Faits Divers
Gabon/
Enlèvement d’enfants: le rappeur Fetty NDOSS échappe de peu à un lynchage
Plus d’un an après la présumée vague d’enlèvements d’enfants, la psychose semble renaître au sein des populations de Libreville, la capitale, et d’autres communes du pays. Et pour cause, d’aucuns soutiennent que le phénomène, qui est difficilement vérifiable, referait surface, avec les risques encourus, notamment que des innocents soient faussement accusés et battus à mort. Le rappeur gabonais Fetty NDOSS vient d’en faire l’amère expérience.
Dans une vidéo partagée sur sa page Facebook, l’interprète de “Rêve noir” explique que, de retour d’un voyage à Mouila, en compagnie de deux de ses amis, il a failli faire les frais de cette psychose. En effet, descendu au PK8, il envisage de se rendre au Carrefour Léon MBA, avec l’un de ses amis, resté avec lui, pour une prestation. Proposant une somme de 2.000 francs CFA, il emprunte un taxi pour ladite destination. Arrivé entre l’échangeur du pk5 et le carrefour Rio, le taximan embarque une dame qui désirait se rendre à Plaine – Oréty, en compagnie de sa fille. Désirant éviter d’éventuels embouteillages, le chauffeur entreprend de passer par les quartiers Akébé et Kinguélé pour déposer Fetty NDOSS et son ami au Carrefour Léon MBA.
C’est alors que le rappeur interpelle le chauffeur, un homme d’un certain âge, pour lui signifier qu’il aurait préféré passer par la gare routière pour arriver à destination. Au même moment, prise de panique, la Dame demande pourquoi le taxi n’emprunte pas le chemin qui mène à Plaine – Oréty. « Où m’emmenez – vous ? », aurait – elle martelé, selon les propos de Fetty NDOSS. Ce dernier va informer la Maman sur les intentions du taximan ; malheureusement, ces explications n’ont pu tranquilliser cette dernière, convaincue qu’elle avait affaire à des kidnappeurs. Au niveau du quartier Petit – Paris, la Dame descendit du taxi et se rapprocha d’un piéton, un autre vieux monsieur, lui disant que les passagers du véhicule lui font peur. Ce dernier ameuta des personnes aux alentours qui encerclèrent le taxi.
Le rappeur descendit à son tour du taxi et tenta d’expliquer à la dame que le taximan et lui n’ont rien à voir avec des bandits ou des kidnappeurs. Heureusement pour Fetty NDOSS, des amis à lui, habitant les environs, l’ont reconnu et il a pu leur faire le même récit. D’après Fetty NDOSS, au lieu de s’excuser pour sa méprise, la dame a prétendu être asthmatique et, donc, avait besoin de descendre de la voiture, pour prendre de l’air. L’on n’ose imaginer ce qui aurait pu se produire si la foule avait décidé d’en venir aux mains. « Si vous avez peur de monter dans les taxis où il y a des hommes, ne montez pas », conseille Fetty NDOSS à ceux et celles qui sont envahi(e)s par cette psychose.
Il est opportun de rappeler le décès tragique, en janvier 2021, dans des circonstances similaires, de Patrick EYEGHE, agent de la Direction générale de la consommation et de la concurrence (DGCC), accusé à tort de vouloir enlever des enfants, alors qu’il venait chercher ses mouflets à l’école Mère Jean – Gabrielle de STFO; lynché par une foule en furie, l’infortuné succomba à ses blessures à l’hôpital militaire.
Faits Divers
Ntoum /De l’amitié à la machette: sa vie sauve grâce à des passants
Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène”, disait Ahmadou KOUROUMA. Gédéon M.A, un gabonais âgé de 26 ans l’a bien compris … à ses dépens. Ce, après avoir été extirpé des griffes de la mort, que lui réservait ses 3 amis, le 30 juillet 2024, par des personnes de bonne volonté.
Den, Arnold et Lesmy-Dev assurent que tout serait parti d’un manque de respect. Entre “ragots”, intrusion et par-dessus tout le braquage de la mère de l’un des éléments de la bande par la victime, selon l’un des membres du trio vengeur, ils souhaiteraient vivement en découdre avec leur “faux-ami”.
Après l’avoir activement recherché pendant plusieurs jours dans toutes les artères de la ville de Ntoum, les 3 amis vont finalement retrouver l’évadé dans la nuit de mardi. L’entraînant dans un coin reculé de la ville, ils l’auraient poignardé sur tout le corps avant de le conduire sur les rails. Où, à l’aide de machettes, ils auraient découpé des parties du corps de Gédéon, informé “L’Union”.
