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Economie

ZLECAF: bientôt une usine d’assemblage de véhicules au Gabon?

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Le lundi 25 avril 2022, le ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats publics privés, chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires, Hugues MBADINGA MADIYA, a reçu, en audience à son cabinet, une délégation de l’Association automobile axée sur l’Afrique (AAAM). Au cours de cette rencontre, il a été question d’étudier la possibilité d’implanter une usine d’assemblage de véhicules dans notre pays.

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Le projet est très ambitieux mais les autorités gabonaises assurent qu’elles sont en mesure de relever ce défi. La délégation de l’AAAM a officiellement présenté leur projet au ministre MBADINGA MADIYA, justifiant sa présence dans la capitale gabonaise pour s’informer des lois et règlements en vigueur en matière industrielle. À l’heure actuelle, aucun accord n’a été passé.

Toutefois, le membre du Gouvernement s’est réjoui du fait que le Gabon ait été approché pour l’évocation du projet, soutenant que notre pays peut très bien accueillir une usine d’assemblage de véhicules ; ou, du moins, contribuer à l’ambition de l’Association africaine des constructeurs automobiles qui voudrait construire un marché africain de l’automobile, dans le cadre de la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

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«Aujourd’hui, la production automobile au niveau africain se trouve à peu près à 1 million de véhicules par an. L’objectif est de passer à 5 millions», indique le ministre Hugues MBADINGA MADIYA, selon des propos recueillis par nos confrères de “Gabon Review” avant de poursuivre. «En lien avec le Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) qui impose au Gabon d’intégrer les chaînes de valeur africaine, nous ne devons pas être des spectateurs. Nous avons de la matière première comme l’hévéa qui peut être transformé pour la fabrication des pneus, qui sont des intrants dans l’industrie automobile».

En outre, il ne faudrait pas occulter le fait que la concrétisation de ce projet pourrait entraîner la création de plusieurs dizaines, voire centaines d’emplois. Pour le bien de l’activité économique et industrielle nationale, gageons que notre pays sera retenu.

Economie

Transport ferroviaire: SETRAG se dote d’une deuxième machine SMD80, un atout majeur pour l’État et les voyageurs

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L’acquisition par SETRAG d’une deuxième machine SMD80, pour un investissement de 5 millions d’euros, représente un tournant décisif pour la modernisation du réseau ferroviaire gabonais, au bénéfice direct de l’État, des populations et de l’économie nationale.

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Pour l’État, un levier stratégique de développement

Cette nouvelle machine permettra d’accélérer le remplacement des traverses en bois par des traverses en béton, garantissant une sécurité renforcée et une durabilité accrue du réseau.

« Cet investissement illustre clairement la volonté de l’État de sécuriser ses infrastructures stratégiques tout en soutenant la croissance économique du pays, » souligne un représentant du ministère des Transports.


Grâce à une capacité de pose impressionnante de 800 mètres linéaires en seulement 12 heures, la SMD80 réduit d’une année entière le calendrier initial des travaux. Cette rapidité est un atout majeur pour limiter les perturbations et garantir une exploitation fiable du réseau.
Des retombées sociales concrètes

Au-delà de la modernisation, ce projet génère des effets positifs pour les communautés locales, avec la création de 130 emplois directs dans les zones prioritaires d’Alembe et Lopé. « Pour nous, c’est une vraie opportunité : ces embauches locales dynamisent l’économie et renforcent nos compétences techniques, » témoigne un employé de l’entreprise.
Les voyageurs, premiers bénéficiaires

Les usagers du réseau constateront rapidement une amélioration tangible. La nouvelle machine permettra davantage de réduire les risques liés à l’usure des anciennes traverses, ce qui diminue considérablement les incidents. « Avec l’arrivée de cette machine, la ponctualité des trains de voyageurs s’améliora nettement. On est rassuré par cet investissement qui nous permet de voyager sereinement. Setrag est une entreprise fiable et responsable, » confie un voyageur régulier.

