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Justice

Affaire BLA: suite aux législatives françaises, ses avocats tempèrent leur défense

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[É]chec des manœuvres des avocats de Brice LACCRUCHE ALIHANGA (BLA) en France: l’élan de sympathie escompté par le tapage médiatique et l’activisme dans les milieux diplomatiques s’avèrent vains. L’ex-directeur de cabinet du Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA et ses conseils voient le ciel s’assombrir de gros nuages noirs. Les résultats des dernières élections législatives françaises sont catastrophiques pour le parti présidentielle, La République en marche (LREM).

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Le parti d’Emmanuel MACRON n’a obtenu que 245 sièges de députés (en comptant les alliés) sur les 577 sièges- que compte l’Assemblée nationale de l’hexagone. Autrement dit, cent (100) députés de moins qu’en 2017. Soit une majorité relative au parlement, la plus faible pour un parti dont le président est au pouvoir sous la Vème République.

Conséquence de cette bérézina électorale, «la Macronie, empêtrée dans une crise politique majeure, va se focaliser sur les problèmes de politique intérieure. Tous les dossiers annexes vont passer à la trappe. C’est le cas en particulier de certains dossiers diplomatiques. La France va se concentrer sur les grands sujets comme l’Ukraine, l’UE ou le climat, et éviter de se disperser avec des dossiers de second ou de troisième ordre qui, bien souvent, constituent des irritants inutiles pour nos partenaires », explique dans la presse française un diplomate en poste au Quai d’Orsay après dix années passées en partie en Afrique, puis en Asie.

À cet effet, il s’avère que les avocats de BLA ne peuvent plus compter sur la fibre « macronique » à laquelle ils graissaient la patte depuis plusieurs mois. Il y’a également le contenu du dossier d’instruction, dont les charges contre BLA se font de plus en plus lourdes, qu’il refroidit les ardeurs à Paris et à l’Elysée, où on est de moins en moins enclins à s’en préoccuper outre mesure. On comprend de fait, pourquoi l’orchestration médiatique des avocats de l’ex-directeur de cabinet d’Ali BONGO n’a au final produit aucun résultat, si ce n’est de braquer un peu plus Libreville. BLA fait l’objet de dix (10) chefs d’inculpation, à quoi s’ajouteraient des témoignages à charge et une pléthore de preuves matérielles.

«Lorsque tout cela sera porté à la connaissance de l’opinion lors de la phase publique du procès, l’effet sera dévastateur pour l’accusé au premier chef, mais aussi pour tous ceux qui lui ont apporté son soutien. C’est la raison pour laquelle à Paris, plus personne, si tant est qu’il en ait la possibilité, ne veut se mouiller», explique à nos confrères de “La libreville” un fin connaisseur des relations franco-gabonaises.

Sur quoi arenchéri un chef d’entreprise français basé au Gabon depuis 40 ans, «prendre la défense d’un voleur, ça n’a jamais été porteur (…). D’autant que personne ici, même s’il est d’un point de vue judiciaire présumé innocent, ne croit en la thèse selon laquelle Brice Laccruche Alihanga est innocent, qu’il n’a pas détourné de l’argent, qu’il ne s’est pas enrichi».

Toujours au micro de notre consœur “La Libeville”, un diplomate bien au fait des affaires Africaines et des relations franco-africaine: «Dans le cas du dossier LACCRUCHE ALIHANGA, les données de l’équation sont simples. D’une part, la France n’a plus les moyens d’agir. Ce qui est fait aujourd’hui à Paris sur le plan judiciaire ou médiatique en dehors des circuits officiels relève de la vaine agitation. D’autre part, quand bien même le voudrait-elle – agir -, ce serait pour elle totalement contreproductif ».

Le désenchantement de l’ex-messager intime du Chef de l’État et ses conseils, s’explique, in fine, par la réduction de l’influence de Paris du fait de l’adhésion du Gabon au Commonwealth. Du coup, l’Elysée ne peut plus faire pression sur Libreville car n’en ayant plus tout à fait les moyens. L’influence de la France au Gabon s’est étiolée en l’espace de dix (10) ans. En effet, la part des entreprises françaises dans les échanges avec le Gabon qui représentait encore 40 % des échanges en 2010, est passée en 2021 sous les 17 %.

