Éducation
Airtel Gabon et l’Unicef initient le programme de digitalisation de l’éducation
Ce 11 juillet 2022, le fournisseur d’accès Internet, Airtel Gabon s’est tenu aux côtés de la ministre de l’Éducation nationale, Camélia NTOUTOUME-LECLERC pour procéder au lancement de la digitalisation de l’éducation dans le primaire. Pour la circonstance, l’école publique de Ntoum 1 a servi de cadre privilégié. Un programme initié avec le soutien du Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) prévu pour toucher pour son année de lancement 9 écoles pilotes réparties à travers le pays. Et pour parfaire l’introduction de ces nouveaux outils dans l’apprentissage des jeunes, un accord de partenariat a été signé entre Airtel et l’agence onusienne pour l’accompagnement de la numérisation de l’éducation.
À la grande satisfaction des membres du gouvernement présents, parmi lesquels le ministre de la Formation professionnelle, Raphaël NGAZOUZET, le ministre de l’Economie numérique, Jean Pierre DOUKAGA KASSA, des autorités administratives locales, du représentant résident de l’Unicef au Gabon, Noël Marie ZAGRE et de la directrice de l’école de Ntoum 1, Bernadette ABENG SOULE, le lancement de l’initiative “Ensemble réinventons l’éducation” a été un réel succès.
C’est là, la première étape à ce vaste projet qui vise l’adoption par les plus jeunes d’un nouveau modèle d’apprentissage, lui-même en adéquation avec les objectifs du développement durable. Un tournant donc pour l’Education gabonaise qui a procédé à la mise en place des structures du programme, au terme d’une mission d’évaluation menée dans 3 écoles choisies dans les provinces de l’Estuaire, le Moyen-Ogooué et l’Ogooué-lolo.
Se félicitant d’inaugurer ce jour ce programme, le directeur marketing d’Airtel Gabon, Sylvose MVE ABESSOLO a redit la volonté de commune des parties prenantes audit programme, «de ne laisser aucune ville, commune, école en marge de la digitalisation». En effet, alors que le quotidien est désormais structuré par le numérique, «pour l’école, la pleine maîtrise des outils numériques sera au cœur de l’acquisition de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences».
«Un instrument de la justice sociale», poursuit-il, qui doit permettre «de rétablir l’égalité des chances». En plus permettre aux plus jeunes de retrouver du plaisir à l’apprentissage et à terme réduire l’importance du décrochage scolaire. Tels sont les objectifs attendus par le programme qui a trouvé l’adhésion du gouvernement. D’autant que la crise de la Covid-19 a révélé à travers le monde l’importance de la digitalisation du programme scolaire.
Ainsi donc, au cours des 5 prochaines années, l’initiative “Ensemble digitalisons l’éducation” lancée en octobre 2021, doit permettre de réduire la fracture du numérique. Et mieux encore, contribuer à ce que apprentissage du numérique fasse partie des services éducatifs essentiels pour les enfants. Et à long terme, qu’elle touche l’ensemble des communautés du Gabon.
Éducation
Projet Educatif «Lire pour l’Avenir»: les établissements scolaires reçoivent des Kits
Les établissements scolaires du second degré situés le long de la voie ferré cibles du projet éducatif « Lire pour l’Avenir » reçoivent depuis le 19 octobre 2024 des kits des mains des équipes constituées commises à cet effet. L’équipe composée des représentants de la Setrag, de la Comilog, de l’ONG Bibliothèque Sans Frontières, d’Eramet et des autorités administratives de chaque localité ciblée est actuellement à pied d’œuvre pour procéder à la remise officielle des kits de lecture.
Débutée dans la localité de Moanda par le Lycée Rigobert LANDJI, la distribution s’est poursuivie à Lastourville, Booué, Ndjolé et Ntoum. Dans ces établissements, les élèves ont reçu des donateurs des livres physiques et plusieurs contenus pédagogiques numériques (kits)disponibles sur des serveurs hors ligne accessible sans connexion internet. Pour ceux des apprenants candidats au baccalauréat, il a été mis à leur disposition des cartes mémoires Kajou contenant des ouvrages pédagogiques. Mais avant toute utilisation de ces kits, les donateurs organisent dans établissement de séances de formation devant leur permettre le bon usage du matériel remis. Cette mise à disposition se poursuivra dans les jours à venir de la remise des bibliothèques physiques suivi des sessions de renforcement des capacités des utilisateurs.
Ecueils
Conçu pour réduire les inégalités entre apprenants et fournir des contenus variés et attractifs aux Lycéens pour soutenir leur gout pour la lecture et favoriser leur lecture scolaire, le projet éducatif « Lire pour l’Avenir » pourrait connaitre quelques difficultés pour sa mise en place du fait de l’insécurité qui gangrène dans les établissements scolaires des localités ciblées. En effet, les Lycées de Ndjolé, Moanda et Lastourville sont dans de délabrement qui pourrait empêcher l’utilisation des kits parce que les salles manquent des prises électriques. Toute chose susceptible d’entraver l’usage optimale du matériel.
