Environnement
COP 27: le Gabon fait partie de la solution contre le réchauffement climatique

Grâce à la détermination du Président Ali Bongo Ondimba, le Gabon fait partie des ‘pays-solution’ dans la lutte contre les dérèglements climatiques ». C’est en ces termes que Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA a salué l’engagement et la détermination du président de la République Ali BONGO ONDIMBA sur les réseaux sociaux. Un discours pour insister sur le fait que le Gabon est l’un des pays les plus attendus de cette COP 27 qui s’est ouverte dimanche 06 novembre à Charm el-Cheikh en Egypte.
Le Gabon est, en effet, considéré comme l’un des leaders mondiaux les plus impliqués dans la lutte contre les réchauffements climatiques et pour la préservation de l’environnement à l’échelle mondiale. Avec un territoire recouvert de 88 % par la forêt équatoriale, le Gabon constitue le deuxième poumon vert de la planète. Une position capitalisée par les autorités gabonaises qui mettent un point d’honneur dans la préservation de la forêt, l’océan et la biodiversité. C’est donc dire à quel point l’allocution du Chef de l’Etat gabonais est particulièrement attendue lors de cette grand-messe de l’environnement.
Pour le premier ministre, «la COP27 qui s’est ouverte ce dimanche à Charm el-Cheikh en Afrique doit être celle de l’action et des résultats pour toutes les parties». Pour rappel, la COP 27 se tient durant trois jours (du 05 au 07 novembre 2022). Cette énième Conférence des parties des Nations-Unies vera également, entre autres sommités mondiales attendus la participation des présidents Joe BIDEN (USA), Narendra MODI (Inde), Rishi SUNAK ((Grande Bretagne), Emmanuel Macron (France).
MEZ
Environnement
Gabon blue bonds: 313 milliards de Fcfa pour couvrir les risques d’émissions d’obligations bleues

Dans un communiqué signé de son Président Directeur général, Scott NATHAN et par elle publié mardi 15 août 2023, la Société de financement du développement international des États-Unis (DFC) a annoncé avoir fourni une garantie de 500 millions de dollars contre les risques liés à l’émission d’une obligation pour la conservation marine au Gabon (Gabon Blue Bond). Soit un peu plus de 313 milliards de FCFA à la valeur du dollar actuelle.
«L’assurance contre les risques politiques de la DFC a apporté un soutien essentiel à cette transaction historique, a aidé à mobiliser des capitaux auprès d’investisseurs institutionnels et a catalysé des investissements supplémentaires dans les efforts de conservation marine du Gabon»y est-il indiqué.
À l’instar des obligations vertes mieux connues du grand public, une Obligation bleue (Blue Bond en anglais), est un plaidoyer auprès d’investisseurs afin de financer des projets marins et océaniques entrevoyant des retombées positives pour l’environnement, l’économie et le climat. Ainsi, cette levée des fonds du Gabon, conjointement menée avec l’ONG The Nature Conservancy (TNC) et Bank of America, devrait-elle générer un financement de 163 millions de dollars (plus de 102 milliards de FCFA) pour de nouveaux efforts de conservation marine au cours des 15 prochaines années.
Et, par la même, faire progresser les objectifs de conservation critiques, protéger les espèces menacées et soutenir « l’économie bleue » durable du pays. Et permettre de racheter une partie de la dette du Gabon. Une heureuse nouvelle pour le Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, qui s’en réjouit. « C’est historique ! L’aboutissement d’un long travail et le début d’une vraie révolution. Cet accord permet de réduire notre dette, mieux conserver l’environnement et créer plus d’emplois pour les Gabonais(es) dans ce secteur d’avenir. Il ouvre la voie à d’autres accords du même type en Afrique. Nous pouvons en être fiers ! ».
EZM
Environnement
Gabon: la protection du milieu marin contre une réduction de la dette de 266 milliards de Fcfa

Le 25 juillet 2023, le gouvernement a lancé «l’échange dette-nature». Un programme qui vise à réduire la dette extérieure du Gabon estimée à 450 millions de dollars (266,6 milliards de FCFA). En effet, selon le communiqué publié par qui de droit sur le site de la London Stock Exchange, il s’agit d’un engagement de l’État Gabonais à protéger son milieu marin qui regorge d’innombrables espèces marines menacées, avec l’appui de l’ONG The Nature Conservancy (TNC).
L’échange dette-nature consiste à échanger une partie de sa dette extérieure contre des investissements locaux dans des mesures de protection de l’environnement: les échanges dette-nature remplacent des obligations ou des prêts coûteux par un financement moins cher, généralement avec l’aide d’une garantie de crédit ou d’une assurance contre les risques d’une banque multilatérale de développement. En droite ligne de l’engagement des autorités Gabonaises dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement; notamment traduite par l’adoption de multiples réformes y relatives, pour la protection de ses forêts.
Aujourd’hui, le Gabon est le deuxième pays le plus boisé de la planète avec 88 % de sa surface couverte par les arbres, selon World Economic Forum. Un appel d’offres a conséquemment été lancé pour le rachat au comptant d’euro-obligations qui arrivent à échéance en 2025 et en 2031. Selon l’agence Reuters, ces euro-obligations seront ainsi converties en retombées positives pour l’environnement l’économie et le climat. Ce qui hisse le Gabon au rang de premier pays africain à mener ce type d’opération, qui devrait être arrangée par Bank of America (BofA).
MEZ
Environnement
Préservation de la nature: l’ambassadeur allemand dit son admiration à Ali BONGO

Sur le départ, après avoir servi quatre années au Gabon, l’ambassadeur allemand, Georg Gottfrieed RICHTER a été reçu par Ali BONGO ONDIMBA, à qui il a fait ses adieux, ce 25 juillet 2023. Y étant, le diplomate a saisi l’occasion pour dire au chef de l’État son admiration quant à sa gestion des questions environnementales.

En effet, évoquant la forêt du bassin du Congo, Georg Gottfrieed RICHTER s’est dit «impressionné» par les actions menées par le président gabonais en matière de préservation de la nature, singulièrement sur la question de la protection de la forêt tropicale. Le félicitant par ailleurs, d’avoir su les porter très haut, bien au-delà des frontières gabonaises et même africaines.
Au cours de cette audience les deux hommes ont également échangé sur d’autres sujets de coopération, qui ont garanti la satisfaction des parties gabonaise et allemande, plus particulièrement, la gestion des projets bilatéraux. C’est donc assurément que l’on peut dire que le diplomate s’envole du Gabon sur une note positive.