Société/Environnement
NGOYO MOUSSAVOU adresse « un dernier avertissement » au DP de « La Cigale enchantée »

Dans un courrier signé de Germain NGOYO MOUSSAVOU, président de la Haute autorité de la communication (HAC) en date du jeudi 28 avril 2022, l’autorité de régulation des médias en République gabonaise, met en garde le journaliste Orca BOUDIANDZA MOUELE, ci-devant directeur de publication du journal La cigale enchantée, des représailles qui pourraient s’abattre sur lui en cas de nouveaux manquements aux règles d’éthique et de déontologie journalistique.


Le président de la HAC relève à charges les trois dernières sanctions naguère infligées au journaliste et aux différents canards où il exerçait au moment des faits: « Par décision n°000030/HAC/2018 du 09 novembre 2018, alors que vous étiez «Rédacteur en Chef» du Journal « L’Aube« , sur la base des dispositions des articles 183 et 186 du Code de la Communication, vous avez écopé respectivement, à titre personnel, de l’interdiction d’exercice de l’activité de journaliste et de fonction de six (6) mois. Quant au Journal L’Aube, il a été interdit de paraître de trois (3) mois. Bis repetita par décision n°00001/HAC/2021 du 15 avril 2021, le Journal, « La Cigale Enchantée » dont vous êtes le Directeur de Publication est suspendue conformément à l’article 55 pour un (1) mois. Un an plus tard, comme de coutume, vous vous illustrez toujours négativement en publiant et titrant à la UNE du Journal, « La cigale enchantée » n°0068 du 28 avril 2022: «Ce Président béquillard entre en campagne».

Considérant la « gravité des faits » et le « caractère multirécidiviste » du confrère, le président de la HAC menace: «Tirant les enseignements de ce qui précède, le Collège des Membres de la Haute Autorité de la Communication, conformément aux dispositions de l’article 48 de l’ordonnance n°00000010/PR/2018, citée plus avant, vous adresse une mise en demeure de ne plus faire ou agir comme dénoncé dans les précédentes décisions. Aussi, tout manquement à venir de votre part serait-il considéré comme une énième récidive de vous et de votre employeur et vous exposera aux sanctions les plus lourdes, notamment la suspension du journal ou le retrait de votre Carte de presse. Ceci est un dernier avertissement».
Vu le ton particulièrement musclé employé par le président de la HAC, et considérant les récentes montées au créneau du ministre de la Communication Pascal HOUAGNI AMBOUROUÉ et du porte-parole du gouvernement Alain Claude BILLIE-BY-NZE, il y’a manifestement « divorce » entre la presse locale et les autorités gabonaises. En effet, ce dernier dans une déclaration faite le 28 avril 2022 a formulé une mise en garde contre les « dérives » constatées ces derniers temps dans la presse locale. Indiquant par la suite que le gouvernement entend faire appliquer le Code de la communication d’août 2016 qui traite de la responsabilité des journalistes, des éditeurs et des imprimeurs.
MEZ
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.
Société/Environnement
«Retroussons les manches» avec la “Coalition des jeunes patriotes du Gabon,” pour redonner de l’éclat aux quartiers

Libreville semble au coeur de l’attention de nombreux citoyens, qui disent vouloir lui rendre son titre de beauté. Dans l’élan du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), qui s’attèle a «donner un nouveau visage à la capitale gabonaise», la « Coalition des jeunes patriotes du Gabon », dans le cadre de son opération «Retroussons les manches», s’emploie à assainir les quartiers. Regroupant une soixantaine d’associations gabonaise, la coalition entend apporter une réponse, une aide aux citoyens, où et quand le besoin est exprimé.

Ce 19 juillet 2025, c’est au travers d’une action citoyenne, au quartier PK12, dans le 6e arrondissement de Libreville, que les jeunes patriotes du Gabon se sont illustrés. Face à la problématique de l’assainissement des zones reculées des quartiers, la Coalition a sollicité de ses membres une intervention au lieu-dit BRC. Avec quelques affiliés, André OBIANG, responsable de la communication de ladite coalition, s’est littéralement retroussé les manches, pour pour apporter un plus à ce quartier, par extension à la commune de Libreville, mieux à la construction d’un meilleur Gabon.
La Coalition des jeunes patriotes du Gabon, qui mène de manière officielle ses activités depuis 2 années maintenant regroupe une soixantaine d’associations et compte un peu plus de 300 membres. Selon André OBIANG, «le but de se réunir en coalition, est de fédérer entre gabonais, pour apporter des solutions, partant de nos ambitions pour notre pays. C’est pourquoi nous avons choisi finir les gabonais. De travailler ensemble. Nous apportons notre aide à la population lorsque le besoin se fait sentir».

Des besoins déjà exprimés par les riverains des quartiers Avéa et Nzeng-Ayong, qui seront les prochaines zones d’intervention. La coalition des jeunes gabonais qui entend mettre l’ensemble de ses compétences au service de la population gabonaise, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle espère voir son action continue et sa zone d’intervention davantage élargie.