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Une vision claire pour un réseau compétitif et sûr

Pour les autorités, cet investissement s’inscrit dans une stratégie ambitieuse de modernisation, visant un réseau ferroviaire performant, sécurisé et adapté aux besoins du développement national.

« C’est un engagement fort de SETRAG pour accompagner la croissance du Gabon, » explique un cadre de la société ».
Sécurité renforcée : un enjeu primordial
La progressive élimination des traverses en bois et son remplacement par celles en béton et rail de 60kg , réduit les risques d’accidents. « Nous garantissons ainsi une exploitation en toute sécurité plus sereine et fiable, » assure le responsable sécurité de SETRAG.


La machine, réceptionnée en juin 2025, sera opérationnelle dès la fin septembre. Pendant ce temps, la première SMD80 continue à la gare de Lifouta dans la dernière section de la voie des travaux.


La fin des travaux est prévue pour 2027, avec à la clé un réseau moderne, sécurisé et tourné vers une mobilité durable et inclusive.
En somme, SETRAG confirme son rôle de partenaire engagé au service du Gabon, en mettant la sécurité, l’emploi local et la modernisation des infrastructures au cœur de son action.

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Economie

Gabon /Sensibilisation à l’utilisation responsable des ressources: la DGB passe à l’action

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Dans le but d’optimiser les dépenses de l’État en matière d’eau et d’électricité, la Direction Générale du Budget (DGB) a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation des agents publics sur l’utilisation responsable de ces ressources vitales. Cette initiative, qui a débuté ce 05 septembre 2025, vise à réduire les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité dans les administrations publiques.

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Objectifs et enjeux

L’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser les agents publics à l’importance de l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité. En effet, les consommations excessives de ces ressources engendrent des coûts importants pour l’État, qui pourraient être évités grâce à des pratiques plus vertueuses.

Une campagne nationale

La campagne de sensibilisation se déroulera sur toute l’étendue du territoire national, impliquant ainsi tous les agents publics, quel que soit leur lieu de travail. Cette approche globale permettra de toucher un large public et de maximiser l’impact de la campagne.

Un appel à la responsabilité civique

Le Ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte Contre la Vie Chère, compte sur le sens civique et la responsabilité de tous les agents publics pour le succès de cette opération. Il est essentiel que chacun prenne conscience de l’importance de son rôle dans la réduction des consommations d’eau et d’électricité.

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Des résultats attendus

Grâce à cette campagne, l’État espère réduire significativement les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité. Cela permettra de dégager des ressources supplémentaires pour financer d’autres projets et initiatives prioritaires pour le développement du pays.

En somme, la campagne de sensibilisation sur l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité est une initiative importante qui nécessite la participation active de tous les agents publics. Ensemble, nous pouvons contribuer à une gestion plus efficiente des ressources publiques et à un avenir plus durable pour notre pays.

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Economie

Le gouvernement engage une réforme profonde des comptes publics

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Le Président de la République a réaffirmé lors du Conseil des ministres, ce 12 août 2025, que le redressement des comptes publics demeure un objectif prioritaire pour le gouvernement. Cette mesure vise à donner les moyens d’atteindre, à moyen terme, un taux de croissance d’au moins 10 %, soutenu par un secteur non pétrolier robuste, innovant et créateur d’emplois.

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Pour y parvenir, le Président a souligné la nécessité de promouvoir la création de valeur ajoutée sur le territoire national. Cela implique de réduire significativement les exportations de matières premières à l’état brut et d’élargir l’assiette fiscale en mettant un terme aux exonérations abusives.

Il a également insisté sur la nécessité d’évaluer rigoureusement les services publics personnalisés. Cette évaluation permettra de déterminer leur viabilité et leur niveau de dépendance budgétaire, afin de réorganiser ou de supprimer ceux qui se révèlent improductifs. Les régimes de rémunération seront également adaptés aux performances réelles.

Cette approche vise à renforcer l’économie nationale et à améliorer la gestion des ressources publiques. Le Président de la République a réitéré sa détermination à mettre en œuvre ces réformes pour atteindre les objectifs de croissance et de développement fixés pour le pays.

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