 novembre 2024, la signature d’un accord « historique » entre le Gabon et l’Union Européenne (UE). Cet accord porte sur une subvention de 30 millions d’euros, soit près de 20 milliards de FCFA, destinée à la remise à niveau du Transgabonais, le principal réseau ferroviaire du pays.

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Selon un communiqué du ministère gabonais des Transports, cette aide financière permettra de moderniser les infrastructures ferroviaires et d’améliorer la connectivité, ce qui devrait stimuler le développement économique régional. Le réseau, long de 648 km, reliant Libreville à Franceville, est en effet confronté à de nombreuses difficultés, notamment une infrastructure vieillissante, responsable de retards fréquents et d’incidents sur le réseau.

Le président gabonais, le général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a salué le travail de son ministre des Transports, Dieudonné Ndinga Moudouma, pour son rôle clé dans l’obtention de cette subvention. Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Global Gateway » de l’UE, qui vise à renforcer les infrastructures mondiales et à promouvoir des partenariats durables et équitables. Le président a souligné que cet investissement représente une étape « historique » pour le développement du Gabon.

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Gabon: vers l’inscription dans le budget de l’État de la production de l’or et de diamant

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Le Chef de l’Etat, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a, ce 21 novembre 2024, reçu en audience plusieurs membres du Gouvernement dont le ministre des Mines M. Gilles NEMBE, le ministre des Comptes Publics, M. Charles M’ BA et le ministre de l’Économie et des Participations M. Mays MOUISSI. Objectif, la volonté du Président d’intégrer les productions d’or et de diamant dans le budget de l’Etat. Cette volonté s’inscrit dans le cadre du renforcement , et du suivi de l’exploitation de ces ressources stratégiques et vise également à garantir les bénéfices de ces activités au profit des populations.

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