Partenariat Tripartite
Le projet éducatif « Lire pour l’Avenir » est l’aboutissement d’un partenariat engageant, le groupe Eramet et ses filiales Comilog et Setrag, l’ONG Bibliothèque Sans Frontière et le gouvernement gabonais via son ministère de l’Education Nationale et de l’Instruction Civique. Il entre dans le cadre du programme d’Eramet dénommé « Eramet Beyond for Contributive Impacts », qu’il finance dans les pays où il est implanté et a pour but de contribuer à la réduction des inégalités. Le lancement de ce projet conforte la vision sociétale de la Setrag qui, comme le groupe auquel il appartient met en œuvre son engagement à contribuer au développement économique du Gabon au-delà de ses activités.
Inclusif et suscitant des grandes attentes des autorités qui souhaitent que les apprenants aient la même chance, « Lire pour l’Avenir » arrive à point nommé pour combler leurs attentes.
Éducation
Au Maroc, « Les étudiants gabonais mangent dans les poubelles »: le SOS du collectif des parents des étudiants boursiers aux autorités
Un cri de détresse lancé depuis Libreville en ce mois de janvier 2025. Réunis en collectif, les parents des étudiants boursiers au Maroc ont exprimé, à travers une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, leur exaspération. A l’origine de la colère dudit collectif, l’absence de paiement des allocations d’études depuis plusieurs mois. Ces derniers alertent les autorités de la Transitionbsur la situation alarmante que traversent leurs enfants, livrés à eux-mêmes dans ce pays du Maghreb.
Comment un pays prétendument riche peuplé de 2.000.000 d’habitants, les étudiants boursiers expatriés dans différents pays subissent des difficultés tout au long de leur cursus académique ? Le cas de ceux du Maroc interpelle autant que d’autre pays sur le globe terrestre. « L’État gabonais a envoyé nos enfants au Maroc, et ça fait 5 mois qu’ils n’ont pas reçu de bourses pour certains, et 6 mois pour d’autres. Nous sommes des parents révoltés. Payez la bourse à nos enfants, payez leur scolarité ! », a déclaré le porte-parole du collectif, visiblement à bout de patience.
Avant d’ajouter, «Les enfants souffrent, ils vont devenir quoi? Les gabonais, étudiants boursiers au Maroc vont devenir des mendiants ? L’école n’est pas payée, c’est une honte pour notre pays. C’est une honte que les étudiants gabonais mangent dans les poubelles ».
Cette crise des bourses met en lumière les défaillances répétées de l’Agence nationale des bourses du Gabon (Anbg) d’un régime à un autre.
Vivement que les autorités prennent des mesures dans les plus brefs délais
afin de régler les difficultés que vivent ces compatriotes expatriés dans le cadre de leurs études que ce soit au Maroc , en France , en Tunisie, ou en Russie. Tout en sachant qu’il feront partie de l’avenir de notre pays.
Éducation
OLIGUI NGUEMA inaugure l’école primaire et le lycée de Montalier
Le Président de la République, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce, 13 novembre 2024, en compagnie des membres du CTRI et du gouvernement à l’inauguration de l’école primaire ainsi qu’à la visite du lycée du quartier Montalier transfo.
Ayant pour objectif d’offrir aux enfants un environnement d’apprentissage moderne et bien équipé, cet établissement, entièrement construit par le CTRI pour un effectif total de 1573 élèves, témoigne de l’engagement des autorités d’offrir aux apprenants l’accès à une éducation de qualité, adaptée aux besoins actuels des jeunes générations.
L’école Publique de Montalier transfo compte 25 salles de classe pour les cycles pré-primaire et primaire,une salle multimédia, une infirmerie, un foyer, une salle pour les enseignants et des bureaux administratifs.
Satisfaits par la construction de cette école dans leur quartier, les élèves ont tenu à travers des prestations culturelles à temoigner leur gratitude au Président de la République. L’inauguration officielle de l’école publique de Montalier a également été marquée par la décoration des agents du ministère de l’Education Nationale de la médaille de Reconnaissance.
Par ailleurs, le Chef de l’État a procédé à la visite du Lycée public de Montalier qui a fait l’objet de réhabilitation et d’extension. Avec 45 salles de classes rénovées et 5 construites , cet établissement moderne passe d’une capacité d’accueil de 2300 élèves à 3000, soit 700 places supplémentaires créées.
Outre ces travaux d’extension et de rénovation, le lycée public de Montalier a également bénéficié de matériel didactique dont des tableaux multimédia qui permettent de dispenser des cours à distance et de palier au déficit d’enseignants.
Exprimant leur gratitude au Président de la République , les élèves et le corps enseignant ont promis d’en faire bon usage.