Société/Environnement
Libreville abrite la 19ème réunion des parties du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo

Le Gabon abrite, du 05 au 08 juillet 2022, les assises de la 19è réunion des Parties pour les forêts du bassin du Congo (Pfbc). La réunion de Libreville est organisée avec l’appui financier du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et mise en œuvre par la Coopération allemande (GIZ). Pour rappel, le bassin du Congo est le deuxième poumon écologique de la planète avec 530 millions d’hectares de superficie globale. La préservation de ce massif forestier est essentiel au maintien de la biodiversité à l’échelle mondiale.
Les travaux seront principalement axés sur les questions internationales, régionales et nationales liées à la protection de la biodiversité et à la gestion durable des forêts, la lutte contre les changements climatiques et le développement durable du Bassin du Congo. Est-il besoin de souligner que le bassin du Congo représente un patrimoine important pour la préservation de la biodiversité? Les forêts du Bassin du Congo regorgent d’un peu plus de 10 000 espèces de plantes tropicales, 1 000 espèces d’oiseaux, 700 de poissons et 400 de mammifères.
Marquant aussi les 20 ans du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo riches en réformes structurelles dans la forêt tropicale du bassin du Congo en Afrique centrale, la réunion de la capitale gabonaise sera tout autant l’occasion pour les participants de plancher sur la menace qui pèse sur le bassin du Congo : la capacité de stockage de CO2 de ce couvert forestier est en train de diminuer. Il s’agira de trouver des voies et moyens pour accélérer la mise en œuvre de la Déclaration de la COMIFAC, de la Déclaration de Glasgow sur le «Fair Deal », et de l’ensemble des résultats des conférences internationales.
A travers le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), les 122 membres
composés de 13 pays africains membres de la Communauté Économique des États
de l’Afrique Centrale (CEEAC) et la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), deux organisations sous régionales dont le Gabon est membre, ainsi que des ONG internationales, de bailleurs de fond ou encore de membres de la société civile, s’unissent pour soutenir sur la scène internationale, le besoin de financement de la gestion durable des forêts du Bassin du Congo.
MEZ
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.