Se connecter avec nous

Economie

Gabon: les biens immobiliers bâtis et non bâtis soumis à l’impôt dès le 1er janvier 2023

Publié

sur

Le 16 décembre 2022, lors d’une conférence de presse, la Direction générale des impôts (DGI) a lancé la campagne sur la contribution foncière unique (CFU), une nouvelle taxe adossée à la possession de biens fonciers bâtis ou non bâtis en zone urbaine et rurale dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2023.

Banner

Elle aura, pour principal objectif, d’optimiser les recettes des impôts au foncier, d’élargir l’assiette fiscale, mais aussi de simplifier et moderniser le système fiscal gabonais. La CFU remplace la Contribution foncière des propriétés bâties (CFPB), la Contribution foncière des propriétés non bâties (CFPNB) et la taxe forfaitaire d’habitation (TFH). Elle sera reversée aux collectivités locales.

Elle concerne « toutes les personnes physiques et morales propriétaires d’un terrain, d’une maison, d’un bâtiment en zone urbaine ou rurale, possédant d’un titre foncier, d’une réquisition d’immatriculation, d’un acte de cession ou d’un décret d’attribution. L’intérêt de payer la CFU consiste à apporter des ressources aux collectivités locales en vue du développement des services publics de proximité », indique la direction générale des impôts, selon des propos recueillis par nos confrères de le nouveau Gabon.

Lire aussi  Présidentielle 2023: Ali BONGO envisage la distribution de 30 000 titres fonciers aux gabonais

De l’autre côté, les voies publiques, les places publiques, les cours d’eau, les propriétés appartenant aux entités et organismes publics (Etat, collectivités locales, ambassades, consulats, organisations internationales), terrains affectés à but scolaire, humanitaire ou social, les terrains de moins de 5 hectares exploités à des kilomètres des agglomérations urbaines et destinés exclusivement à des cultures maraîchères, les carrières et les mines sont exonérés de la CFU.

Il est opportun de préciser que la CFU doit être payée le 30 de chaque mois, au plus tard, dans les centres et bureaux des impôts pour les personnes physiques ; et à la direction générale des grandes entreprises, pour les personnes morales. D’ici cinq (5) ans, les impôts espèrent récolter trente (30) milliards de francs CFA, au minimum, ce qui devrait concerner près de dix mille (10.000) contribuables !!!!

Economie

GSEZ rétrocède à l’État Gabonais le capital de la SNBG

Publié

sur

Le Président de la République, Président de la Transition, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu ce 30 décembre 2024 le protocole d’accord fixant le cadre de cession du capital de la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) par la Zone Économique spéciale du Gabon (GSEZ).

Banner

Cette cérémonie solennelle à laquelle prenaient part les membres du CTRI, du gouvernement, les Présidents des corps Constitués et les partenaires internationaux de la filière forêt-bois a été ponctuée par la signature du protocole d’accord relatif à ladite cession et sa remise symbolique aux mains du Chef de l’État.

Cet acte qui marque ainsi le retour dans le patrimoine de l’État gabonais de la SNBG à l’instar de la société pétrolière Assala, la création de la société nationale aérienne Fly Gabon entre autres, témoigne fortement de l’ambition du CTRI de reconquérir la souveraineté économique nationale.

En outre, la réappropriation de la SNBG par l’État vise à redéfinir les priorités nationales dans ce secteur clé, assurer une gestion optimale et transparente des ressources forestières, optimiser la transformation locale et l’industrialisation.

Il s’agit également de capitaliser son expertise et moderniser la structure afin d’en faire un modèle de gestion exemplaire, créer plus d’emplois, consolider le leadership du Gabon dans la préservation de la diversité biologique. Pour rappel, la SNBG, créée en 1976, fut la doyenne des sociétés nationales dans la filière Bois.

Lire aussi  Présidentielle 2023: Ali BONGO envisage la distribution de 30 000 titres fonciers aux gabonais

Elle avait pour activité principale l’achat et la vente de grumes dont l’ Okoumé et l’Ozigo, essences emblématiques du Gabon. Ayant traversé une forte crise financière entre 2011 et 2019 qui l’a conduite à sa quasi fermeture, cette structure renaît de ses cendres grâce à la volonté des plus hautes autorités de l’Etat qui oeuvrent sans cesse à la restauration des institutions.

