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Politique

Jo DIOUMY MOUBASSANGO témoigne de sa reconnaissance au Conseil municipal de Libreville

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Un mois jour pour jour après sa démission du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), le 8 août 2022, Jo DIOUMY MOUBASSANGO doit désormais, et sans surprise, rompre avec son poste de rapporteur général du Conseil municipal de Libreville. En effet, après avoir tourné le dos au parti, le secrétaire communal, Jean-Jacques KANGUÉ avait annoncé sans délais que «la procédure en vue de son remplacement dans la liste des conseillers municipaux du 1er  arrondissement, par le suivant immédiat de la liste (le n°17) est en cours». C’est donc par une correspondance, dont notre rédaction a eu copie, adressée à la Présidente dudit conseil, par ailleurs édile à l’hôtel de Ville, Christine MBA NDUTUME que Jo DIOUMY MOUBASSANGO, qui «ne voulait pas partir sur la pointe des pieds», dit-il, lui a adressé, par «élégance politique», ses au-revoir de même que ses amitiés, qu’il espère conserver malgré son départ du parti des masses. Non sans l’avoir remercié de lui avoir témoigné après Léandre NZUE et Eugène MBA de sa confiance dans ses fonctions de rapporteur général du Conseil municipal. Nous vous proposons l’intégralité de sa missive.

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«Madame le Président,
Je voudrais par cette correspondance, vous adresser mes remerciements pour m’avoir, à la suite de vos deux (2) prédécesseurs, confirmé en tant que Rapporteur Général du Conseil Municipal de Libreville. Comme vous le savez, suite à ma démission du PDG, je ne ferai plus partie des 151 Conseillers Municipaux qui animeront l’institution dont vous êtes actuellement le Président.

N’ayant malheureusement pas eu l’occasion de vous dire au revoir lors de la session ordinaire du Conseil Municipal du 09 juin dernier, je tenais par ces quelques mots, à vous exprimer combien ai-je été ravi de travailler avec les équipes du Conseil Municipal de Libreville, notamment le Secrétariat Permanent.

Mes remerciements s’étendent à l’ensemble de mes Collègues Conseillers, avec lesquels, j’ai en permanence, eu des échanges vifs mais francs, non seulement sur la politique de la ville (Libreville) qui nous est si chère, mais aussi sur le rendu des procès-verbaux sanctionnant les différentes sessions du Conseil Municipal de Libreville.

Madame le Président du Conseil, j’ai été le témoin d’un débat contradictoire respectueux de la diversité d’opinions entre l’opposition, la majorité et le parti au pouvoir. Je crois qu’il n’y a, de ma modeste expérience, aucune autre institution de ce type, dans laquelle la démocratie s’exprime si bien.

Du fait de ma démission et de mon absence conséquentielle à la prochaine réunion du Conseil Municipal de Libreville, je vous prierai très respectueusement, Madame le Président et très chère Ainée, de transmettre à l’ensemble des Conseillers Municipaux, mon infinie reconnaissance, en espérant que mon départ n’altérera pas nos amitiés.

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Respectueusement,

Fait à Libreville, le 07 septembre 2022

Ancien Rapporteur Général du Conseil Municipal de Libreville

DIOUMY MOUBASSANGO»

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Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages

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C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.

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Politique

Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU

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Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.

« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG

Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.

Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.

Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.

Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».

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Politique

Nostradamus ONDO OSSA prédit à OLIGUI NGUEMA une fin similaire à celle d’Ali BONGO

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Prophète des temps modernes, visionnaire, sage ou oiseau de mauvaise augure, Albert ONDO OSSA (A20), candidat à l’élection de 2023 sait marquer les esprits par ses déclarations et ses prédictions. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le 14 novembre 2024, que le professeur agrégé d’économie s’est prononcé sur l’élection référendaire prévue pour le 16 novembre de l’année en cours. Liant de fait le parti politique déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, que le natif de Minvoul a appellé à un vote massif en faveur du « Non ». Tout en formulant une prémonition à l’endroit du tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO).

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Si le projet de Constitution soumis aux gabonais passait, seulement par son article 43, qui stipule que «pour être éligible à la Présidence de le République : il faut être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus», le professeur, 71 ans l’année prochaine serait purement et simplement disqualifié. Celui qui revendique toujours «son fauteuil de Président élu », a-t-il choisi la force pour s’installer au palais Rénovation ? Coutumier du fait, en 2023, à quelques jours de l’élection présidentielle, il a anticipé l’arrivée d’un coup d’Etat avant de le qualifier de « Révolution de Palais ».

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« J’ai effectué une campagne en 7 jours pour évincer Ali BONGO. En cela, Ali BONGO après 14 ans de pouvoir était plus puissant qu’OLIGUI NGUEMA. Si je n’ai pas crains Ali BONGO, je ne peux pas craindre OLIGUI NGUEMA », a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter, «si le « Oui » passe c’est qu’OLIGUI NGUEMA a triché. Moi je ne ferai rien. J’ai dit aux gabonais ce qu’ils avaient à faire exactement ce que je leur ai dit à propos d’Ali BONGO. Si Ali BONGO se déclare vainqueur, vous restez tranquillement assis. Il s’est passé 15 minutes entre le moment où il s’est déclaré vainqueur et le moment où il a été déchu. Ca sera la même chose pour OLIGUI NGUEMA ».

Des propos qui pourraient glacer le sang quand on est épris de paix sociale et de stabilité. Adoubé et aimé par les gabonais, OLIGUI NGUEMA pourrait-il être  rapidement déchu par ce peuple qui le porte en triomphe depuis plus d’un an ? Toutefois, loin d’un simple fantasme, «un homme averti en vaux deux». En effet, ONDO OSSA n’est plus le seul à s’approprier cette vision complotiste et extrémiste. A la télévision gabonaise, durant les débats télévisés et sur plusieurs forums de discussion, au nom du sacro saint principe de la démocratie qu’est la liberté de s’exprimer, plusieurs gabonais font état du même constat bien loin d’une simple querelle liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution.   Vindicatifs ou clairvoyants il n’en demeure pas moins que l’écoute de l’autre et le dialogue sont les seules voies pour garantir la paix et la stabilité de notre pays pour un développement durable.

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Sur ce point, on ne peut reprocher au Général OLIGUI NGUEMA de ne pas être à l’écoute de ses compatriotes. L’histoire retiendra au moins que quelques jours après ledit putsch, le président de la transition, en septembre 2023, s’est rendu au domicile du candidat de la plate-forme Alternance 2023, qui était nul autre qu’Albert ONDO OSSA. 3 mois plus tard, au cours d’un séjour dans le Woleu-Ntem, dans un stade rempli de monde, en tribune officielle, A2O a été aperçu en présence du PRT. On pourrait donc légitiment se poser la question de savoir quelles sont les sous-entendus derrière les prétendus «ouvertures au dialogue» du professeur réitérés durant sa conférence de presse ? Qu’est-ce qui justifie cette posture jusqu’au-boutiste sachant que de nombreux gabonais, face à Ali BONGO, le considère comme un choix par défaut ?

Contrairement aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un « Dialogue national inclusif » qui a recueilli plus de 38000 propositions des gabonais a eu lieu. Dans la même veine, à quelques encablures du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le Gle Président. Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin reste tout de même à saluée et démontre qu’on ne peut faire mieux. Au risque de se confondre au personnage de jeux vidéo, Dhalsim.

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