Société
Gabon /Naufrage de l’Esther miracle: l’épave retrouvée après d’importants moyens matériels et humains déployés

Voilà 4 jours aujourd’hui que les recherches se poursuivent depuis le naufrage du navire “Esther miracle” le 09 mars 2023, au large des côtes de Libreville. L’impatience, la peur et le chagrin rongent depuis les familles des victimes toujours perdues en mer et qui espèrent dans le secret de leurs cœurs que leurs proches leur reviennent si ce n’est sains, au moins saufs.
C’est conscient de ces attentes, que le gouvernement a consenti à déployer d’importants moyens, tant matériels, qu’humains, pour répondre au plus vite et au mieux aux parents qui attendent depuis la survenue du drame, au Port-môle de Libreville.
De manière plus concrète, «la société pétrolière Perenco a engagé un robot plongeur qui a permis d’effectuer des fouilles sous-marines de l’épave du navire sinistré (…) à une profondeur de 30m, à une position assise, aux points géographiques suivantes : 0°, 9 minutes 31 Nord, 9°, 12 minutes 14 Est», indique le coordinateur des opérations maritimes, BEKALE MEYONG.
Par ailleurs, «60 agents des forces de défense et de sécurité, 4 journalistes et 1 représentant des familles des victimes» ont été déployés en mer. Alors que «le nombre de personnes engagées dans les cellules de crise à terre était de 170» et 3 ambulances affrétées.
Les recherches se poursuivent. Et les autorités demeurent résolument engagées à apporter tous les éclaircissements autour de la tragédie qui émeut l’ensemble des gabonais.
Société
Gabon /Travaux de la Convention collective Setrag :tous sur la même longueur d’ondes

La Direction Générale de la Setrag a clôturé le vendredi 02 décembre 2023 , les travaux de la nouvelle convention collective.
C’est en présence de l’inspecteur du travail chargé du Transgabonais représentant le ministère du Travail, Jean de La Croix TSANGAGHOLY que la direction générale de la Setrag et les partenaires sociaux ont accordé leurs violons sur les termes de la nouvelle Convention Collective dont les travaux ont débutés dix jours avant dans la Commune de Ntoum.
Durant cette période, les travaux qui ont porté sur l’avenir de l’entreprise ont été axés sur les textes récemment adoptés sur la législation du travail en République Gabonaise. Mais aussi , les deux parties ont apprécié le contexte économique du moment en préservant l’outil de travail et des acquis sociaux et salariaux.
«Ce fut une rencontre avantageuse pour toutes les parties prenantes qui nous a permis de mettre en place un nouveau cadre visant l’amélioration des conditions de vie de l’ensemble des travailleurs de la Setrag, la maintenance du pouvoir d’achat des travailleurs et du dialogue social, sans oublier la réécriture et l’adaptation des normes existantes en tenant compte des innovations du nouveau contrat du travail et l’amélioration de la vie actuelle de la société», a déclaré Jean René MINANGA représentant l’ensemble des partenaires sociaux .
Le Directeur Général de la Setrag,Christian Magni a quant à lui remercié ses partenaires sociaux pour la compréhension et l’entente durant ces dix jours de convention qui leurs a permis de prendre de meilleures décisions qui permettront à l’entreprise de survivre au dépit de tout.
Société
SETRAG /Les journées Chefs de sécurité: la coordination d’exploitation 4 à pied d’œuvre

Le perfectionnement des agents en service, objectif principal des « journées Chefs de sécurité » des coordinations d’exploitation. A Franceville, la Coordination 4 met les petits plats dans les grands.
C’est un renforcement des capacités initié chaque année par la SETRAG, pour donner des rudiments nécessaires à ses agents responsables de la sécurité. Une formation qui dure deux semaines réparties en deux phases. Parmi les modules de formation retenus cette année, la composition des trains ; les essaies de frein ; le dérangement des installations de sécurité ; les travaux de voie ; l’auto-contrôle et les techniques de communication.
Et selon l’Inspecteur Alain Diba, le Chef de gare à Franceville, « les modules de formations sont faits en fonction des incidents récurrents enregistrés sur la voie au niveau des Chefs de sécurité, l’objectif étant de les sensibiliser pour qu’ils aient la bonne pratique». Rappelons que les Chefs de gares travaillent de concert avec les 17 Chefs de Sécurité qui après leur formation, donneront le meilleur d’eux-mêmes pour la sécurité du domaine ferroviaire.
La Première concerne les coordinations d’exploitation 1 et 2 respectivement représentées par Owendo et Ndjolé, et les coordinations d’exploitation 3 et 4 dans les villes de Boué et Franceville, dont les travaux se déroulent depuis le lundi 20 novembre 2023 au centre de formation et de perfectionnement de Franceville (CFPF) de la SETRAG.
Société
SETRAG: La 3ème rencontre de la Convention Collective lancée

Débutés depuis le 20 novembre dernier à Nkok dans le 2ème arrondissement de la Commune de Ntoum, les travaux de la 3ème rencontre de la convention collective de la Société d’Exploitation du Transgabonais (SETRAG) se sont ouverts le lundi 20 novembre 2023.
Ces travaux qui voient la participation des responsables de la Setrag et des partenaires sociaux sont dirigés par le Directeur Général de ladite Société, Christian MAGNI qui a affirmé d’entrée de jeu que cette rencontre entre la direction générale et les partenaires sociaux vise à trouver des solutions satisfaisantes à l’ensemble des revendications salariales des agents de Setrag formulées par leurs différents Syndicats.
Jouant le rôle de régulateur en ce sens qu’il représente le ministère du Travail, l’inspecteur du travail chargé du chemin de fer, Jean de la Croix a indiqué que la Convention collective est une norme juridique liée aux relations professionnelles en entreprise. Sa vision participe à la volonté des parties d’asseoir le dialogue social prôné par les autorités gabonaises.
Prenant la paroles à leur tour, les partenaires sociaux ont par la voie de leur représentant, Jean René MINANGA, affirmé veiller à la prise en compte de leurs revendications avant de relever que « la négociation n’est pas un acquis, en ce sens qu’elle ne peut jamais faire croire aux travailleurs qu’ils doivent tout obtenir à la fois, mais ont besoin d’un peu des retombées de ce qu’ils produisent », a-t-il conclu.