Société
Lutte contre l’insalubrité : à 48h du One forest summit, Lambert MATHA s’assure de la propreté de Libreville

Alors que la tenue du One forest summit se rapproche à grands pas, à 48h du début de ce rendez-vous d’exception, le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël MATHA accompagné de quelques membres du gouvernement, ainsi que de l’édile de la commune de Libreville, Christine MBA NDUTUME , a effectué une visite de terrain le 25 février 2023. Le but de cette visite au sein des communes de Libreville, Owendo et Akanda, a été la vérification de l’état de salubrité de ces dernières, avant le début de ce qui est une rencontre sur les questions d’environnement. Qui par ailleurs verra la participation de nombreuses personnalités d’envergure.
Cette visite fait écho à l’entretien du 23 février 2023, accordé par Lambert-Noël MATHA aux différents maires d’arrondissements de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum ainsi des représentants de la société Clean Africa. Pendant cet échange, il avait été question déjà, d’instruire les élus locaux et la société en charge du ramassage d’ordures, de la nécessité de garder ces communes dans un état de propreté à la veille de cette grande rencontre verte.
Identifiant à l’occasion de cette descente quelques «points noirs», le ministre de l’Intérieur a déployé des équipes de nettoyage pour y remédier. Profitant par ailleurs, de mener une campagne de sensibilisation aux bons gestes. Tout en prévenant des sanctions prises contre ceux qui iront à l’encontre de la loi en vigueur sur le domaine communal.
Il faut dire qu’au-delà d’une rencontre sur des questions importantes de l’environnement, le « One Forest Summit » représente une occasion pour ce la capitale gabonaise d’être la vitrine une politique écologique vielle de plusieurs décennies. En effet, le Gabon étant leader mondial sur les questions vertes, avoir une capitale qui en est le reflet se présente donc comme étant plus qu’une option.
Société
100 jours du CTRI: les Gabonais entre satisfaction et retenue?

Le 30 août 2023, l’armée met fin au régime en place et prend le pouvoir pour assurer la Transition institutionnelle au Gabon. Date mémorable pour les gabonais qui ont vu en cet acte une libération, l’espoir d’un réel changement de politique et à terme des conditions de vie des populations. 100 jours après le Général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, président de la Transition et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) font-ils toujours l’unanimité ? Ou la désillusion a-t-elle déjà gagné les gabonais?.
Reprise des chantiers laissés à l’abandon, initiation de solutions d’urgence pour faciliter l’accès à l’eau, mise en solde des enseignants, ouverture des concours et dégel des recrutements, l’on ne cite plus les décisions satisfaisantes annoncées par le CTRI depuis qu’il assure la gestion de l’État. Dans l’ensemble, la population est sous le charme. Pour nombre de gabonais, il n’en faut pas plus, la gestion militaire peut s’installer dans la durée (au-delà des 2 ans de transition prévus).
Pourtant dans les quartiers, transports en commun et bistrots, les langues se délient, la transition, toutes ces décisions ne seraient que de la poudre aux yeux. La popularité du Président de la Transition ne fait aucun doute. Mais d’aucuns s’effraient de la «toute-puissance» d’une armée qui se laissent aller à la «bavure». Et regrettent une continuité du système déchu, entre favoritisme, laxisme et «copinage». Pour autant, devant l’enthousiasme général, disent-ils «on se retient de dire notre déception au risque de passer pour des gabonais éternellement insatisfaits».
100 jours après le coup d’État, les gabonais demeurent optimistes et accorder au Général et sa suite le sursis d’avoir hérité d’un pays mal en point, sur tous les plans. En effet, comment pourraient-ils reconstruire en 3 mois ce qui a été détruit pendant plusieurs années? A ce titre les regards, qu’ils soient admiratifs, dubitatifs ou impatients restent braqués sur le CTRI qui devra au-delà de la satisfaction générale, s’assurer de prendre des décisions qui garantissent au Gabon, son essor vers la félicité. Afin que les gabonais qui sont encore de tout coeur avec eux, ne leur soient hostiles dans les deux prochaines années.
Société
Gabon: 72 agents Sobraga décorés pour leurs bons et loyaux services

