Communiqué
Réduire la fracture numérique pour surmonter la crise de l’apprentissage en Afrique
Aujourd’hui (16 juin), nous commémorons les milliers de jeunes militants de Soweto, en Afrique du Sud, qui ont manifesté pour protester contre la qualité de leur éducation en 1976. Des centaines d’entre eux ont été abattus pour avoir revendiqué leur droit à l’éducation.
La génération d’enfants d’aujourd’hui a-t-elle une raison de ressentir la même colère face à l’état de leur éducation ? Certainement, des jeunes sont descendus dans la rue pour protester contre des avenirs menacés par le changement climatique et des marchés de l’emploi désuets.
Nous aimons à penser que le « développement » est linéaire et que le droit à l’éducation est considéré comme fondamental. Mais en réalité, des décennies de progrès ont été réduites à néant, notamment en raison de l’effet de la COVID-19 sur les fermetures d’écoles, ce qui a exacerbé la fracture numérique.
Il s’agit d’une question importante à laquelle il convient de réfléchir à l’occasion de la Journée de l’Enfant africain, dont le thème est « Les droits de l’enfant dans un environnement numérique ». Les technologies numériques peuvent être une panacée à la crise de l’apprentissage sur le continent, si elles sont déployées de manière stratégique, ou une complication si elles sont mal gérées. Les téléphones portables peuvent être une porte d’entrée vers le savoir ou une trappe vers les abus.
L’Afrique subsaharienne est confrontée à une crise de l’apprentissage aux proportions gigantesques, avec les niveaux de littératie et de numératie les plus bas du monde. Seul un enfant de dix ans sur dix est capable de lire une histoire simple ou de résoudre des problèmes arithmétiques simples. Africains, nous devons exiger davantage pour nos enfants !
L’un des principaux moyens de surmonter la crise de l’apprentissage est d’améliorer l’employabilité des jeunes en leur fournissant des compétences pertinentes pour le marché. Pour ce faire, il faut commencer par s’assurer que les salles de classe adoptent la révolution numérique. On estime que 90 % des emplois futurs nécessiteront des compétences numériques et analytiques, mais de nombreuses écoles de la région suivent encore un programme axé sur l’apprentissage par cœur.
Suite à la pandémie de COVID-19, l’apprentissage numérique est devenu un aspect fondamental de l’éducation dans le monde entier. Cependant, il a également creusé la fracture numérique, ce qui désavantage encore plus ceux qui n’ont pas accès à des appareils leur permettant d’accéder à des contenus numériques pertinents et à des connexions internet. Outre les défis liés à la pauvreté, au changement climatique et aux situations d’urgence, près de la moitié des enfants africains n’ont pas pu accéder à l’apprentissage à distance pendant la pandémie, ce qui représente la proportion la plus élevée de toutes les régions.
Les coûts du matériel et des données en Afrique sont également parmi les plus élevés au monde. Bien que 63 % des ménages de la région possèdent un téléphone portable, son utilisation pour l’apprentissage reste faible. Pendant la pandémie, de nombreuses personnes n’ont pu participer à l’apprentissage en ligne en raison d’obstacles tels que la cherté du coût des données, le manque d’appareils numériques, l’alphabétisation et les compétences numériques limitées, la sécurité, les préoccupations en matière de confidentialité numérique et le manque de pertinence perçue.
Bien entendu, toute crise de l’apprentissage se transforme rapidement en crise du chômage. En raison du rajeunissement de la population, les personnes âgées de 15 à 24 ans représentent aujourd’hui 60 % de tous les chômeurs africains. Cela démontre une inadéquation significative entre les compétences acquises dans le système éducatif et celles requises par le marché du travail. La plupart de ces jeunes chômeurs n’ont pas terminé l’école primaire.
Les gouvernements de la région doivent de toute urgence cibler les ressources pour atteindre les plus pauvres et les plus marginalisés en investissant dans des approches fondées sur des données probantes, en se concentrant sur le contenu numérique, la capacité des enseignants et des apprenants et la connectivité à Internet. En cette Journée de l’Enfant africain, nous devons nous engager à réduire la fracture numérique si nous voulons atteindre nos objectifs en matière d’éducation.
