Politique
12e congrès du PDG: le long bain de foule d’Ali BONGO douche le débat sur ses aptitudes physiques pour 2023

C‘est par un long bain de foule d’un peu plus d’une (1) heure, qu’Ali BONGO ONDIMBA (ABO) a quitté stade de l’amitié sino-gabonaise, sis à Angondjé, au sortir du 12e congrès de son parti le PDG samedi 24 décembre dernier. Un bain de foule qui vient définitivement clore le débat sur les aptitudes physiques du Chef de l’État et sa capacité à gouverner le pays. Ali BONGO ONDIMBA est en forme. Il se porte mieux et est prêt à tenir la distance pour les prochaines échéances. C’est le message fort du distingué camarade président dans son mot de clôture du 12e congrès ordinaire de son parti tenu au stade de l’amitié sis à Angondjé du 23 au 24 décembre dernier. «Moi, je suis en forme. En forme olympique», s’est réjoui le Chef de l’État.
Depuis 5 ans, l’opposition gabonaise n’a eue pour seule et unique argumentaire, que les problèmes de santé du président de la République, suite à l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont il fut victime en 2018 à Ryad en Arabie Saoudite. Le locataire du palais du bord de mer a fait la démonstration du plein retour de sa motricité, de sa capacité à continuer à présider. D’ailleurs, il a engagé les militants PDG à investir le terrain avec lui: «Allons à la rencontre de nos amis, de nos voisins, de nos concitoyens. Discutons avec eux, écoutons-les et transmettons-leur le seul vrai message : celui du PDG. Car, c’est sur le terrain, quartier par quartier, maison par maison que nous les convaincrons de voter pour notre parti, pour nos candidats», a-t-il clamé, non sans souligner que «une, deux trois, cela sonne comme jamais deux sans trois».
Or, si Ali BONGO ONDIMBA va mieux, ce n’est guère le cas pour l’opposition gabonaise en manque de repères et minée par des luttes intestines de leadership. Une opposition qui ignore derrière qui s’aligner à huit mois de la présidentielle de 2023. Aucun projet de société cohérent dévoilé à ce jour aux populations. Exit la question de l’acte de naissance et de la filiation du Chef de l’État. Exit son état de forme physique. Bref, plus rien à se mettre sous la dent. À bien y regarder, on a l’impression que l’opposition gabonaise n’a de projet de société que le départ d’Ali BONGO ONDIMBA du pouvoir. Autrement, un débat de personnes plutôt qu’un débat d’idées.
En dépit de ses pépins de santé d’Ali, son calendrier il est tout de même plus proche des populations que l’opposition. À titre illustratif, le président s’est porté aux côtés des familles victimes de l’éboulement du pk9. Tout le contraire de opposition qui s’est contenté de simples mots de compassion. Une opposition qui veut l’alternance sans connaître les gabonais et leur vécu quotidien. Comme on dit dans les milieux populaires, « on ne mange pas les discours, on mange les actes ». Ce que l’opposition ne sait manifestement pas faire.
Comment résumer la question du développement du pays au seul départ du président actuel du pouvoir ? Qu’est-ce qu’un notable du Gabon profond y comprend ? Rien! Il serait peut-être temps que l’opposition gabonaise se reprenne. Et engage le vrai débat : celui du développement du Gabon. Ce qui commence par la présentation d’un projet de société cohérent. Et non pas à des sorties de presse maladroites après d’interminables réunions dans des salons feutrés et autres bureaux. C’est sur le terrain qu’une élection se prépare et se gagne. Pas dans des unions de façades qui éclateront apres la publication des résultats des urnes. Ali BONGO ONDIMBA est prêt et attend de savoir qui sera face à lui en 2023.
MEZ
Politique
Gabon: NDONG SIMA lance un “appel à contributions” pour entamer le redressement du Gabon

C‘est l’une des annonces phares faites lors du premier rendez-vous du Premier ministre, Raymond NDONG SIMA, avec la presse, ce 27 septembre 2023. Le chef du gouvernement, qui s’est étendu sur la feuille de route qui lui a été fixée par le Président de Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, entend bien donner aux gabonais le privilège de contribuer à l’amélioration de leur cadre vie.
Un appel à contributions sera initié à cet effet, pour recenser les priorités des populations du Grand Libreville et de l’intérieur du pays. «Aujourd’hui, tout le monde a quelque chose à dire: les hommes, les femmes, les vieux, les jeunes, les gens dans les cités, dans les villes, dans les villages. Tout le monde a une opinion et c’est normal».
Et c’est pour cela que dès la semaine prochaine, et ce jusqu’au terme du mois de novembre à venir, les citoyens qui le souhaitent, se prononceront sur «le diagnostic que chacun se fait de la situation et les moyens de corriger les différents dysfonctionnements. (…) Quelle est votre appréciation ? Que critiquez-vous ? Ou alors qu’est-ce que vous acceptez ? Ensuite, quelles sont vos propositions de solutions ?».
Une démarche à travers laquelle le Premier ministre entend laisser les gabonais prendre une part active à la reconstruction de la démocratie. D’autant qu’au terme de ces contributions, un inventaire des problématiques relevées sera établi en décembre.
Politique
MAGANGA MOUSSAVOU et ASSELE soutiennent à leur tour le CTRI

C‘est une journée chargée en audiences et rencontre qu’a connu le Président de la Transition, le Général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Le chef de l’État qui reçoit chaque jour des personnalités nationales et internationales de tous bords s’est entretenu avec les responsables politiques des partis du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR), Jean Boniface ASSELE et du parti social-démocrate, Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU.
Tous deux, venus témoigner de leur soutien, de même que celui de leurs adhérents, au Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), ont évoqué avec le président de la Transition, les objectifs visés par la charte de la Transition mise en place, le 30 août dernier.
Comme cela est le cas pour la majorité des acteurs politiques nationaux, Jean Boniface ASSELE et Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU ont dit leur disponibilité à accompagner le CTRI à la restauration des institutions gabonaises.
Politique
Gabon: Paulette MISSAMBO veut réhabiliter les locaux du palais du Sénat

Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition, Chef de l’Etat a reçu ce jour en audience Paulette MISSAMBO, Président du Sénat.
Portée à la tête de la Chambre Haute du Parlement de la transition le 11 septembre dernier, Paulette MISSAMBO est venue faire au Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA un point de situation sur le fonctionnement de l’institution dont elle a la charge.
Le Président du Sénat a, à cet effet, soumis des propositions nécessaires à la réussite de sa mission, notamment la réhabilitation des locaux, ensuite une meilleure représentativité des partis politiques au sein de l’institution.
Le Président de la Transition qui a pour cheval de bataille la Restauration des
Institutions, a pris acte des sollicitations émises par son hôte et lui a donné des orientations claires en vue de l’amélioration du fonctionnement de ladite
institution.