Politique
Gabon: les représentants de l’opposition attendus pour lancer la concertation
La concertation politique nationale ouverte le 13 février 2023, se heurte au cafouillage de l’opposition. Celle-ci ne parvient pas, en effet, à s’accorder sur la liste des 40 membres qui doivent la représenter lors des travaux à proprement parlé qui étaient censés démarrer mardi 14 février 2023 à 16 heures à l’esplanade du ministère de la Défense. Selon le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël MATHA, «il fallait pour le démarrage effectif des travaux que les deux camps politiques à savoir la majorité et l’opposition déposent auprès du ministre l’Intérieur au plus tard ce mardi à midi la liste de 30 représentants. Il se trouve que certains partis de l’opposition ont jugé ce quota insuffisant et donc leur préoccupation a été portée au président de la République qui, soucieux d’une participation plus inclusive, a porté le nombre de représentants de 30 à 40. À date nous avons reçu une liste consensuelle de la majorité et de nombreuses listes de la part de l’opposition». Pour éviter que la machine ne se grippe, le délai étant imparti, le Chef de l’État a donné un délai supplémentaire aux 101 partis politiques de l’opposition ainsi appelés à accorder leurs violons. Dixit le ministre de l’Intérieur : « le Chef d’État a accordé un délai supplémentaire à l’opposition afin qu’elle fasse parvenir au ministre de l’Intérieur une liste consensuelle. Mais, je me dois de signaler que l’opposition aujourd’hui est structurée en groupements ou en plateformes. Et qu’il est espéré et envisagé que ces différentes délégations soient représentées au sein de la délégation qui sera représentée au plus tard demain», a poursuit le ministre de l’Intérieur.
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Politique
MUANGA MBADINGA, remercie « OLIGUI NGUEMA de s’être libéré de l’oppression de Sylvia BONGO »
Au cours d’un débat organisé le 12 novembre 2024, à la 1ere chaîne de télévision, dans le cadre du scrutin référendaire de 2024, l’irréductible opposant Jean Victor MUANGA MBADINGA, premier secrétaire du Mouvement d’émancipation sociale du peuple (MESP), s’est livré à un exercice rhétorique caustique dont lui seul détient le secret. Qui a dit que la démocratie n’était pas belle ? Que tout comme la musique, elle pourrait apaiser les tensions et raffermir les liens entre les hommes ayant des opinions différentes.
En effet, inédit sous nos cieux, un pan non-négligeable de la démocratie, la liberté d’expression, prend une tout autre forme en ces temps de transition. Chose surprenante, dans un pouvoir militaire. Connu pour son franc-parler, le promoteur, au Gabon, du terme «Journaleux», n’a pas hésité cette fois-ci, avec l’esprit de dérision qu’on lui connaît, de qualifier le coup d’État du 30 août de simulacre.
«Je remercie le Général OLIGUI de s’être libéré de l’oppression de Madame Ali BONGO. Mais le Gabon n’est pas libéré », a-t-il indiqué enflammant ainsi la toile.
Avant d’ajouter, «Si le Gabon était libéré l’armée française serait dehors comme ca se passe au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Il ne s’agit ici que de la libération du Gle OLIGUI. Parcequ’un homme ne devrait pas être soumis à une femme comme ça ».
Rien de surprenant dans ces propos car cette thèse complotiste abondant relayée par les acteurs politiques fait son bonhomme de chemin. Albert ONDO OSSA notamment, challenger d’Ali BONGO, en 2023, a qualifié le coup d’État du 30 août de «Revolution de Palais», renforçant ainsi le climat de suspicion des populations, et de l’extérieur autour des réelles motivations de cet acte qualifié «de salvateur». Quant l’ex Première dame, Sylvia BONGO, 60 ans, reste embastillée à la prison centrale pour son rôle présumé dans la gestion de l’Etat Gabonais depuis l’accident vasculaire cérébral de son mari Ali Bongo en 2018.
Politique
« Samedi, levez-vous pour aller voter & votez uniquement le Oui!»: NDONG SIMA dans le Haut-Ogooué
Dans le cadre de la campagne pour le « OUI » au Référendum 2024, Raymond NDONG SIMA, Directeur de campagne national, s’est rendu ce mardi 12 novembre dans la province du Haut-Ogooué pour promouvoir les valeurs et les avancées proposées par le projet constitutionnel. À travers plusieurs rassemblements et échanges directs avec les habitants au gymnase du CES Mamadou LEWO, il a mis en avant les bénéfices de cette réforme pour un Gabon plus stable, équitable et tourné vers l’avenir.
Raymond NDONG SIMA a souligné les aspects clés du projet constitutionnel, notamment son ambition de renforcer l’État de droit, améliorer les droits et libertés fondamentales, et moderniser les institutions pour une meilleure gouvernance. Selon lui, ce projet reflète l’aspiration de tout un peuple à des institutions solides et des mécanismes de gouvernance plus transparents et inclusifs, capables de répondre aux défis contemporains.
« Ce que j’attends de vous, ce que je suis venu compléter par rapport à ce qui a été dit jusqu’ici… ce sont deux choses, seulement deux choses : samedi, levez-vous pour aller voter », a déclaré Raymond NDONG SIMA, avant d’ajouter : « Votez uniquement OUI ! »
Lors de son discours à Franceville, point d’orgue de cette tournée dans le Haut-Ogooué, Raymond NDONG SIMA a également insisté sur les réformes prévues pour garantir un meilleur équilibre des pouvoirs, renforcer la justice sociale et promouvoir la participation citoyenne dans la gestion de la nation. Accompagné de la Coordination Nationale et de l’équipe des membres de la Coordination provinciale, il a encouragé les Gabonais à se mobiliser pour ce projet porteur d’espoir en participant massivement au vote du samedi 16 novembre prochain.
À propos du projet constitutionnel
Le projet constitutionnel, soumis au vote populaire dans le cadre du Référendum 2024, a pour objectif de doter le Gabon d’une base institutionnelle solide et adaptée aux défis d’aujourd’hui. En s’appuyant sur des principes de transparence, de justice, de démocratie et surtout du respect de nos valeurs ancestrales, cette réforme entend garantir une gouvernance exemplaire et favoriser un développement durable et inclusif.
Politique
Référendum 2024: OLIGUI NGUEMA « premier citoyen du pays » a récupéré sa carte d’électeur et vous ?
Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, alias C’BON, alias Josué, alias..Président de la Transition, s’est procuré, ce 11 novembre 2024, sa carte d’électeur dans le 3e arrondissement de Libreville. C’est donc tout naturellement, carte en main, qu’il invite ses concitoyens à en faire de même car réitère-t-il, «le seul ennemi c’est l’abstention. Pour éviter l’abstention venez dès maintenant récupérer vos cartes d’électeurs ». La consigne étant donné par le « premier citoyen du pays » espérons que la participation soit aussi massive, le 16 du mois en cours , que la biodiversité qui compose le bassin de l’Ogooué.