Société
De squatteurs à propriétaires, les occupants de Bikele-rails rebaptisent un carrefour du nom de MBOUMBA BISSAWOU
Chose promise, chose due. Au retour d’une descente sur le site de la Poste S.A à Bikelé, dans le troisième arrondissement de la commune de Ntoum (Grand Libreville), première étape de la série de rencontres par lui initiées entre les occupants et les responsables de la Poste SA, le ministre de la Communication, Rodrigue MBOUMBA BISSAWOU, avait déclaré que, «dans les prochains jours, les différentes parties se réuniront afin d’examiner ensemble les solutions les plus adaptées». Mercredi 05 avril 2023, soient près de deux (2) mois plus tard, le membre du gouvernement a matérialisé sa promesse, en supervisant la signature du protocole d’accord transactionnel pour le règlement de la situation foncière entre la poste SA et les populations de Bikélé rails qui ont rebaptisé un carrefour du nom du ministre, pour avoir réussi cet exploit.
Comme l’avait en effet souhaité ce dernier, les deux parties se sont investies pour régler à l’amiable un litige vieux de plus de 9 ans. La signature du protocole d’accord est un véritable ouf de soulagement pour les résidents qui ont tenu à exprimer leur gratuite au ministre de la Communication.
Dixit Martial MIKOUMA, Président du collectif des occupants de Bikele – Rail, «nous sommes satisfaits, nous remercions le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, le gouvernement et Monsieur le ministre de la Communication. Nous pouvons marcher dans la concorde avec La Poste concernant ce titre foncier. Maintenant La Poste ne nous traite plus de squatters, La Poste nous traite maintenant comme des occupants. Ce sont nos frères, désormais, nous allons cohabiter». Pour Dimitri NGOYE, Conseiller Juridique du Ministre de la Communication et médiateur dans ce dossier. « Chacune des parties a fait des concessions réciproques pour enterrer la hache de guerre ».
Le protocole d’accord signé par les résidents « squatters » et la Poste S.A porte sur trois points : la non expulsion des « squatters » de Bikélé-Rail dont le droit de résidence est désormais reconnu et acté, les conditions de régularisations et, troisièmement, la mise en œuvre du dossier à la sous-commission qui sera défini ultérieurement. Tout aussi satisfait, Roger EBEH EBEH, qui se veut vigilant, rappelle aux résidents leur obligation de respect des termes du contrat.
«Je suis partiellement satisfait. Ma totale satisfaction viendra du plein respect des termes du protocole d’accord, c’est la condition sinéquanone pour que la satisfaction des postiers soit totale. Les plus hautes autorités ont estimé qu’il fallait faire des concessions et au terme de ces concessions nous pensons que la voie que nous avons empruntée paiera et donnera des fruits».
Un dénouement nous pouvons donc dire presque parfait, pour les désormais ex-squatteurs de Bikélé, qui pour remercier le membre du gouvernement pour avoir contribué à faire aboutir ce dossier, ont offert deux présents au jeune ministre. Le premier, un porc issu de l’exploitation porcine qui a donné son nom à un carrefour dit “Carrefour cochon”. Le second, de rebaptisé l’édit carrefour du nom du ministre de la Communication, “Carrefour MBOUMBA BISSAWOU ”. Rien de mieux pour immortaliser son implication à la résolution de ce conflit.
Société
Gabon /Tensions à Comilog: la PDG d’Eramet rappelle aux syndicalistes le « bilan exceptionnel » de Leod Paul BATOLO
Comme le President de la Transition, Brice clotaire OLIGUI NGUEMA, la Presidente du groupe Eramet siffle la fin de la récréation et rappelle aux syndicalistes de la Comilog le bilan exceptionnel de Leod Paul BATOLO à la tête de Comilog.
Dans un climat de tension croissante au sein de la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), les syndicats, apparemment guidés par des motivations personnelles, ont récemment pris pour cible l’Administrateur Directeur Général, Leod Paul BATOLO. Le 26 août dernier, ces syndicats ont adressé une lettre au Président Directeur Général du groupe Eramet, exigeant la tête de M. BATOLO. Ce geste intervient en pleine phase de conciliation, ce qui jette un doute sérieux sur les véritables intentions des syndicats, qui semblent moins préoccupés par la gestion de l’entreprise que par une croisade personnelle.
Face à cette situation, le PDG d’Eramet, Christel Bories, a répliqué dans une lettre datée du 4 septembre, soulignant les performances exceptionnelles de la Comilog sous la direction de Leod Paul Batolo. Depuis sa prise de fonction en 2019, la production de l’entreprise a connu une hausse spectaculaire de 80%, passant de 4,1 millions de tonnes en 2018 à 7,4 millions de tonnes en 2023. Ces résultats sont appuyés par l’embauche de plus de 600 nouveaux employés et une augmentation salariale de 20% pour les travailleurs, faisant de la Comilog l’entreprise la mieux rémunérée du Gabon.