Soit une perte de près de 60 %. L’adhésion du Gabon au Commonwealth lors du Sommet de Kigali qui débute dans quelques jours (le 24 juin), porte l’estocade à l’Elysée. Bouleversement géopolitique du pré-carré français: après le Mali, voici une autre ex-colonie et non des moindres, qui s’échappe au profit de l’organisation rivale de la Francophonie: «A Libreville, la voix de Paris ne sera plus aussi audible qu’avant» (…) Si elle ne veut pas perdre le reste d’influence qu’elle possède encore, la France devra ménager le Gabon et apprendre à composer et opérer le tri entre les dossiers» concède un diplomate en poste dans la capitale gabonaise.

MEZ

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Justice

Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?

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Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.

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Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.

La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?

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Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.

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Justice

Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main

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Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.

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La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer  l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».

Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier  d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord. 

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Justice

Gabon: Alain Christian IYANGUI s’engage à restaurer la crédibilité de la Cour des Comptes

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Ce 7 novembre 2023, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a, en sa qualité de Président du Conseil supérieur de la Magistrature honoré de sa présence ce mardi au Palais de Justice de Libreville, à l’Audience Solennelle d’Installation du Premier Président de la Cour Comptes.

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Cette cérémonie qui s’est ouverte avec l’allocution de Pierre MAGANGA BAKITA, Président doyen de la Cour des Comptes a vu la présence de plusieurs personnalités telles que les membres du CTRI, le Vice Président de la Transition, le Premier ministre, Chef du gouvernement de la Transition, les présidents des institutions constitutionnelles et les membres du
gouvernement dont le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

Intervenant à cette occasion, Joseph MOUGUIAMA, Procureur général près la Cour des Comptes a donné réquisition afin d’installation du Premier Président de la Cour des Comptes nommé par décision du Conseil supérieur de la Magistrature, en sa séance du 27 octobre 2023.

Cette installation se veut conforme aux dispositions de l’article 12 de la loi organique n°3/2002, fixant l’organisation, la composition, la compétence et le fonctionnement des juridictions de l’ordre financier. En effet, il résulte desdites dispositions que les magistrats sont installés, dans leurs nouvelles fonctions au cours d’une audience solennelle de la juridiction concernée.

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«Monsieur le Doyen, Président de Céans, mesdames et messieurs de la cour, je requiers, qu’il vous plaise de bien vouloir procéder à l’installation du Premier Président de la Cour des Comptes, le renvoyer à l’exercice de ses charges», a déclaré le Procureur général près la Cour des Comptes.

Prenant la parole en qualité de Premier Président de la Cour des Comptes, et
après avoir salué l’avènement de l’ère glorieuse de la Transition, le nouveau promu, le nommé Alain Christian IYANGUI a exprimé sa profonde gratitude aux plus hautes autorités en tête desquelles le Chef de l’Etat, qui ont pris la décision de l’élever aux hautes et délicates fonctions de Premier Président de la Cour des Comptes.

Conscient des missions qui lui sont assignées, le Premier Président de la Cour des Comptes a présenté les grandes lignes de l’action qu’il compte mener au titre de la présente année judiciaire. Il s’agit entre autres, de restaurer la crédibilité et l’efficacité de la Cour des Comptes à travers la culture et la promotion des valeurs qui fondent son action.

Notamment le professionnalisme, la responsabilité, l’intégrité et la solidarité; de la professionnalisation des vérificateurs afin que les pratiques professionnelles soient en phase avec les normes internationales en vigueur et enfin, la
nécessité pour la Cour des Comptes de s’arrimer aux vastes potentialités des
nouvelles technologies de l’information appliquées à la fonction de contrôle.

Le nouveau promu a ensuite levé l’audience en exhortant tous les membres
de ladite institution et l’ensemble de son personnel à se mettre résolument au travail pour son essor vers la félicité.

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