Société/Environnement
Enclavée, Minvoul en appelle à l’intervention d’Ali BONGO

Minvoul, chef-lieu du département du Haut-Ntem dans la province du Woleu-Ntem de plus en plus enclavée. Ceci, du fait de la dégradation du pont reliant la ville à la commune sœur de Bitam (département du Ntem). Si rentrer à Minvoul se fait avec plus ou moins de difficultés par Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, en sortir est une autre paire de manches. Le caractère impraticable de la route oblige les ressortissants de la localité à passer par Bitam. Autrement dit, traverser le pont sur la rivière Assesse situé à 22 kilomètres de Minvoul.
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre un bourbier dans lequel pataugent des véhicules, avant de s’engager sur le vetuste datant de Mathusalem. C’est ce pont est le seul raccourci que sont obligés d’emprunter les Minvoulois de sortir en ralliant la ville de Bitam. Dans le département du Haut-Ntem, la simple évocation du pont sur la rivière Assesse déclenche un mélange de colère et de lamentations chaque fois que le sujet est abordé. Sur la toile, même son de cloche. À l’exemple d’Axel LOULOU, un internaute repris par le site Éthique média.
Un sentiment d’abandon a gagné les Minvoulois qui veulent tout de même continuer à croire en la magnanimité des plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le président de la République. De fait, le Chef de l’Etat a, dans son discours à la nation du 16 août 2022, annoncé: «D’ici août 2023, une enveloppe de 50 milliards permettra la réalisation de nouveaux tronçons aussi bien dans le Grand Libreville que dans les agglomérations de l’intérieur du pays. C’est aussi à ce moment-là, conformément au calendrier qui a été arrêté, que la voie de contournement de l’aéroport de Libreville, ainsi que la Transgabonaise, l’une des plus grandes routières d’Afrique, seront livrées».
MEZ
Société/Environnement
Gabon/ Subvention à la presse: la liste des médias bénéficiaires, un secret d’État savamment entretenu par la tutelle

Au lendemain de l’attribution de la subvention attribuée à la presse écrite et en ligne, des incongruités soulevées par les professionnels des médias ont été maintenues sous le tapis. Le non-respect des montants attribués suivant le nombre de critères respectés, ou encore la diffusion de la liste intégrale des organes de presse ayant obtenu ladite subvention. Maintenue dans les recoins obscurs du ministère de la Communication et des médias, tel un secret d’État, les noms des organes de presse réclamée par les acteurs du secteur reste jusque-là méconnue.
Avec la Transition et la rigueur annoncée, dans la gestion de la chose publique, par le Président militaire, l’on aurait espéré davantage de transparence dans le processus d’attribution de subvention. Seulement le procédé qui s’est achevé courant 2025, s’est soldé en grande déception, qualifiée de «manigances de la Transition». C’est ainsi que interpellé à mainte reprise par voie de presse, la ministre de tutelle, Laurence NDONG a choisi le silence, plutôt que la clarification du malaise qui plane au-dessus de son administration.
Selon un communiqué de ladite administration paru le 10 avril courant, la commission aurait reçu un total de 102 dossiers, répartis entre deux catégories : la presse écrite, avec 40 dossiers, et la presse en ligne, avec 62 dossiers. Après un examen approfondi, 79 dossiers ont été jugés éligibles, représentant environ 77,5 % des candidatures, tandis que 23 dossiers ont été rejetés, soit 22,5 % des candidatures. Or, comme révèle notre confrère de “7joursinfos”, il s’agirait de 76 médias bénéficiaires.
Par ailleurs, pour garantir la transparence, il serait judicieux, pour le ministère, de publier la liste des médias bénéficiaires de cette subvention pour l’édition 2024, afin que toutes les parties prenantes puissent voir clairement comment les fonds sont répartis. En plus de communiquer sur les raisons de l’éligibilité ou du rejet des dossiers, qui laissent place à des spéculations et des frustrations au sein de la communauté médiatique. Cela soulève des questions sur la gestion des fonds publics et sur la manière dont ils sont alloués aux médias, qui sont essentiels pour garantir une information pluraliste et de qualité.
Société/Environnement
Gabon /tragedie PK6: OLIGUI NGUEMA offre une villa SNI aux sinistrés

Face à la tragédie survenue au PK6 après les pluies diluviennes du 31 mars 2025, Son Excellence le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, fidèle à son engagement envers les populations, a immédiatement réagi. Sensible à la détresse des victimes, il a décidé d’offrir une villa construite par la Société Nationale Immobilière (SNI) à Monsieur NZONDO Blaise, père endeuillé et sinistré.
Par cet acte fort, le Chef de l’État réaffirme sa volonté de protéger les citoyens et d’apporter une réponse concrète aux drames humains. Ce geste traduit une vision claire : celle d’un Gabon solidaire et résilient face aux défis climatiques.
Fait à Libreville, le 09 avril 2025
Société/Environnement
Gabon /Répartition de la subvention à la presse: une affaire de copains -coquins?

L‘épisode de l’attribution de la subvention aux organes de presse est enfin arrivé à son terme. Et pour grands nombre de patrons de presse, c’est la désillusion, une fois de plus. Entre une répartition jugée inégale, des fonds alloués insuffisants et des soupçons de favoritisme, le ministère de la Communication et des médias semble avoir “loupé le coach” de la nouvelle dynamique insufflée par le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA dès les premières heures de son accession au pouvoir.
Si la subvention à la presse privée a pour objectif d’aider les entreprises de presse à pallier les charges liées au bon fonctionnement de celle-ci, dont Impôts, CNSS, CNAMGS, etc, l’allocation des montants est elle consécutive au fait que les entreprises répondent à des critères d’éligibilité bien définis. Mais, à la grande déception des organes qui cochaient le maximum des cases desdits critères, le montant alloué était loin d’être celui défini par la commission.
L’enveloppe n’était-elle pas conséquente? Où peut-être que les fonds auraient été distraits ? Pourraient-on penser, alors que plus de 41 millions auraient été retranchés de ladite enveloppe, pour faire fonctionner la commission qui a mené ses travaux en un peu moins d’une semaine. Nécessité, détournement voilé ou malversations opportunes, savamment orchestrées par un groupuscule d’individus qui ne prennent pas à coeur les réalités et besoins de la presse nationale?
Pour “7jours infos” bien connu du paysage médiatique gabonais, il serait souhaitable que le ministère de la Communication et des Médias revoit ses critères de distribution et mette en place un processus plus transparent et inclusif. À l’avenir, il vaudrait mieux inclure des consultations avec les acteurs du secteur, des critères d’évaluation clairs et la mise à disposition de rapports sur l’utilisation des fonds accordés. Une telle approche renforcerait la crédibilité du ministère et contribuerait à soutenir un paysage médiatique plus robuste et diversifié au Gabon.