Au lieu de s’attaquer à la figure de Leod Paul BATOLO, les syndicats devraient se concentrer sur l’accompagnement de cette dynamique positive qui bénéficie non seulement à l’entreprise, mais aussi aux travailleurs et aux communautés locales. La Comilog a, par exemple, investi chaque année près de 6 milliards de FCFA dans des projets de responsabilité sociétale qui améliorent directement la vie des habitants de Moanda, Mounana et Bakoumba.
En matière de développement professionnel, l’entreprise a alloué un budget annuel de 500 millions de FCFA pour la formation continue des employés, renforçant ainsi leurs compétences et assurant leur sécurité au travail. Les efforts de la Comilog ont porté leurs fruits, positionnant l’entreprise comme une référence en matière de sécurité au Gabon, avec une réduction significative du taux de fréquence des accidents.
Dans un contexte où la culture de l’excellence et du résultat devrait primer, il est regrettable que des questions politiques interfèrent dans le domaine professionnel. Le maintien d’un Administrateur Directeur Général ne devrait être dicté que par les faits et les chiffres, et non par des intérêts personnels ou politiques. En renouvelant sa confiance à M. BATOLO pour un mandat de quatre ans, le Conseil d’administration de la Comilog a clairement fait le choix de la stabilité et du progrès.
Il est temps pour les syndicats de se recentrer sur l’essentiel : soutenir une gestion qui porte ses fruits et qui, si elle est appuyée de manière constructive, peut accomplir encore plus pour les Gabonais et pour l’avenir de la Comilog.
Société
Aviation Africa 2026: le Gabon serait “un hôte idéal”
Alors que les sommet et exposition de l’aviation civile se tiendront pour la première fois en Afrique centrale et francophone, en septembre 2026, le Gabon s’avère être un candidat de premier choix, pour abriter l’événement. Il faut dire que depuis l’entame de la transition, les autorités gabonais ont entrepris de relever le secteur de l’aviation. De nombreuses actions ont été entreprises à cet effet. Les plus symboliques étant la création de la compagnie nationale, “Fly Gabon” et la réhabilitation des aéroports provinciaux.
Pour le Gabon, ce sera donc une aubaine d’accueillir cette rencontre de vol, qui rassemblera près de 1 500 délégués de l’Afrique et du monde. Par ailleurs potentiels investisseurs pour faire évoluer ce secteur. «Ce sommet est un événement très attendu dans le calendrier mondial de l’aviation. Il vise à être un point de convergence où les dirigeants des compagnies aériennes, des régulateurs, des aéroports, des fabricants d’équipements d’origine (OEM) et des entreprises de la chaîne de soutien et d’approvisionnement peuvent engager un dialogue constructif et établir de nouveaux partenariats», a expliqué Mats Wilander MBIE MANEMBE, directeur général de BMC Infrastructures, partenaire de l’évènement.
De plus, poursuit-il, «Le Gabon, avec sa situation stratégique et son secteur aéronautique en pleine croissance, se présente comme un hôte idéal pour cet événement. Cela mettrait non seulement en lumière l’engagement du Gabon à faire progresser l’industrie aéronautique, mais également son potentiel en tant que hub central de l’aviation en Afrique»
Société
Libreville / Rentrée scolaire & délestages : SEEG , un allié à l’échec scolaire?
D‘excuses en excuses, les gabonais n’en peuvent plus des «délestages abusifs», qui mettent en danger leurs habitations, leurs appareils et leurs emplois. Alors qu’ils croyaient ce «cauchemard» derrière eux, ces derniers jours les coupures d’électricité s’enchaînent à nouveau, de jour comme de nuit. Aux premières heures de la rentrée des classes, les apprenants devront-ils s’accoutumer à la bougie pour lire leurs cours? La Société d’énergie et d’eau du Gabon constituerait-elle à son tour une raison d’échec scolaire alors que depuis plusieurs semaines l’électricité dans le Grand Libreville devient une denrée rare ?
Pour la SEEG, ces perturbations s’expliquent. Et c’est par la voie d’un communiqué publié ce 03 septembre 2024 qu’elle les justifie. «Un incident majeur enregistré ce jour a 19h51 à la centrale thermique d’Alénakiri a pour conséquence des perturbations sur une partie du réseau électrique du Grand Libreville. Les interventions sont en cours en vue d’un retour à la normale dans les meilleurs délais».
Les meilleurs délais ne sont pas encore aux portes des gabonais, puisque ce matin du 4 septembre 2024, plusieurs délestages successifs ont déjà été enregistrés. Ce, après avoir passé une nuit privée d’électricité.