Société/Environnement
Gabon /Gestion des fonds Covid-19: l’intervention de la Présidence encadrée par la l’arrêté 0001
Sur la toile, un rapport de la gestion des fonds obtenus dans le cadre de la Covid-19 circule. Le Copil-citoyen, le groupement d’acteur de la société civile, auteur dudit rapport, s’est indigné lors de leur exposé le 25 mars devant la presse s’est indigné de l’intervention de la Présidence de la République dans la gestion desdits fonds. Celle-ci, pourtant encadrée par l’arrêté n°0001 portant création, attribution et organisation d’une taskforce de suivi et d’orientation stratégique nationale de la riposte à la Covid-19 au Gabon.
En effet, ledit rapport indique des transactions pour 20 milliards de FCFA directement gérées par la Présidence de la République via Monsieur Mohammed Ali SALIOU directeur de Cabinet adjoint du président de la République sur l’achat d’équipements médicaux. Or, il n’a nullement qualité à faire ces commandes en lieu et place du ministère de la Santé.
Seulement, l’arrêté susmentionné stipule dans son chapitre 4 la composition de la taskforce de suivi qui compte en son sein la Direction du cabinet du Président de la République. Le chapitre suivant précise que celle-ci est appuyée par des unités thématiques opérationnelles, dont «une unité de logistique, approvisionnement et gestion de stocks composée de représentants de la Présidence de la République, de l’OMS, du PNUD et du ministère de la Santé».
Voilà donc qui expliquerait la gestion par la présidence de la République d’un portefeuille du fonds Covid-19. D’autant que les transactions seraient réalisées sous le regard avisés des autres membres de la commission, au sein de laquelle l’on dénombre des représentants du ministère de la Santé.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.