Justice
Lambaréné /vente illicite de terrain: le maire condamné à payer 90 millions de Fcfa à la BGD
En juin 2022, le tribunal administratif de Lambaréné a condamné Jean Justin MAURY NGOWEMANDJI, actuel maire de la commune de Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen – Ogooué, à payer la somme de 90 millions de francs CFA à la Banque Gabonaise de Développement (BGD). Il lui est reproché d’avoir illicitement vendu et perçu le fruit de la vente d’un terrain appartenant à ladite structure.
D’après nos confrères de “Top Infos Gabon”, qui citent le journal « Le Mbandja », tout est parti d’une correspondance adressée à la Présidente du Tribunal administratif de Lambaréné, dont l’objet est ‘’ Réponse d’écriture conformément à une ordonnance de confirmation n°010/2020 – 2021 du 25 janvier 2021’’.
A travers ce document, les conseillers municipaux issus de l’opposition ont informé la magistrate que le maire, issu des rangs du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) a vendu une parcelle publique, sans autorisation du conseil municipal, que la recette générée aurait été logée dans un compte privé et que l’édile a utilisé cet argent pour payer les honoraires d’un avocat qu’il a engagé dans une affaire qui l’oppose à la société chinoise CRBC, pour vol de gravier.
« Le maire aurait usé de subterfuges lors du conseil ordinaire du 03 juin 2020. La délibération n°007/20/PMO/DOL/CL/CM/SG porte sur l’approbation et non une autorisation permettant au maire de vendre la parcelle n°57 du titre foncier 4.577 du plan cadastral de la Commune de Lambaréné », peut – on lire dans la correspondance, dont les confrères ont eu une copie.
Face à ces accusations graves, le maire de Lambaréné a tenu à préciser que « les résultats du conseil municipal du 03 juin 2020 ont été validés par les conseillers municipaux majoritaires (PDG), entérinés par la tutelle ». Des arguments balayés d’un revers de la main par les conseillers municipaux de l’opposition qui ont vu, en cette opération, un détournement flagrant des deniers publics. De sources concordantes, ces derniers n’entendent pas s’arrêter là et comptent saisir les juridictions pénales. Affaire à suivre.
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?
Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?
Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main
Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.