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Société/Environnement

GOCGATE: quels sont les journalistes arrosés par Patrichi TANASA?

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Au cours de son procès dont les conclusions ont été rendues ce 20 juillet 2022, l’ancien administrateur directeur général (ADG) de Gabon oil Company (GOC), Patrichi TANASA a fait des révélations plus friandes les unes des autres. Vérité ou stratégie pour entraîner le plus de monde possible dans sa chute? Quoiqu’il en soit, la toile s’est saisie d’une citation que l’on attribue à l’accusé, qui fait le tour. Celle-ci enonce des montants qui auraient été reversés à certains journalistes, de façon mensuelle. Mais, qu’en est-il réellement ? Et s’ils étaient avérés seraient-ils en faute de les avoir accepté ?

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Alors qu’il était aux affaires, Patrichi TANASA, aurait versé, mensuellement, 25 millions de Fcfa au président de l’Organisation patronale des médias (OPAM) par ailleurspatron du journal “Le Verbe de NGOMO”, Télesphore OBAME NGOMO; 15 millions à François NDJIMBI, directeur de publication de “Gabon Review” ; 15 millions à Harold LECKAT, principal responsable de “Gabon média Time” ; 10 millions à la journaliste indépendante Anne – Marie DWORACZEK – BENDOME et 5 millions à Stive Roméo MAKANGA, directeur de publication du journal “Kongossanews”.

Toutes choses que les intéressés ont, successivement démenti. S’en offusquant ou s’en amusant, les responsables des médias indexés par l’auteur de cette citation attribuée au média satirique “Funny Gabon” ont laissés entendre leur opinion. Joint par la rédaction de Vox populi 241 (VXP241), Telesphore OBAME NGOMO a réfuté ces allégations. Alors que François NDJIMBI s’offusquait ironiquement de ce qu’à 25 millions de Fcfa par mois, on «me vende moins cher comme ça».

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De son côté, Harold LECKAT, a rappelé aux uns et aux autres de ne pas perdre de vue l’affaire et de demeurer concentrés. Après avoir assuré par le biais d’un communiqué de presse n’avoir jamais, «directement ou indirectement durant ses heures de gloire», rencontré Patrichi TANASA, Anne – Marie DWORACZEK – BENDOME,
a prévenu inviter une procédure en justice contre quiconque ternira son image sans preuve.

Et au premier rang des personnes tombées dans le piège de cette communication, Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU, dont l’évocation du nom de Stive a suffi à remuer le couteau dans une plaie demeurée visiblement ouverte, relative au kevazingogate. Le journaliste quant à lui s’est pourvu d’un communiqué de presse, dans lequel il a humblement demandé «il faut enlever mon nom dans vos choses». Précisant au passage que «tout est faux».

Une diversion! Voilà donc de quoi il est question, car des personnes présentes lors du procès affirme que ces propos n’ont jamais été tenus par l’accusé. Et le contenu de Funny Gabon, falsifié. Cependant, si les faits avaient été avérés, pourquoi se seraient-ils retenus de prendre ces sommes ? Car s’il est vrai que tout travail mérite salaire, au regard des difficultés que traversent, actuellement, la presse privée au Gabon, les jugements hâtifs semblent pour le moins mal placés.

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À cette question, les avis sont partagés. Corruption pour certains, soutien pour d’autres, difficile de se mettre d’accord.En effet, «remettre de l’argent, dans ces conditions, est une forme de corruption, en ce sens qu’il n’ y aurait aucun moyen de retracer ces fonds qui seraient sortis des caisses de la société. Ajouté à cela, toute objectivité serait perdue car ces médias n’écriraient jamais en défaveur de la structure ou son dirigeant», soutient A.D.N de “7 jours infos”. Tandis que R.A, du magazine “On dit quoi ?”, ne voit aucun inconvénient à ce qu’un opérateur économique veuille soutenir financièrement des organes de presse. La question reste ouverte : à chacun de se faire sa propre opinion.

Société/Environnement

Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

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Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.

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En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.

Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.

Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.

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Faits Divers

Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

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Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.

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Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.

Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.

La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.

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Justice

Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

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La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.

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Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.

La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.

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