Continuer La Lecture

Economie

Sommet Extraordinaire de la CEMAC: entre inquiétudes & perspectives

Publié

sur

Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce 16 décembre 2024, à Yaoundé au Cameroun, au Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat des pays membres de la communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC). Placée sous le thème « Evaluation de la situation et perspectives économiques, monétaires et financières de la CEMAC : mesures de consolidation de la résilience », cette rencontre qui intervient à l’initiative de leurs Excellences Paul BIYA et Faustin Archange TOUADERA, respectivement Président de la République du Cameroun et Président de la République Centrafricaine a été l’occasion d’aborder la situation macroéconomique de l’organisation sous régionale.

Banner

En effet, face à la situation inquiétante liée au dysfonctionnement budgétaire dans certains pays ainsi qu’aux manquements observés dans la mise en œuvre des réformes et des engagements visant la stabilité économique et monétaire de l’institution, les Chefs d’Etat des six pays membres de la CEMAC se sont appesantis ce lundi au Palais de l’Unité sur les défis à relever afin de rétablir la stabilité de ladite organisation.

En outre, au regard de cette situation préjudiciable qui compromet les appuis budgétaires du FMI au profit du Cameroun et de la République centrafricaine, il a été question pour les dirigeants de la sous-région de renouveler les engagements antérieurs afin de redresser les agrégats économiques dégradés.

Lire aussi  Gabon /Acquisition de titres fonciers: 1600 requérants arrivent au bout du tunnel

Aussi, après un examen minutieux de la situation, les Chefs d’Etat ont réaffirmé leur attachement à la solidarité communautaire face aux chocs, à travers la poursuite d’une stratégie régionale cohérente et coordonnée pour préserver la viabilité des finances publiques, la stabilité du secteur financier et pour renforcer la position extérieure de l’institution. Ils ont par ailleurs salué les progrès enregistrés au cours de ces dernières années dans la mise en œuvre des réformes économiques et financières.

La Conférence a réaffirmé l’application intégrale de la réglementation des Changes notamment à travers le rapatriement diligent des devises par les Opérateurs économiques, et plus particulièrement la signature avant le 30 avril 2025 des conventions de compte séquestre pour les fonds de restauration des sites (Fonds RES) par les entreprises extractives. Elle a également invité le FMI, la Banque Mondiale et tous les autres partenaires à accompagner les Etats et la Banque Centrale dans le processus de rapatriement et de domiciliation des revenus pétroliers.

Les travaux de ce jour ont aussi été l’occasion de réitérer l’engagement des Etats en faveur de l’indépendance et du renforcement des capacités de la Banque Centrale, de la Commission Bancaire de l’Afrique centrale et de toutes les autres institutions communautaires.

Lire aussi  La dignité foncière des gabonais, en bonne place des urgences du CTRI

Concernant le renforcement de la stabilité du cadre macroéconomique de la CEMAC, la Conférence a exhorté les partenaires au développement à œuvrer pour la conclusion des revues de leurs accords avec la République du Cameroun, la République Centrafricaine et la République du Congo, veiller à un ajustement budgétaire à dimension sociale et préservant l’investissement.

En outre, la Conférence a accueilli favorablement l’organisation en 2025 par le groupe de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement d’une conférence dédiée aux financements du secteur de l’énergie à travers la mission M300.

Pour rappel, la CEMAC a pour objectifs de raffermir les solidarités géographiques et humaines entre les états, promouvoir des marchés nationaux par l’élimination des entraves au commerce intercommunautaire et créer un véritable marché commun africain.

En marge de sa participation au sommet de la CEMAC, le Chef de l’Etat s’est entretenu le dimanche 15 décembre avec Yvon SANA BANGUI, Gouverneur de la BEAC, occasion d’évoquer les questions relatives au fonctionnement de la CEMAC et celles liées au développement de notre pays.

Continuer La Lecture

Economie

Scandale à Gab’oil: Allo  Monsieurs les administrateurs !!

Publié

sur

Un coup de semonce pour Gab’oil, en proie à de graves difficultés financières, mettant en lumière des pratiques de gestion douteuses orchestrées par ses dirigeants. Au cœur des accusations, des détournements massifs de fonds destinés à la campagne référendaire de 2024 et la création d’une régie d’avance illégale. Dans un contexte où les administrateurs semblent rester étrangement silencieux.

