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Politique

Ces chefs d’état de la Cemac qui financeraient généreusement l’opposition gabonaise

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L‘affaire Guy NZOUBA NDAMA viendrait confirmer, pour la fois de trop, l’ingérence des pays de la sous-région d’Afrique centrale dans les affaires internes du Gabon. À coups d’espèces sonnantes et trébuchantes, les Chefs d’États de la Communauté des Etats économiques et monétaires de l’Afrique centrale (CEMAC) apporteraient leur soutien aux opposants gabonais. Dans le but manifeste de déstabiliser le pays. Ou du moins, pour avoir plein contrôle sur la gestion du pays depuis leur territoire. Sinon, pour quel autre intérêt Denis SASSOU NGUESSO, ci-devant président du Congo-Brazzaville, aurait-il donné 1 milliard 190 millions FCFA à Guy NZOUBA NDAMA ? De l’argent que l’ancien président de l’Assemblée nationale aurait cru bon transporter par devers lui au mépris des règles bancaires en la matière. Certainement pour ne pas éveiller de soupçons. Jusqu’à se faire prendre, tel un vulgaire criminel, par les gendarmes gabonais postés à la frontière Gabon-Congo Brazzaville. Et susciter un taulé général. La pratique serat toutefois loin d’être une première. Dixit Jacques ADIAHENOT.

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En effet, lors de sa conférence de presse animée le lundi 19 septembre 2022 en soutien à Guy NZOUBA NDAMA, Jacques ADIAHENOT a avoué à la face du monde, que la pratique du transport de valises d’argent est courante entre les pays de la Cemac. «Je soutiens entièrement mon frère Nzouba Ndama, parce qu’il n’a pas volé», a déclaré l’opposant tout en affirmant que la pratique du transport de valises d’argent serait courante entre les pays de la CEMAC. Autrement dit, des opposants gabonais seraient régulièrement financés par des Chefs d’États de la sous-région. Particulièrement, en périodes électorales.

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Jeune Afrique est explicite dans le détail. Le 16 septembre 2016, l’hebdomadaire publiait un papier dans lequel il révélait que certains chefs d’États de la sous-région d’Afrique centrale soutiennent des opposants. Cas du président camerounais Paul BIYA qui aurait soutenu ouvertement la candidature de Casimir OYE MBA. En août 2009, à la veille du scrutin, le président du Cameroun aurait été l’un des deux chefs d’État de la sous-région à appeler personnellement l’opposant afin de le convaincre de retirer sa candidature. Selon les sources de Jeune Afrique, deux autres chefs d’État voisins, l’Équato-Guinéen Teodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO et le Congolais Denis SASSOU NGUESSO soutiendraient Jean PING. Le journal panafricain en voudrait pour preuve, l’aide massive qui aurait été apportée par le président de la Guinée équatoriale à l’opposition lors de la présidentielle anticipée du 30 août 2009.

Dans le cas précis du président du Congo-Brazzaville, une raison semblerait être à l’origine de son soutien de l’opposition gabonaise. Il faudrait déjà relever qu’entre Brazzaville et Libreville, les relations ne seraient pas au beau fixe depuis le décès, en mars 2009, d’Édith-Lucie BONGO ONDIMBA : le contentieux des obsèques de celle qui était à la fois la fille du président du Congo et l’épouse de celui du Gabon, n’aurait toujours pas été vidé par les deux pays. En dépit du décès le 08 juin 2009 d’Omar BONGO ONDIMBA. S’il avait longuement reçu Ali BONGO ONDIMBA à Oyo en juin 2016, c’est avec Jean PING que SASSOU NGUESSO aurait de biens meilleurs rapports. L’homme dont les deux maîtres mots sont «réserve» et «retenue», agirait en sourdine à l’endroit des opposants gabonais. Raison sans doute pour laquelle, la présidence congolaise ne se serait toujours pas clairement exprimé sur les fonds que transportait Guy NZOUBA NDAMA de retour du Congo-Brazzaville.

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Politique

Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages

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C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.

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Politique

Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU

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Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.

« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG

Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.

Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.

Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.

Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».

