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Afrique

Atteinte aux biens publics: Jean-Yves LE DRIAN convoqué par la justice malienne

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Cité dans une affaire d’«atteinte aux biens publics et autres infractions», le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves LE DRIAN a été convoqué mercredi 11 mai 2022 par le tribunal de Bamako au Mali. En charge de ce dossier, le pôle économique et financier du parquet de la ville «invite Monsieur Jean-Yves Le Drian à se présenter à son cabinet le lundi 20 juin 2022 pour affaire le concernant». Secousse au Quai d’Orsay qui n’en aurait pas été informé: «Aucune notification ni information d’aucune sorte ne nous est parvenue par les canaux appropriés» y laisse-t-on entendre.

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La convocation du ministre français des Affaires étrangères fait suite à une plainte d’une plateforme de plusieurs associations de la société civile malienne, dénommée “Maliko” (la cause du Mali), qui dénoncent l’attribution d’un marché de fabrication de passeports maliens à une société française à laquelle le fils du ministre LE DRIAN serait lié.

L’affaire remonterait à l’année 2015. À l’époque, Ibrahim BOUBACAR KEITA était président du Mali et Jean-Yves LE DRIAN est lui ministre de la Défense française. Une société française dénommée Oberthur Technologie, avait alors obtenu pour une dizaine d’années le marché de fabrication des passeports biométriques maliens.

Le ministre français des Affaires étrangères est soupçonné d’avoir usé de son poids, via notamment des passe-droits et autres moyens de concussion, pour faire passer le dossier de l’entreprise de son fils. Proche du pouvoir de Bamako, l’association Maliko , qui s’est constituée partie civile, évoque la violation de la législation malienne en matière d’attribution des marchés.

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En effet, «les procédures et règles instituées par la législation malienne, en particulier le décret (…) portant code des marchés publics ont été allègrement violées à l’occasion de l’attribution du marché susmentionné».

Cette affaire est un argument de plus pour le pouvoir malien qui a annoncé début mai 2022 mettre fin au traité de coopération de 2014 avec la France, ainsi qu’aux accords de 2013 et 2020 fixant le cadre juridique de la présence de la force antidjihadiste Barkhane et du regroupement de forces spéciales européennes Takuba, initié par la France. Il faut dire que le Mali et la France ne sont plus en odeur de sainteté depuis 2012, date du début des opérations d’interventions militaires françaises antidjihadiste au nord du pays.

Depuis, Bamako s’est tourné vers la Russie. Tournant ainsi le dos à la France qui tente maladroitement de sauver la face en égrenant un chapelet d’impairs contre la société de sécurité privée russe Wagner recrutée par le pouvoir de transition de Bamako pour éradiquer la menace terroriste. Avec cette nouvelle affaire LE DRIAN, c’est la réponse du berger à la bergère. La France fait face à ses propres méthodes.

Petit rappel historique, en 2015 la justice française avait émis un mandat amené contre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume SORO. En décembre 2017, cette même France avait convoqué le ministre rwandais de la défense James KABAREBE. Plus récemment encore, c’est avec l’affaire Brice LACCRUCHE ALIHANGA (BLA) qu’une juge française a tenté d’étouffer en osant faire convoquer le président Ali BONGO ONDIMBA au parquet de Paris.

C’est d’ailleurs dans le cadre de celle-ci que le porte-parole de la Présidence de la République Jessye ELLA EKOGHA a dernièrement répondu à la convocation de la justice française, en qualité de témoin. Si donc la France peut faire convoquer des personnalités et autorités des pays africains par sa justice, le principe de réciprocité doit désormais s’imposer.

Le temps de l’infantilisation des colonisés africains par le colon français est révolu. C’est du reste ce qu’a rappelé le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard ELLA NGUEMA dans sa lettre adressée le 04 mai 2022 à l’ambassadeur de France au Gabon.

Afrique

50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

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Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

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Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.

Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.

Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.

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Afrique

RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

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Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.

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Accusé de racisme, Kaïs SAIED se dit à la hâte “africain et fier de l’être”

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Deux semaines après son discours dénonçant l’arrivée de «hordes de migrants» subsahariens clandestins en Tunisie, le président Kaïs Saïed a reçu Umaro Sissoco EMBALO, le chef d’État bissau-guinéen et président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Selon le Chef de l’État tunisien qui dément tout propos raciste, son message avait pour seul objectif de faire appliquer la loi concernant les étrangers en situation irrégulière dans le pays. «Je suis contre la traite des êtres humains, des africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes de racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent !», a-t-il déclaré. Pour le président en exercice de la Cédéao qui a justifié sa venue à Tunis par la présence des ressortissants des pays de l’Afrique au sud du Sahara, les propos de son homologue ont été mal interprétés. «Je pense que même les Tunisiens vont comprendre que ses propos qui ont été détournés, ce n’est pas l’esprit, ce n’est pas la logique. Je ne pourrai pas croire que vous, président tunisien, pays de Bourguiba, peut être xénophobe ou raciste. Vous-même, vous êtes Africain… ». Rebondissant aux propos de son homologue, Kaïs Saïed a enchaîné : «Je suis Africain et je suis fière de l’être». Le président bissau-guinéen a assuré s’expliquer sur la situation, qui, selon lui, relèverait plus «d’incompréhensions». «En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kaïs SAÏED pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver». Pour rappel, le président tunisien avait affirmé, le 21 février, que la présence en Tunisie de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays. Des propos qui susciterent un tollé dans le pays, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne font état, depuis lors, d’une recrudescence des agressions les visant, au point de les faire se précipiter dans les ambassades pour être rapatriées.

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