Banner

Les informations recueillies concernant Gab’oil révèlent la mise à disposition de fonds au Président du Conseil d’Administration (PCA), officiellement justifié par la création d’une régie d’avance, mais sans l’accord préalable du Conseil d’Administration. Cette régie, confiée au chargé d’études du PCA, viole les normes en vigueur qui régissent les sociétés publiques de droit privé sous l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires(OHADA). En effet, seule une personne ayant la qualité de comptable public assermenté est habilitée à gérer de tels fonds, conformément à l’article 68 de la LOI ORGANIQUE N°020/2014 du 21 mai 2015, qui stipule :


« Sont comptables publics de l’État, les fonctionnaires nommés sur proposition du ministre chargé des Comptes publics, ayant qualité pour exécuter, au nom de l’État, des opérations de recettes, de dépenses et de maniement de titres, soit par virement interne d’écritures, soit encore par l’intermédiaire d’autres comptables publics ou de comptes externes de disponibilités dont ils ordonnent ou surveillent les mouvements. »

Lire aussi  Présidentielle 2023: Ali BONGO envisage la distribution de 30 000 titres fonciers aux gabonais


Plus inquiétant encore, bien que les bureaux de l’Administrateur Directeur Général (ADG) et de la Direction financière aient été mis sous scellés, l’ADG continue de diriger les opérations depuis le bureau de son adjoint, signant des chèques et attribuant des marchés sans appels d’offre. Selon nos confrères de Gabon Média Time, des montants vertigineux de 800 millions et 1,2 milliard de FCFA ont été attribués à des sociétés de construction pour l’exécution de travaux pour Gab’oil, sans qu’aucune procédure formelle ne soit respectée.

Le Conseil d’Administration semble-t-il fermer les yeux sur ces pratiques ?

Composé de représentants clés du gouvernement, du ministère du Pétrole, de la Société gabonaise entreposage de produits pétroliers (SGEPP) et autres, le Conseil d’Administration n’a pris aucune mesure pour suspendre les présumés de ces détournements. Et cela, malgré la couverture médiatique et la large diffusion de l’affaire sur les réseaux sociaux. Leur inaction, alors même qu’ils perçoivent des jetons de présence qui ont été augmentés à 3 millions de FCFA en 2024, contre 1 million en 2023, alimente des soupçons de complicité passive. Face à des preuves accablantes et à l’ouverture d’une enquête judiciaire, les administrateurs n’auraient-ils pas dû convoquer une réunion exceptionnelle pour rétablir la transparence et suspendre, à titre conservatoire, les responsables incriminés ? Le silence du Conseil d’administration prolonge l’hémorragie financière d’une entreprise déjà en difficulté.

Lire aussi  La dignité foncière des gabonais, en bonne place des urgences du CTRI


Une gestion hasardeuse et des réformes structurelles urgentes


Malgré une dette dépassant les 50 milliards de FCFA auprès de l’un de ses principaux fournisseurs, l’ADG persisterais à financer des projets coûteux en utilisant uniquement les fonds propres de Gab’oil. Ces ressources, initialement destinées à garantir l’approvisionnement en produits pétroliers, seraient détournées pour financer des travaux non prioritaires. Cette gestion irresponsable, en totale contradiction avec les principes de prudence financière, cela fragilise encore plus une entreprise qui, pourtant, joue un rôle crucial dans l’économie nationale.

Les dysfonctionnements révélés par ce scandale soulignent l’urgence de réformes profondes. Il est impératif de changer les administrateur actuels, qui auraient manifestement failli à leur mission de contrôle. La nomination d’un administrateur provisoire s’impose pour restaurer la  bonne gouvernance au sein de Gab’oil. Cette réforme passe également, selon certains membres du personnel, par le retrait des pouvoirs de signature à l’ADG. Une enquête indépendante doit être lancée afin de déterminer l’étendue des détournements et évaluer l’impact financier.


Enfin, il est crucial de mettre en place un processus rigoureux et transparent pour l’attribution des contrats, dans le but de ce prémunir d’une quelconque dérive.



Au-delà du cas de Gab’oil, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des dirigeants et des administrateurs. ainsi que l’impérieuse nécessité d’une réforme structurelle pour renforcer la transparence, la reddition des comptes pour garantir une gestion éthique et responsable dans les entreprises publics.
Un clin d’œil à la Cour des comptes

Continuer La Lecture

S’inscrire à notre liste de diffusion WhatsApp

Banner

Banner
Banner
Banner

Abonnez-vous à notre newsletter

Oh salut 👋
Nous sommes ravi de vous rencontrer.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de mail.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Copyright © 2019 - 2023 Vox Populi. Tout droits réservés.