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Politique

Nostradamus ONDO OSSA prédit à OLIGUI NGUEMA une fin similaire à celle d’Ali BONGO

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Prophète des temps modernes, visionnaire, sage ou oiseau de mauvaise augure, Albert ONDO OSSA (A20), candidat à l’élection de 2023 sait marquer les esprits par ses déclarations et ses prédictions. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le 14 novembre 2024, que le professeur agrégé d’économie s’est prononcé sur l’élection référendaire prévue pour le 16 novembre de l’année en cours. Liant de fait le parti politique déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, que le natif de Minvoul a appellé à un vote massif en faveur du « Non ». Tout en formulant une prémonition à l’endroit du tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO).

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Si le projet de Constitution soumis aux gabonais passait, seulement par son article 43, qui stipule que «pour être éligible à la Présidence de le République : il faut être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus», le professeur, 71 ans l’année prochaine serait purement et simplement disqualifié. Celui qui revendique toujours «son fauteuil de Président élu », a-t-il choisi la force pour s’installer au palais Rénovation ? Coutumier du fait, en 2023, à quelques jours de l’élection présidentielle, il a anticipé l’arrivée d’un coup d’Etat avant de le qualifier de « Révolution de Palais ».

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« J’ai effectué une campagne en 7 jours pour évincer Ali BONGO. En cela, Ali BONGO après 14 ans de pouvoir était plus puissant qu’OLIGUI NGUEMA. Si je n’ai pas crains Ali BONGO, je ne peux pas craindre OLIGUI NGUEMA », a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter, «si le « Oui » passe c’est qu’OLIGUI NGUEMA a triché. Moi je ne ferai rien. J’ai dit aux gabonais ce qu’ils avaient à faire exactement ce que je leur ai dit à propos d’Ali BONGO. Si Ali BONGO se déclare vainqueur, vous restez tranquillement assis. Il s’est passé 15 minutes entre le moment où il s’est déclaré vainqueur et le moment où il a été déchu. Ca sera la même chose pour OLIGUI NGUEMA ».

Des propos qui pourraient glacer le sang quand on est épris de paix sociale et de stabilité. Adoubé et aimé par les gabonais, OLIGUI NGUEMA pourrait-il être  rapidement déchu par ce peuple qui le porte en triomphe depuis plus d’un an ? Toutefois, loin d’un simple fantasme, «un homme averti en vaux deux». En effet, ONDO OSSA n’est plus le seul à s’approprier cette vision complotiste et extrémiste. A la télévision gabonaise, durant les débats télévisés et sur plusieurs forums de discussion, au nom du sacro saint principe de la démocratie qu’est la liberté de s’exprimer, plusieurs gabonais font état du même constat bien loin d’une simple querelle liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution.   Vindicatifs ou clairvoyants il n’en demeure pas moins que l’écoute de l’autre et le dialogue sont les seules voies pour garantir la paix et la stabilité de notre pays pour un développement durable.

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Sur ce point, on ne peut reprocher au Général OLIGUI NGUEMA de ne pas être à l’écoute de ses compatriotes. L’histoire retiendra au moins que quelques jours après ledit putsch, le président de la transition, en septembre 2023, s’est rendu au domicile du candidat de la plate-forme Alternance 2023, qui était nul autre qu’Albert ONDO OSSA. 3 mois plus tard, au cours d’un séjour dans le Woleu-Ntem, dans un stade rempli de monde, en tribune officielle, A2O a été aperçu en présence du PRT. On pourrait donc légitiment se poser la question de savoir quelles sont les sous-entendus derrière les prétendus «ouvertures au dialogue» du professeur réitérés durant sa conférence de presse ? Qu’est-ce qui justifie cette posture jusqu’au-boutiste sachant que de nombreux gabonais, face à Ali BONGO, le considère comme un choix par défaut ?

Contrairement aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un « Dialogue national inclusif » qui a recueilli plus de 38000 propositions des gabonais a eu lieu. Dans la même veine, à quelques encablures du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le Gle Président. Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin reste tout de même à saluée et démontre qu’on ne peut faire mieux. Au risque de se confondre au personnage de jeux vidéo, Dhalsim.

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