En effet, quel enfant africain immortalisons-nous en ce jour ? D’un seul côté, nous avons des enfants nés dans des zones de conflit, où il est trop dangereux d’ouvrir des salles de classe. Leurs pairs sont nés en première ligne de la crise climatique, dans des pays criblés de dettes en raison des emprunts contractés pour financer les mesures d’urgence nécessaires. L’éducation est le seul moyen de sortir de ces cycles de pauvreté.
Pour aider à résoudre ce problème, l’UNICEF et Airtel Africa travaillent avec des partenaires clés pour aider à transformer l’éducation numérique pour les enfants à travers le continent. Le partenariat à valeur partagée s’appuie sur la portée du marché et les capacités d’innovation d’Airtel Africa, associées à l’expertise technique de l’UNICEF, pour défendre l’éducation numérique. Airtel Africa a dégagé 57 millions de dollars, notamment des dons en espèces et en nature, pour soutenir le partenariat de cinq ans dans treize pays, incluant le Tchad, le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, la République-Unie de Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie. Dans chacun de ces pays, nous travaillons avec les ministères de l’éducation pour créer des modèles permettant de réduire la fracture numérique en fournissant un accès gratuit à des ressources d’apprentissage en ligne.
Notre continent possède certains des pôles technologiques les plus intéressants du monde dans des zones à faibles revenus, où l’internet à haut débit et à prix abordable, même dans des quartiers informels, permet à des adolescents de faire de la géolocalisation au clair de lune pour le compte d’entreprises mondiales d’intelligence artificielle. Ce marché du travail émergent repose sur deux éléments : des salaires abordables et une connexion internet rapide. Adoptons le changement, connectons nos écoles, galvanisons nos professionnels de l’enseignement et améliorons les compétences de notre main-d’œuvre. Là, nous serons prêts pour l’avenir.
Par EMEKA OPARAH, VICE-PRÉSIDENT DE LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE ET RSE D’AIRTEL AFRICA, et MOHAMED M. FALL, DIRECTEUR RÉGIONAL DE L’UNICEF POUR L’AFRIQUE DE L’EST ET DU SUD
Communiqué
Le Partenariat Airtel Africa-UNICEF connecte 1200 écoles et un million d’enfants africains à l’éducation numérique
A frique, 20 novembre 2024 : Airtel Africa, l’un des principaux fournisseurs de services de télécommunications et d’argent mobile dans 14 pays africains, a annoncé aujourd’hui que son partenariat de cinq ans avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), visant à transformer l’éducation à travers le continent, a connecté plus de 1 200 écoles à Internet, formé 17 000 enseignants et atteint plus d’un million d’apprenants avec des ressources éducatives numériques de qualité dans 13 pays africains.
Le partenariat a été lancé en 2021 dans le cadre de l’engagement de 57 millions de dollars d’Airtel Africa pour soutenir le développement de l’éducation et combler la fracture numérique pour les enfants vulnérables des communautés éloignées, en collaboration avec des gouvernements africains.
Depuis le début du partenariat, Airtel Africa a donné la priorité à l’accessibilité des ressources d’apprentissage en ligne, notamment à des plateformes éducatives gratuites et à la formation des enseignants, afin de soutenir des opportunités d’apprentissage équitables pour les enfants africains.
Le DG d’Airtel Africa, Sunil Taldar, s’exprimant sur le succès du partenariat à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance de cette année, a déclaré :
« Notre mission est de transformer des vies et, grâce à notre collaboration avec l’UNICEF, nous sommes témoins de l’impact profond que la connectivité et les ressources numériques peuvent avoir sur les enfants et les enseignants africains. Pour chaque école que nous avons connectée et pour chaque enseignant formé à l’utilisation de ces outils numériques, nous prenons des mesures concrètes pour concrétiser notre engagement à combler la fracture numérique, à faire progresser l’égalité en matière d’éducation, et pour réaffirmer notre engagement à poursuivre sans relâche un avenir meilleur pour les enfants africains sur le continent. »
Selon M. Taldar, « en dotant ces écoles d’une connexion Internet et en formant les enseignants à l’utilisation des outils numériques, Airtel Africa et l’UNICEF fournissent aux enfants africains, en particulier ceux des régions mal desservies et éloignées, les outils et les compétences numériques dont ils ont besoin pour s’épanouir dans un monde axé sur la technologie. C’est pourquoi nous célébrons avec les enfants cette occasion spéciale de la Journée mondiale de l’enfance, qui leur est spécialement dédiée et tous les efforts visant à assurer et à améliorer leur avenir. »
Depuis son lancement, le partenariat a permis d’étendre l’apprentissage numérique aux apprenants de 13 pays : le Tchad, le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Niger, le Nigéria, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie.