A l’occasion de la cérémonie officielle tenue le 1er décembre 2023 à l’hôtel Boulevard d’Owendo, Sobraga a décoré des médailles du travail 72 de ses agents totalisant 10 à 30 ans d’expérience, en présence de la ministre du Travail, Solange NGUIAKIE.
C’est une cuvée de médaillés exceptionnelle cette année avec 72 agents Sobraga qui ont reçu officiellement leurs médailles de travail à l’occasion de la cérémonie officielle qui s’est déroulée le 1er décembre 2023 à l’hôtel Boulevard d’Owendo, en présence de la nouvelle ministre du Travail et de la Lutte contre le Chômage, Solange NGUIAKIE.
Ce sont au total 59 employés qui ont été décorés de la médaille de bronze, récompensant 10 années de bons et loyaux services. Leur engagement dans leurs fonctions respectives a été salué par le Directeur Général, Fabrice BONATTI, qui dans son discours de circonstance a souligné leur contribution au développement de l’entreprise, ainsi que «la création d’une culture d’excellence et d’esprit de famille».
10 agents ont été décorés de la médaille d’argent couronnant 20 années de service à Sobraga. 20 ans marquent « une période de transformation et de réussite continue pour notre entreprise » souligne Fabrice BONATTI. « Vous incarnez la persévérance et l’expertise qui a propulsé Sobraga vers de nouveaux sommets » a-t-il ajouté.
Enfin, 2 médailles d’or ont été décernées, célébrant 30 années d’ancienneté, aux « véritables caciques » de l’entreprise. « Votre dévouement indéfectible est une source d’inspiration pour nous tous » a déclaré le Directeur Général, avant de conclure en rappelant que « notre réussite collective repose sur l’engagement et la passion de chaque membre de la famille Sobraga ».
« Nous ne devons pas les oublier et nous devons nous engager à faire en sorte que cela ne se reproduise plus » a déclaré M. Bonatti, expliquant que « la direction de Sobraga est fermement engagée à cultiver un environnement où chaque voix compte, où chaque préoccupation est écoutée et où chaque idée contribue à façonner un avenir commun ».
Le dialogue social à Sobraga est en effet pris en exemple depuis de nombreuses années, avec d’importants acquis et une paix sociale durable entretenue depuis plus d’un quart de siècle. Le contexte favorable a permis à Sobraga de relever tous les défis pour devenir le leader de l’industrie nationale qu’elle est aujourd’hui avec ses 6 sites de production certifiés répartis dans 5 des 9 provinces du Gabon.
Une réussite rendue possible par les efforts et l’abnégation des agents, qui grâce à de longues et belles carrières au sein de l’entreprise, permettent à Sobraga de concrétiser sa vision d’être l’entreprise préférée des Gabonais et un acteur régional de référence dans le management de la qualité, la capacité d’innovation et l’engagement citoyen.
Société
Gabon: l’âge maximal des véhicules à l’importation passe de 5 à 8 ans

Le 02 décembre 2023, lors de son passage face à la presse, le Premier ministre, Raymond NDONG SIMA, rappelait déjà à l’opinion les aspects qui contribuent à la cherté des transport en commun au Gabon. Parmi ceux-ci, le coût élevé des véhicules dont la limite d’âge avait été fixée par le décret n°0551/PR/MTL du 16/12/2016, complété par l’arrêté n° 00119/MTL/MEPPDD du 13/03/2017, qui stipule que seuls les véhicules d’occasion de catégorie A, B, et D âgés de 5 ans au plus étaient autorisés à l’importation contre 6 ans pour les catégories C et E.
Y remédiant, «dans le cadre de la lutte contre la vie chère et en vue de faciliter l’ accès aux moyens de transport au plus grand nombre», précise le communiqué n°030 du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI). le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a rallongé l’âge des véhicules importés jusqu’à 8 ans. Alors que l’importation des motos a été limitée à 12 mois.
En effet, les conséquences du premier décret n°0051/PR/MT du 12 janvier 2015, adopté en vue de lutter contre la pollution, qui limitait l’âge d’importation à 3 ans, finalement ramené à 5 et 6 selon les catégories de véhicule, a fortement fait vieillir le parc automobile du gabonais moyen et laisser place à de nombreux trafics. Par ailleurs, l’importation est désormais réservée aux seuls nationaux.