Société/Environnement
Classement mondial 2022 de la liberté de la presse: le Gabon gagne 12 places

Dans le rapport annuel, publié le 03 mai 2022, de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Reporters sans frontières (RSF), le Gabon enregistre un score de 56 points sur 100 et se classe au 105ème rang mondial sur 180 états. Sur le plan continental, notre pays se hisse à la 39ème place. C’est un bon résultat, en comparant avec les années précédentes. En 2020, le Gabon occupait la 121e place mondiale et en 2021, la 117e. Un gain progressif, donc, de douze (12) places, par rapport à l’année précédente ; et de seize (16) places, en comparaison avec 2020.
Pour ce qui est de la zone CEMAC, Le Gabon arrive 4ème, derrière le Congo –Brazzaville, 93ème mondial et 20ème africain, avec un score de 58,64 ; la République Centrafricaine (RCA), 101ème mondial et 27ème africain, créditée de 56,96 points ; et le Tchad, 104ème mondial et 28ème africain, avec un score de 56,18 points.
Ce score est caractérisé par un bon résultat, sur le plan légal, notamment avec le code de la Communication, adopté en 2016, qui a permis une importante avancée en mettant fin aux peines privatives de liberté pour des délits de presse. Cependant, l’organisme estime que l’avènement d’une presse libre et indépendante demeure un énorme chantier au Gabon, surtout en raison des sanctions, jugées zélées, de l’autorité de régulation, la Haute autorité de la communication (HAC), que certains communicants ont affublé du sobriquet “la Hache”.
«L’influence du régime s’exerce à tous les niveaux et contribue à l’autocensure. Le secteur audiovisuel est dominé par les médias d’Etat, et la presse en ligne est noyautée par des médias créés par des proches du palais présidentiel et utilisés contre ceux qui ne s’alignent pas sur le régime. La Haute Autorité de la Communication (HAC), organe de régulation des médias, manque cruellement d’indépendance. Sur ses 9 membres, 7 sont nommés par le pouvoir», peut-on lire dans le rapport.
Pour cette année, RSF a utilisé une nouvelle méthode, pour établir son classement, s’appuyant sur cinq indicateurs – contexte politique, cadre législatif, contexte économique, contexte socio – culturel et sécurité – ; une méthode qui devrait permettre de définir la liberté de la presse comme une possibilité effective, pour les journalistes, de sélectionner, produire et diffuser des informations dans l’intérêt général, indépendamment des interférences légales, politiques, économiques et sociales, sans menaces pour leur sécurité physique et mental.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.
Société/Environnement
«Retroussons les manches» avec la “Coalition des jeunes patriotes du Gabon,” pour redonner de l’éclat aux quartiers

Libreville semble au coeur de l’attention de nombreux citoyens, qui disent vouloir lui rendre son titre de beauté. Dans l’élan du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), qui s’attèle a «donner un nouveau visage à la capitale gabonaise», la « Coalition des jeunes patriotes du Gabon », dans le cadre de son opération «Retroussons les manches», s’emploie à assainir les quartiers. Regroupant une soixantaine d’associations gabonaise, la coalition entend apporter une réponse, une aide aux citoyens, où et quand le besoin est exprimé.

Ce 19 juillet 2025, c’est au travers d’une action citoyenne, au quartier PK12, dans le 6e arrondissement de Libreville, que les jeunes patriotes du Gabon se sont illustrés. Face à la problématique de l’assainissement des zones reculées des quartiers, la Coalition a sollicité de ses membres une intervention au lieu-dit BRC. Avec quelques affiliés, André OBIANG, responsable de la communication de ladite coalition, s’est littéralement retroussé les manches, pour pour apporter un plus à ce quartier, par extension à la commune de Libreville, mieux à la construction d’un meilleur Gabon.
La Coalition des jeunes patriotes du Gabon, qui mène de manière officielle ses activités depuis 2 années maintenant regroupe une soixantaine d’associations et compte un peu plus de 300 membres. Selon André OBIANG, «le but de se réunir en coalition, est de fédérer entre gabonais, pour apporter des solutions, partant de nos ambitions pour notre pays. C’est pourquoi nous avons choisi finir les gabonais. De travailler ensemble. Nous apportons notre aide à la population lorsque le besoin se fait sentir».

Des besoins déjà exprimés par les riverains des quartiers Avéa et Nzeng-Ayong, qui seront les prochaines zones d’intervention. La coalition des jeunes gabonais qui entend mettre l’ensemble de ses compétences au service de la population gabonaise, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle espère voir son action continue et sa zone d’intervention davantage élargie.