FIN
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Lékoni-Lekori: le département bénéficie des formations sur le Renforcement des Capacités Entrepreneuriales
Dans le cadre de son engagement pour favoriser l’entrepreneuriat et dynamiser l’économie locale, le Conseil consultatif du département de Lékoni-Lékori a récemment lancé un programme visant à renforcer les capacités entrepreneuriales de ses habitants. Ce programme s’inscrit dans une volonté de création d’activités génératrices de revenus (AGR) pour les entrepreneurs locaux.
Lors de sa tournée républicaine, le Chef de l’État a annoncé une allocation de 424 millions dans le département, cette allocation a été répartie en deux axes principaux :
– la réhabilitation d’infrastructures communautaires, notamment en matière d’hydraulique villageoise,
– l’appui au développement d’activités créatrices d’emplois communément appelées activités génératrices de revenus (AGR).
Dans le cadre de ce fonds d’appui destiné aux activités créatrices d’emploi, le Conseil Consultatif Départemental a enregistré la création de 47 structures qui bénéficieront d’une formation dédiée par l’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANPI). Ce programme de formation, lancé le 16 novembre, a pour but de doter les entrepreneurs des compétences nécessaires pour structurer et gérer efficacement leurs entreprises.
Les conditions d’accès au financement dans le cadre de ce programme sont clairement établies pour garantir une bonne utilisation des ressources :
1. Être membre d’une structure organisée (association, petite et moyenne entreprise, coopérative).
2. Présenter un projet structuré et chiffré, incluant un business plan simplifié, ainsi que des factures.
3. Disposer d’un compte bancaire au nom de la structure.
Ce programme représente une opportunité unique pour les entrepreneurs du département de Lékoni Lékori, leur permettant non seulement de renforcer leurs compétences, mais aussi de contribuer significativement à l’essor économique de leur région. Le Conseil consultatif, en partenariat avec l’ANPI, s’efforce ainsi de poser les bases d’une économie locale pérenne et dynamique.
La participation active des entrepreneurs à ce programme sera essentielle pour maximiser les retombées économiques et sociales de cette initiative et les aider à transformer leurs ambitions en réalités concrètes et durables.
Communiqué
Santé, éducation & inclusion sociale, Sobleco toujours plus proche des populations de Léconi
Léconi, le 7 novembre 2024 – À travers sa marque ANDZA, Soboleco a réaffirmé son engagement envers les populations locales par une série de dotations destinées à soutenir des infrastructures essentielles et à améliorer les conditions de vie. Cette initiative illustre sa volonté constante de répondre aux besoins des communautés.
Dans cette dynamique, le Centre de santé de Léconi a bénéficié d’une dotation de médicaments de première nécessité, complétée par 50 packs d’eau ANDZA, afin de garantir un meilleur accès aux soins de base et une hydratation saine pour tous.
Au Lycée de Kakogho, Soboleco a fourni des chaises, 11 ordinateurs, du matériel de connexion moderne et 20 packs d’eau, dans le but de renforcer les conditions d’apprentissage numérique des élèves et de créer un environnement propice à leur épanouissement académique.
De la même manière, le Lycée technologique de Léconi a reçu 11 ordinateurs, du matériel de connexion et 20 packs d’eau pour favoriser l’accès des élèves aux nouvelles technologies et accroître leur compétitivité dans un monde en évolution constante.
Enfin, pour soutenir l’éducation des adultes et l’inclusion sociale, Soboleco a remis un équipement didactique complet – comprenant des cahiers, de la craie, des stylos, des crayons, des ardoises et un kit géométrique – ainsi que 20 packs d’eau au centre social de Léconi. Ce matériel permettra de renforcer les cours destinés aux personnes en situation d’analphabétisme, âgées de 20 à 45 ans, répartis en trois niveaux : cours de base, cours intermédiaire et cours de remise à niveau.
Conformément au programme de soutien lancé il y a plusieurs années dans le cadre de sa politique RSE, Soboleco démontre une fois de plus son engagement indéfectible à œuvrer pour le bien-être et l’épanouissement des populations, dans un esprit de solidarité et de progrès.