Ligotée, la victime va y être laisser pour morte, par ses assaillants après avoir perdu connaissance. C’est dans ces conditions que le jeune homme aurait été retrouvé par un passant, qui, à l’aide d’autres riverains, l’auraient conduit d’urgence à l’Hôpital d’instruction des armées du PK9, où sa vie a été mise hors de danger. Alors que ses agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Faits Divers
Port-Gentil /Terrain à plusieurs propriétaires: incarcérée pour escroquerie
Au Gabon l’on n’en finit pas de s’insurger des histoires de terrains aux multiples propriétaires. La plaine d’Ayeme, dans la commune de Ntoum en est un illustre exemple. Si de nombreuses affaires seraient en cours selon des sources bien informées de la localité, à Port-Gentil, le parquet vient d’acter l’incarcération de dame Eugénie K. NDJIMBI, à la prison du château, pour escroquerie et abus de confiance, précise “L’Union”. Ce, après avoir vendu sa parcelle, sise au quartier Trois Filaos à de nombreux individus dont elle percevait des sommes d’argent.
Yann O. (34 ans), Larry D. (49 ans), Valérie M.M. (49 ans) et Rodrigue B (43 ans) tous des gabonais, qui auraient versé d’importantes sommes d’argent à la propriétaire du terrain. Pour tous les acquéreurs convaincus d’être les nouveaux propriétaires jusque-là tout allait bien. Jusqu’à ce que le dernier cité décide d’entreprendre des travaux sur son acquisition, mais se retrouve nez à nez avec un autre, se présentant comme propriétaire.
Dès lors, une plainte est déposée contre la vendeuse, qui a été rapidement interpellée par les éléments de la police judiciaire, avant d’être présentée devant le parquet de la ville, qui l’a placée sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est à croire que les sanctions appliquées contre les auteurs de ces agissements ne sont pas assez sévères. Car les récidivistes semblent ne plus avoir crainte des autorités judiciaires et vendent même des biens qui ne leur appartiennent pas aux éléments de forces de l’ordre, les impliquant dans des agissements illégaux.
Faits Divers
Akanda /Viol en réunion d’une élève du lycée Mbélé: tout ne serait qu’un mensonge !
On le dira jamais assez, la jeunesse se livre à des délits en tous genres dont ils ne soupçonnent ni la portée, encore moins les conséquences. Les internautes avaient été émus par l’affaire du viol d’une jeune lycéenne inscrite en classe de terminale, au lycée Mbélé d’Angondjé. Suivant des versions reprises de la famille de la prétendue victime, le forfait qui se serait produit dans la nuit du 30 au 31 mai 2024, aurait été commis par une bande de 10 garçons, qui ne seraient autres que ses condisciples de classe, menés par l’un d’eux, fils d’un haut gradé de l’armée.
C’est au terme d’une enquête menée par les services de forces de police nationale, et la pression exercée par sa mère, que la jeune fille de 16 ans va revenir sur sa version. Laquelle révèle que s’étant rendue à une fête avec ses condisciples de classe, la jeune adolescente aurait consommé de l’alcool et d’autres substances. Avant de passer la nuit chez l’hôte de la soirée, d’où elle sortira dès les premières lueurs du jour, pour se rendre chez un de ses beaux-frères, au lieu-dit Premier campement, révèle “L’Union”.
Retrouvée dans les environs, elle aurait alors «menti», selon un source judiciaire citée par le quotidien, à ses parents, qui ont immédiatement répandu la version de leur enfant sur la toile. Où, l’identité de l’officier supérieur avait même été réclamée, puis dévoilée, alors que les internautes exigeaient que son fils et ses complices soient arrêtés et incarcérés. Notamment à l’évocation des prétendues intimidations par lesquelles l’homme des corps habillés se serait illustré vis-à-vis de la famille de la jeune fille.
C’est donc la réputation d’un établissement, d’un jeune, d’une famille qui auraient été entachées par un individu, qui aurait simplement choisi de ne pas assumer la responsabilité de ses actes. Une affaire qui nous rappelle bien l’importance de se rapprocher des services compétents avant de choisir de rendre publiques les identités des personnes prétendument impliquées dans une affaire. Au risque de les exposer en vain.