Société
Gabon: “merci Setrag”, le message des riverains après l’inauguration de la passerelle du PK2
Dans un communiqué publié en ce début du mois de novembre 2022, dont une copie est parvenue à notre rédaction, la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) a tenu à assurer les populations gabonaises de son dévouement, sans faille, à leur garantir un mieux – être et une sécurité optimale aux abords du chemin de fer. C’est dans cet esprit que, dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), la compagnie a fait inaugurer, en 2021, par le Ministre des Transports, Brice Constant PAILLAT, la passerelle du PK2, en présence de la mairesse de la commune d’Owendo, Jeanne MBAGOU.
Quatrième du genre sur la voie ferrée, l’édifice a pour objectif de réduire le nombre d’accidents sur cette voie, notamment au niveau d’owendo qui, dans le même temps, constitue une aide au développement.
«Il était impératif et reste une priorité de réduire le nombre qui surviennent sur cette voie. Cet impératif sur la sécurité a conduit également à l’implantation des barrières de protection qui permettent aujourd’hui aux riverains du PK2 d’emprunter librement cette voie et en toute sécurité», a déclaré le Directeur général de SETRAG, Christian MAGNI.
Même son de cloche pour les riverains qui ne tarissent pas de gratitude envers la filiale d’ERAMET. «Moi, je traversais les rails souvent en courant et pourtant le cœur me dit non mais les pieds courent seulement, on ne peut que dire un grand merci à SETRAG qui a pensé à notre sécurité avec cette passerelle. A tout moment si ma marchandise finit j’envoie l’enfant à la maison sans crainte. Il traverse seulement la passerelle et arrive sans problème mais, avant, j’avais le cœur en l’air aujourd’hui, non. Merci SETRAG», a déclaré Maman Claire, une commerçante. Un vendeur de friperie, pour sa part, a suggéré l’éclairage de la zone car, « à une certaine heure, les fumeurs de chanvre se positionnent pour nous dépouiller complètement» !!!!
Au cours d’une réunion de prise de contact avec les cadres et responsables de l’administration de la commune de Libreville, le Général de brigade Judes Ibrahim RAPOTCHOMBO, délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, a donné le ton des attitudes et habitudes qui doivent rythmer leur collaboration le temps de la transition. Son discours franc n’était pas pour égayer les agents qui ont bien compris que le changement du Gabon passe aussi et d’abord par le changement de [leurs] mentalités.
Pragmatisme et rapidité, le Président de Transition a placé ces atouts au-dessus de tout, pour mener de manière efficace cette période. Et Judes RAPOTCHOMBO se les approprie aisément, pour espérer rétablir le code de “réussite professionnelle” qui permettra de faire fonctionner correctement l’institution et d’atteindre les objectifs fixés.
Ainsi a-t-il dit à l’endroit des retardataires, nonchalants et réfractaires au changement «je n’ai pas la main qui tremble», pour les mettre à la porte. «Celui qui va se mettre en marge du mouvement global. Celui qui va continuer de faire comme avant, se sera mis lui-même à la porte». Des propos qui ont été accueillis dans le plus grand silence, tant ils mettent le doigt sur un ensemble de dysfonctionnements décriés par les usagers.
A-t-il poursuivi, imprimant les nouvelles règles de la mairie de Libreville, «je veux bien que les gens arrivent à 8h30», en raison de la rentrée scolaire. Par contre, «si vous venez à 11 heures, restez chez vous ! Si vous venez à 10 heures de grâce, restez chez vous ! Qu’est-ce que vous viendrez faire à 10h?». Rappelant chacun à sa responsabilité, quant au choix d’arriver à son poste en retard ou de rester chez soi, car pour ceux-là il n’hésitera pas à appliquer la sanction qui convient.
Les trois dernières journées ont été particulièrement chargées pour le ministre de l’Agriculture, l’élevage et la pêche, Jonathan IGNOUMBA. De département en département, il a sillonné les directions générales et agences sous tutelle de l’État, pour toucher du doigt les réalités des collaborateurs. Et s’assurer ainsi de leurs conditions d’exercice.
«Nous devons aller vite. Le président l’a dit, que pays est en difficulté. Effectivement, il y a des problèmes dans l’administration surtout. Et nous devons nous atteler à régler ces problèmes», a rappelé le membre du gouvernement qui entend mener à bien les missions prioritaires du CTRI, au sein des départements placés sous sa tutelle.
Tout porte à croire que le chantier de l’amélioration des conditions de travail des agents du ministère de l’Agriculture, l’élevage et de la pêche est désormais ouvert. Et Jonathan IGNOUMBA l’a bien dit, «il faut aller vite».
La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville sera finalement livrée en janvier 2024. L’annonce officielle a été faite par la société adjudicataire Afcons dans un communiqué de presse.
Reliant les points Alibandeng – Okala, cette voie permettra de juguler les flux des embouteillages dans cette zone. Et de rendre un peu plus fluide la circulation entre les communes de Libreville et Akanda (Grand-Libreville).
La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville est construite par endroits en 2×3 voies et 3×2 voies sur un linéaire d’environ 4,5 km. Initialement, le chantier devait être livrée en juin 2023. Mais la société adjudicataire accuse 6 mois de retard.
Raisons avancées par l’entreprise indienne pour se justifier: des difficultés notamment liées à l’approvisionnement des agrégats et autres types de matériaux de construction. Il faudra donc encore un peu de patience pour les riverains.
MEZ
